Jardins
Collectif D'auteurs Atelier Les Cris De L'écrit
Nouveau jardin, tout à découvrir.
Les nouvelles odeurs qui ne sont plus celles de la ville.
Les écorces et les troncs entassées.
L'érable japonais et ses récentes couleurs.
Imaginer un arbre, puis deux, puis trois. Une pergola pour écrire ce qui sera le reste.
Le jardin de mon enfance, évidemment. Et ses grands arbres, ses herbes folles et ses brebis de laine odorante.
Mon jardin et mes parties de chasse enfantines, lapins de mousse piégés dans des ficelles.
Ce grand jardin pentu et mal taillé, m'offrant quelques cerises acides. Ca sent l'herbe sèche, le bois mouillé et le bonheur.
Aussi relaxant que le jardin ordonné. Celui aux milles odeurs de roses. Le jardin figé d'une belle personne disparue. Ce même jardin qui enveloppe la petite fille après l'école, qui accueille la fatigue, qui réveille les sens.
Caché, sous les quelques fougères indépendantes, un bassin clair et ses poissons silencieux. Ma grand-mère se penche et je devine son reflet.
Nous cueillons les tulipes et arrangeons ce qui dépasse. Cette odeur. Cette odeur de lilas dans les mailles de son pull.
joliment dit. le "évidemment" apporte une distance superflue par rapport à l’impression de vécu
· Il y a environ 8 ans ·Collectif D'auteurs Atelier Les Cris De L'écrit