Je cours

Sylvain Prévost

Je cours. Galvanisé par le poids du monde qui fait sens. Comme une évidence. Je cours. Tout feu tout flamme, je consume mon âme. Je défie le temps, les cheveux dans le vent. Je cours. Entraîné par la main d'un Dieu, d'un d'un ami, d'un amant. Animé par ton amour, je cours.


Je pense. Secoué par ton absence, je pense. Je cherche ta main devenue sable. Le temps me défie, implacable. Le feu de ma conscience trouble mes sens. Comme une évidence. Tétanisé par le poids d'un monde dépourvu de sens, je pense.

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Tous droits réservés Sylvain prévost novembre 2012

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