A madame *** Lettre XIX

scribleruss

On ne sait pas qui il est à qui il écrit mais on le lit ...

Je me dénoue

A *** le mercredi 28 mai 2014 - 18.22 -

    Oui, je sais.

   J'écris, je lis, je retranscris, je blogue, j'apprends, je sais, à quoi ça sert tout ça ? à occuper mes journées, à croire leur donner une densité, une pertinence, une intelligence, une raison d'être, une justification de mon existence...

   Je sais tout ça mon amie, pourquoi me le dites-vous !

   Que voulez-vous, c'est bien Montaigne qui a dit qu'il fallait apprendre à nous dénouer de la société puisque nous n'y pouvons rien apporter. Je me dénoue. Alors je me dénoue à ma manière.

     Vous me dites, mais votre femme dans doute, vos enfants, vos petits-enfants ... Mais qui vous dit que j'ai femme, enfants et petits enfants, ah oui parce que si j'ai ou j'avais je ferai le repassage, les courses, je promènerais et amuserais les mômes, le chien, le chat, leur apprendrais à écrire.

   Victor Hugo quoi ! Lorsque l'enfant paraît le cercle de famille s'agrandit à grands cris, ben moi les cris je ne supporte pas. D'ailleurs enfants et petits-enfants peuvent résider à Pétha-Ouchnok.

   C'est ainsi que je préfère m'enfermer écrire et gnan-gnan-gnan,  je ne vais pas vous le refaire, je cours aussi jusqu'au jour ou la rotule va se déglinguer - Je lis sur un site un roman qui y est publié et qui a pour titre " Jessie " ( à ne pas mettre entre tous les mains ), Jessie la déglinguée, tout se déglingue - les muscles se déchirer ...

    Soyez sans crainte si tant est que vous en ayez - dans cette hypothèse vous seriez bien bonne -... Je vais bien, tout va bien, bien le droit de soliloquer, non ?

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