Je ne suis pas Don Giovanni

gilles-verdiani

Mozart et Casanova se sont rencontrés, cela est à peu près certain. On sait où et quand : à Prague, en octobre 1987. On sait comment : par l'intermédiaire de Lorenzo Da Ponte, librettiste de Mozart et concitoyen de Casanova. Mais aucun des trois hommes n'a raconté cette rencontre.Il restait à l'imaginer. Je m'y suis essayé.

Mozart est en train de mettre la dernière main - laborieusement - à son opéra "Don Giovanni". Il a déjà passé l'heure de sa plus grande gloire, et, au lendemain de la mort de son père, il n'a plus que cinq années à vivre. Casanova n'a pas encore commencé à écrire son chef d'œuvre, "Histoire de ma vie", mais, à 62 ans, il a atteint la dernière étape de sa brillante existence. Fini pour lui les voyages, le luxe et les femmes. Pour ces deux hommes exceptionnels, dont les œuvres feront partie des monuments  d'un siècle de génie, il est l'heure de regarder en face le passé, le avenir, la mort et le destin.

La pièce, en prose classique et en trois actes, est à la disposition de qui voudra la lire.

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