Je sais pas, t'es ailleurs.

chachalou

Je ne m'acharne plus, j'ai compris ta bêtise, la vraie.

 

Quand je pleure et que tu me laisse chouiner en me culpabilisant, désolé en ton âme et conscience, parce que Pauvre choux que tu es, tu ne comprends pas mes états et mes sentiments.

Quand je suis heureuse et que je réussie et qu'au final, tu te réjouis du fait que je parvienne seule à mes objectifs et loin de toi.

Quand j'aurais besoin d'un conseil dans ma vie et que tu te sens ravi de ne pas être de service, en ces temps-ci.

Quand j'en peux plus, que je n'ai plus d'espoir et que tu me fais clairement sentir, qu'en fait, à tes yeux aussi, ma vie est merdique.

Quand j'essaie de t'expliquer quelque chose des années après et que tu me ressors le tout premier dossier entre nous, qui date de la préhistoire.

Quand je tente de faire des efforts pour un homme qui met tellement de mauvaise foie à ne pas en faire en retour.

Quand je suis malheureuse, que tu me manques à en cracher mes tripes, et que tu te sens obligé de dire ou penser " mais non, je ne te déteste pas", juste par pitié et culpabilité.

Quand je trouve quelque chose de beau et de joli et que je comprends que la beauté chez toi, n'a pas la même définition, ni la même terminaison.

Quand j'écoute une musique que je trouve intéressante et qui me plait, et que tu juges encore cela à mal.

Quand j'aimerai tellement que tu me comprennes mais que je sais pertinemment, que ce n'est pas prêt d'arriver...

Tout ça, oui. Tout ça...

C'est comme parler Chinois à un Russe.

Mer et océan à une chèvre.

Escalade à un motard.

Français à un Matheux.

Sentiments à un Mur. 

 

Tout cela, oui, ça ne sert à rien. 

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