Je te perds en vrai, je te retrouve en rêves.
chachalou
Je fais tout pour t'effacer, pour enrayer l'amour que je te porte et recommencer ma vie à zéro, avec des rêves et des envies nouvelles, sans même penser aux conséquences de mes futures mises en danger. La vie est belle et traîtresse et c'est lorsque tu profites le plus que tu as tendance à t'esquinter.
Alors, c'est le Jour que je crois, que je vis, que j'aime et soulève des Montagnes. Alors, c'est la nuit que la nostalgie, bien inconsciente, me rattrape. Mon esprit guère torturé me ressert des nuages d'espoir et de rires silencieux, des paysages à couper le souffle, lorsque mes paupières fermées ne réclament rien de plus que quelques bouffées d'oxygènes supplémentaires, histoire de tenir ma vie, un temps soit peu et au réveil, en haleine.
Oui, mes jours sont pleins d'entrain et de vie, emplis d'espoir, de rêves et de folies. J'ai finalement compris. Que lorsque l'on perd tout, le fil conducteur ne doit pour autant jamais mourir. L'on doit se souvenir de qui l'on était avant, de qui l'on est restée, même si cette petite jeune femme fantastique ne demande qu'à encore, le prouver. Se montrer. S'affirmer, belle à en crever, sourire aux lèvres et fraternité dans le coeur.
On doit se rappeler de nos anciennes soirées, de nos anciens fous-rires, de nos anciens désirs et délires. On doit se remémorer combien notre vie fût idéale et rêvée par moment, pour ne pas rechigner sur les sales notes obtenues par la suite, pour ne pas fermer les yeux aux nouvelles opportunités -trop dépitée, pour ne pas se laisser enfermer dans des périodes moins belles, moins porteuses et moins glamour.
On doit y croire. Se lever chaque matin avec espoir. Se coucher chaque soir avec de belles images et de beaux souvenirs. Et aujourd'hui, oui, je peux te le dire.
Tu ne me connais pas assez pour m'aider à avancer. Tu ne sais pas qui je suis au final, pour poursuivre tes encouragements trop pensés, mais jamais dits. Tu ne sais pas quelle tête en l'air et quelle artiste, poétesse, sportive et déconneuse, je suis. Tu ne sais pas non plus, le nombre de fois où je me suis retrouvée bourrée avec des amis, à faire la fête sans même me rappeler de ces instants. Tu ne sais pas le nombre de conneries que j'ai faite. Tu ne sais pas non plus chaque instant passé à pleurer sur une blessure. Tu ne sais pas, je crois, qui je suis, qui j'étais. Et surtout, qui je suis restée malgré tout.
Le Soleil est passé sur ma vie il y a peu, les envies sont de nouveau nées, mes espoirs ne sont pas vaincs et à chaque instant désormais, je sais croquer la vie à pleine dents.
Parce que t'es pas là dans mon jour mais t'es présent dans mes nuits et c'est mon inconscient qui te livres réellement les parts et morceaux enfouies de moi-même, cette fille qui rit, cette fille qui croit, cette fille qui veut et cette fille un peu gaga, qui même et surtout pour un homme, ne s'arrêtera pas.
Ma vie était un conte de fée ces dernières années. Ma vie était un fantasme de grimpe auquel je n'arrivais pas à croire. Ma vie était un poème de douceur et d'entêtement.
Je veux croire qu'il en est de même, désormais et maintenant.