Je. Tu. Nous. Eux.
khole
Je ne sait pas vraiment qui il est, ce qu'il aime. Mais Je sait très bien ce qu'il n'aime pas : la violence quand elle n'est pas passion, la colère quand elle n'est pas pudeur, l'émotion quand elle n'est pas belle pour tous.
Tu semble beaucoup mieux savoir qui il est. Et aime pour ce que Je est. Mais aime t-il pour ce que Je est ou aime t-il pour ce que Je montre ? Tu serait il là si Je se montrait sous toutes ses coutures ? Angoisse. Tu est lui et Je ne sait pas s'il est ou s'il feint. Je trompe ? Ou Je est plus Je qu'il ne le pense ?
Est ce de l'ignorance ou de la lâcheté de ne pas se savoir ? Je n'a t-il pas juste peur d'être trop de Nous, bien planqués dans le noir ?
Car Eux savent mieux que Je, que Tu, que Nous. Eux trouvent toujours le pourquoi du Je et pendant qu'ils se jouent de Je, ils oublient qui Eux sont. Car qui ici n'a jamais eu peur d'être Je ? Qui n'a jamais eu peur que Tu ne soit pas ce qu'il montre et que Je montre ce qu'il voudrait être mais qu'il n'est pas ?
Ca se barre méchamment en couilles cette considération. Je va arrêter de douter, car Eux ne sont pas Je et Tu est plus que Nous car si pour Nous, Je doit mentir, Tu n'aura pas joué sur le bon Je.
Wouaaa, la vache !
· Il y a plus de 7 ans ·Mais, bien !
À relire à tête reposée.
Merci.
le-droit-dhauteur
La conjugaison a toujours le don de faire un peu mal à la tête... Peut-être parce qu'elle joue ce rôle essentiel et difficile de distinction entre Je et tous les autres...
· Il y a plus de 7 ans ·khole