Jolie technique
wikprod
« Franchement, j'sors qu'avec des grosses. J'te jure ça vaut trop le coup mec, en fait, vu qu'elles savent qu'elle péchoreront moins qu'les autres, elles sont trop wilds tu vois ? Franchement, elles te font des trucs de dingues, mec, tu vas trop kiffer ! »
Tu repenses à la tête à Manu quand il disait ça. Ouais, il avait vraiment l'air sûr de lui. Et puis Manu, il s'y connaît en meufs, tandis que toi… Du coup t'es allée parler à cette meuf, Clarice là, une vendeuse grave enrobée mais super mignonne de ce magasin de fringues. Et ça a super marché. Genre, du premier coup quoi.
« Salut ça va ? Tu fais quoi après ton boulot, ça te dit qu'on se voit ?
- Ok. Je finis à 19h. Attends-moi derrière. »
Clin d'œil, sourire, et voilà, c'est tout, aussi vite que ça. Merde, c'est plutôt cool en fait… Mais de quoi vous allez parler ? Putain cette meuf tu la connais même pas...
§
La porte s'ouvre, la meuf sort. Elle s'allume une clope et te regarde en souriant. "T'es plutôt bien foutu, en fait", elle te dit.
Elle te prends la main. « T'as soif ? je crève de soif, je connais un bar plutôt cool. Vu que tu m'as invitée, je prends la première tournée ! », elle dit en t'emmenant. Tu te laisses faire, elle a le contrôle. Elle est plutôt sympa en fait, elle a pas l'air de se prendre la tête.
§
La soirée était super cool, vous avez pas mal picolé, vous avez pas mal discuté… En fait vous avez grave des atomes crochus, c'est ouf quand même. C'est ce qu'elle t'a dit, d'ailleurs, après le quatrième verre de Spritz (« J'aime bien les mecs qu'on un goût d'orange. », elle a dit quand elle te le payait.).
Alors voilà, la soirée passe, toi tu kiffes, tu commences à être pompette, tu rigoles pour un rien, ton regard se perd entre ses seins, et tu commences à oublier un peu pourquoi t'es là, et tu commences à vraiment te perdre dans ses seins, et tu commences à, putain ses seins, opulents, géants, ils menacent grave de s'échapper à chaque instants, de sauter du décolleté pour aller rouler sur la table comme un raz de marée de chair douce et parfumée et tu…
« Hé ! Tu crois que je te vois pas ? (main sous la table) Ça te dit on va chez moi ? »
§
Euh, ouais grave, ouais ça te dit, grave, tu penses en montant l'escalier, elle te plaque contre les murs, elle se presse contre toi, elle enfonce sa langue dans ta bouche, elle suce tes lèvres, merde, il avait raison Manu, putain, l'alcool t'excite, cette fille t'excite, le bruit de la clef d'la serrure t'excite, elle te pousse à l'intérieur, tiens, il y règne une drôle d'odeur, sa main sous ton slip t'excite, la piqûre de la seringue t'excite, sa langue dans ton coup t'exci…
Les sens te lâchent, tes jambes te trahissent.
Ta vision se trouble et tu vois les couteaux et billots sur le bar américain, et tu vois les tranchoirs et les crocs de bouchers dans la cuisine aménagée, et tu vois les carcasses, les conserves et les têtes humaines dépecées aux orbites exorbités, et la marmite, l'immense marmite qui glougloute dans la cuisine…
Au moment où tu t'écroules définitivement au sol, l'ogresse t'attrape de ses larges bras enamourés, et ta tête s'abandonne entre ses seins, doux et lourds, comme deux belles baleines d'amour.
"Moi je sors qu'avec des grosses
Aller, aller, tout va bien se passer, mon petit mec, à l'orange parfumée...
Elles te feront des trucs de dingues que t'es pas prêt d'oublier ! "