Journal d'Orifice, jeune femme soumise.

Orifice Demonsieurstephane

Mon entrée en esclavage....

COMMENCEMENT


Voilà, ça y est, je suis entrée en servitude. Un fantasme qui est né il y a longtemps dans mon esprit et que j'ai pu concrétiser grâce à Monsieur Stéphane.
J'ai 26 ans, je suis rousse et assez jolie au dire de mon entourage. J'ai eu plusieurs liaisons depuis mon adolescence, et toutes m'ont laissé plus ou moins sur ma faim.


J'ai réalisé, il y a quelques années, que j'avais besoin d'être commandée, d'être dirigée, afin de pouvoir franchir mes limites tout en ayant l'alibi de l'autorité d'un autre.
Je suis une cérébrale, pour moi l'idée compte autant (et même parfois plus) que la réalisation.


Ainsi lorsque que j'ai connu Monsieur Stéphane, durant un stage en management, commandité par mon entreprise, il s'est tout de suite passé quelque chose entre nous. Lui, a du me voir comme demandeuse de la chose, et moi je l'ai perçu comme un pourvoyeur…


Durant les pauses café, nous avons sympathisé et lors d'un déjeuner à l'hôtel qui recevait le stage, le sujet est venu sur le harcèlement sexuel au travail. La conversation était menée par Monsieur Stéphane et un des responsables de ma boite.


Monsieur Stéphane prétendait, avec un machisme effronté, que certaines femmes avaient besoin d'être dominées, au travail comme à la maison, et du reste il ajoutait que c'était également le cas de certains hommes.


Le responsable qui s'opposait à lui, menait, tambour battant, une diatribe contre le machisme et le comportement de certains hommes habités d'une vraie autorité, vis-à-vis de leur subordonnées féminines. Je pense avec le recul, et en reconsidérant la façon dont il amenait ses propos, qu'il n'était pas sincère. Ce devait être une manœuvre pour s'amadouer les bonnes grâces des filles du stage.

C'est curieux comme certaines personnes ne peuvent s'empêcher d'être manipulatrice….


Bref, la conversation à dévié sur la domination sexuelle et je me rappelle d'une phrase énoncée par Monsieur Stéphane : « Toute femme qui se respecte, dans les mains d'un maitre en domination, usant de tact, de discrétion et de douceur, peut être amené à s'abandonner à ses exigences. Même les plus dérangeantes, car il lui offre l'excuse et le couvert de ses ordres afin qu'elle explore sa libido sans honte… ».


La fin de la pause déjeuner nous retournions en stage, et lors de la pause de l'après midi, je m'arrangeais pour être seule avec Monsieur Stéphane. Tout en sirotant mon coca, je lui demandais : « Vous pensiez ce que vous disiez tout à l'heure ? »
- Quoi donc, me répondit-il ?
- Que toute femme, bien pilotée peut être amenée à assouvir ses penchants sous la coupe d'un maitre qui saurait y faire… Lui dis-je, sans me démonter.
- Et bien, oui. Je le pense… Pour l'avoir pratiqué à de nombreuses reprises.


Et là, je ne savais plus quoi dire. Je me retrouvais dans la situation où je me demandais pourquoi j'avais abordé le sujet, tout en sachant très bien pourquoi.
Il comprit mon embarras, à la fois devant sa réponse mais aussi devant le secret espoir qui m'habitait en lui posant cette question, car il avait, je le découvrirais plus tard, une grande faculté à lire dans les esprits.


Après avoir observé ma confusion de longues secondes, il enchaina : « Beaucoup de femmes ne savent pas qu'elles désirent la soumission sexuelle. Elles ne le comprennent que lorsqu'elles ont la chance de la découvrir. ».
Me reprenant et me décidant à continuer ma percé, je lui répondis « Mais certaines femmes aiment dominer. Dominer des hommes, mais aussi d‘autres femmes… »
- Oui, c'est vrai. Il y a que deux types d'individus sur cette terre. Les dominants et les dominés. Le malheur c'est qu'une grande majorité d'entre eux n'ont pas le courage d'explorer leur facette, qu'ils soient l'un ou l'autre.
- Vous voulez me dire qu'il faudrait que chacun apprenne où est sa place, et s'y tienne.
- Je pense que le monde tournerait mieux ainsi. Mais pour ma part je me contente de trouver une place aux gens qui m'entourent.
- Quoi ? Même pour votre famille ? Lui demandais-je, interloquée.
- Je n'ai pas de famille, me lança-t-il sans avoir l'air de s'apitoyer sur cet état de fait.
- Oh, pardon… J'étais confuse malgré la désinvolture avec la quelle il m'avait répondu.
- Pardon de quoi ? Ne soyez pas ridicule. On vit très bien sans famille. Et j'ai de nombreux amis… et partenaires.


C'est vrai qu'il était charmant, et j'envisageais sans peine qu'il puisse enchainer les conquêtes.
Sans réfléchir. Sans même avoir conscience des conséquences. De cette même façon qui vous fait parfois avoir un éclair de lucidité, qui vous fait entrevoir une vision de l'opportunité qui s'ouvre à vous, je lui dis en rougissant… Non, je rectifie, c'est une fois que les mots eurent franchis ma bouche que je senti le sang affluer dans mon visage. Je lui dis donc, à voix basse : « J'aimerais essayer ».


Ne me demandez pas pour quelle raison, ni même comment j'ai eu le courage de franchir le pas aussi directement, je ne saurais vous répondre.
Il y a des fois où la vie vous mène devant des choix à faire, l'air de rien, et pour une raison inconnue, vous faites celui auquel vous auriez le moins pensé si vous aviez eu la possibilité de… penser, justement.
Je baissais les yeux alors que je savais qu'il m'observait. Je fixais ma canette de coca en me demandant pourquoi j'avais avancé autant à découvert.


Il me tendit sa carte de visite, en me disant : « Bien sur. Je comprends votre soif d'apprendre. Passez-moi un coup de fil quand vous serez disponible. » Et il crut bon d'ajouter « Je vis seul, vous m'appelez quand vous voulez… ».


Voilà comment, moi jeune fille provinciale de bonne famille sans réelle vie amoureuse, j'ai fais le premier pas sur le chemin de la soumission sexuelle avec un parfait étranger.


En y réfléchissant, je pense que j'ai attendu toute ma vie une telle opportunité. C'est vrai, lors de mes relations précédentes, je désespérais de tomber sur un partenaire autoritaire, qui aurais su m'inculquer le dressage, à ne jamais dire non, à être disponible sexuellement à tout moment ; mais non je suis toujours sortie avec des hommes doux et attentionnés. De bons amants, parfois, mais jamais comme je l'aurais voulu.


Pourquoi certains d'entre nous grandissent avec des appétits sexuels différents ? Qu'est ce qui fait que je fantasme sur le fait d'être mise à disposition de plusieurs hommes, ligotée, offerte, alors que d'autre n'arriveraient même pas à envisager une telle chose ?


Ma première sodomie, j'aurais voulu qu'elle soit plus impérieuse que celle que j'ai vécu, où mon partenaire ne cessait de me demander si ça allait, si il ne me faisait pas mal, alors que moi tout ce que je voulais c'était qu'il y aille franchement, sans se soucier de mon fondement.
Je me rappelle de mes premiers fantasmes « hors normes ». De mes premières masturbations en pensant à autre chose que le plus beau gars de la classe. Où plutôt si j'y pensais, mais dans des situations un peu musclées. Du style, il me coinçait dans les toilettes pour filles, et me forçait à lui prodiguer une fellation avant de me prendre, penchée sur la cuvette des toilettes.
A cette époque, de découvertes de nouvelles sensations, mon traversin n'était pas à la fête. Je le malmenais plus souvent qu'à son tour.


Et je me rappelle d'une blague qui circulait au collège, où pour parler d'une fille à la réputation sulfureuse, on disait d'elle que si « il lui arrivait de monter aux arbres, elle s'arrêterait à tous les nœuds ». Je trouvais cette image particulièrement troublante et plus d'une fois je me suis caressée dans mon lit en m'imaginant grimper dans un arbre, en jupe, sans culotte, et me frottant à tous les nœuds rencontrés, tandis qu'une bande de vicieux me reluquait depuis en bas.


Déjà cette folle passion de l'humiliation. Ce frisson honteux du regard des autres, jugeant et jaugeant, posé sur moi, tandis que je m'abaisse à tous les avilissements possibles.


J'ai même franchi le pas, une fois, à Saint Michel de Frigolet. Nous avions l'habitude, aux beaux jours, dans mes années ado, d'aller y pique-niquer en famille quelques dimanche de temps en temps. D'habitude, nous étions assez nombreux avec mes oncles et mes tantes, et j'étais toujours en compagnie de mes cousines et cousins pour faire les 400 coups dans la pinède et la garrigue.
Mais un dimanche nous y allâmes seuls avec mes parents et une tante. Seule enfant, je m'éclipsais après le repas pour allez courir, et, passionnée d'entomologie que j'étais, allez ramasser des spécimens. Beau prétexte pour m'éloigner de ma famille en vérité.


J'avais le diable au corps. Je ne pensais qu'à assouvir ce fantasme toute la matinée, ma culotte en était toute humide. Je me cherchais un beau pin, noueux, âgé, massif et tranquille...


Je le trouvais peu de temps après et entrepris d'y grimper.J'avais déjà déboutonner mon jean et il arrivait à ma main de s'égarer dedans. Comme j'aurais voulu être en jupe. Je regrettais ma tenue vestimentaire tout en me disant que j'aurais eu du mal à justifier une jupe, devant ma mère, pour aller courir dans la garrigue.


Sur chaque branche, je me mettais à califourchon et y frottait langoureusement mon entre jambe. C'était enivrant, plus je prenais de l'altitude plus je me sentais libérée de toutes les conventions. Arrivé au point le plus haut, où je ne pouvais aller au-delà, je me calais bien confortablement et fis glisser mon jean de sur mes fesses, de telles façon qu'elles se retrouvèrent nues et dans le vide. Je glissais une main entre mes jambes, et me laissant de plus en plus aller à glisser de ma branche, je me caressais doucement et l'orgasme ne mit pas longtemps à venir.


C'est curieux de se rappeler ce genre d'évènements au moment de coucher à la vue de tous, mes nouvelles expériences de soumission sexuelle.


PREMIER RENDEZ VOUS


Ne voulant pas me donner le temps de me décourager, j'appelle Monsieur Stéphane le vendredi soir suivant. La conversation reste courtoise et nous convenons d'un rendez vous, le lendemain après-midi, dans un café de la rue de la république à Avignon.


Je ne suis pas totalement inconsciente, même si, lorsque mes fantasmes m'habitent je serais prête à beaucoup de risque pour les assouvir. Pour nos premiers rendez-vous, je me sentirais plus à l'aise avec du monde. Seule consigne avant de raccrocher, il me dit :
« Venez habillée de la façon la plus féminine possible…. ».
Je m'interroge. Qu'a-t-il voulu dire ? Est-ce un premier test ? La façon la plus féminine possible ??? Les jambes nues, très certainement. Il veut que je vienne en robe ou en jupe. Aucun souci, j'y comptais bien de toute façon. J'ai toujours aimé mettre ma féminité en avant. Sentir les regards couler sur moi…. Je décide que l'occasion vaut bien quelques emplettes.


Il me reste le samedi matin pour courir les boutiques. J'avoue que j'ai du mal à trouver le sommeil. J'ai eu la boule au ventre toute la soirée et ça continue tout le samedi matin. L'excitation me gagne alors que je choisie une petite jupe rouge assez courte, à mi-cuisse, et une marinière noire et blanche, le tout avec une épaisse ceinture noire simili cuir à grosse boucle. Des talons hauts sont de rigueur, et tant qu'à faire, je me dis que quelques froufrou ne seraient pas pour lui déplaire. J'opte pour une paire de bas foncés et des dessous rouge.


En fait, j'adorerais que dès notre premier rendez vous les choses se corsent, se concrétisent. Qu'il m'emmène chez lui, ou dans un coin tranquille et qu'il abuse de moi…. Je sais, ce n'est pas raisonnable ni très prudent, mais je ne peux empêcher mon imagination de s'emballer. Une fois mes emplettes faites, je rentre chez moi. Le déjeuner ne passe pas… J'arrive à peine à avaler quelques bouchées. Je décide d'aller courir un peu, ça me détendra.


Mais c'est encore pire. Courir devient mécanique avec l'habitude, et là plus qu'à n'importe quel autre moment, votre imagination vous titille là où ça vous démange. Trois quart d'heure de footing m'ont fait littéralement perdre la tête. Je rentre chez moi hors d'haleine, et la tête en feu.


Je prends une douche et commence à me préparer. L'heure du rendez vous approche. Je mets la dernière touche à mon maquillage, discret et sobre comme je l'aime, et je suis prête.


Étonnamment, je suis plus détendue que durant les dernières heures que je viens de passer.
Je sors de chez moi, monte dans ma voiture et roule….
J'arrive la première. Un coup d'œil en terrasse, et à l'intérieur, me confirme qu'il n'est pas encore là.


Je choisis une table contre le mur donnant sur la terrasse couverte. Un serveur arrive. Je n'ose commander sans lui. Je m'excuse et dit que j'attends quelqu'un. Les minutes passent, un quart d'heure, une demi-heure… Quel jeu joue-t-il ? Il me semble qu'à la place de n'importe quel homme normalement constitué, je ne ferais pas attendre une jeune femme qui envisage de devenir mon esclave. Ou peut être que si, juste pour lui montrer qui est le patron.


En fait je ne sais pas, je ne sais plus. La tension est à son comble. Bientôt trois quart d'heure que j'attends. Le serveur me jette un œil à chacun de ses passages. Je me demande à quel moment je vais me lever pour partir, tout à ma déception. La désillusion me guette.
Oh comme je voudrais qu'il soit là pour de vrai. Je trouve enfin un homme qui semble savoir de quoi il parle, qui parait en connaitre un bout sur la chose, je m'offre littéralement à lui… Et il ne vient pas….


Serait ce un fabulateur ?
A-t-il fanfaronné sans vraiment savoir de quoi il parlait ?
C'est il dégonflé à la dernière minute…?
Je sais, pour les avoir fréquenté, que les tchat SM sont rempli de fantasmeurs, qui ne passeront jamais à l'acte, qui se contente de prendre du plaisir sur la simple hypothèse qu'il pourrait se passer quelque chose.
Est-il de ceux là ?


Ça ne me semble guère possible cependant. Je me sais jolie et bien faite, on me le dit assez souvent et de toutes les manières possibles. Loin de moi l'idée de prétendre avoir tous les hommes à mes genoux, mais, encore une fois, j'ai du mal à croire qu'un homme de plusieurs années mon ainé, soit resté indifférent à mes charmes et surtout à ma proposition directe…


Pourtant c'est un fait, il ne viendra pas. J'attends encore quelques minutes, le cœur empli d'amertume et de désespoir.
D'un coup j'y pense, j'ai son numéro, je pourrais l'appeler…
Mais j'hésite, est-ce bien mon rôle, ma place ?
Si je l'appelle en l'interrogeant, ça fait un peu "morte de faim", et si je l'appelle pour râler de son lapin, ça fait pas trop fille soumise… Que faire ? J'ai mon téléphone dans une main et sa carte de l'autre… Je réfléchis, passent encore 2 ou 3 minutes.
J'appelle… Mon cœur bas une sacrée chamade, inutile de le dire. Et là, messagerie direct. Ok en plus d'être un fabulateur, monsieur est un lâche.
Je raccroche sans même me demander si je lui laisse un message.


Grosse désillusion, le dégrisement me submerge.
Et merde… Je m'en vais.
Je rejoins ma voiture. Je m'installe au volant, lorsque je remarque une enveloppe d'un rouge profond, glissée sous mon essuie-glace. Immédiatement je ressens un coup d'adrénaline.
Serait ce possible… ?


Non ça doit être une pub ventant un nouveau resto ou un promo quelconque.
Je descends, et attrape l'enveloppe…
Et comment aurait-il su où se trouvait ma voiture ? Il a pu la voir durant notre stage, après ce n'est pas compliqué en donnant rendez vous à un endroit donné, de trouver les stationnements évidents… Je la regarde. Elle est riche, épaisse, le papier doit être gaufré ou quelque chose comme çà. Un cachet de cire en ferme l'opercule, Un cachet avec un « S » stylisé, en empreinte. Là je ne doute plus. Je remonte au volant de ma voiture non sans avoir lancé des regards aux alentours.


Est-il encore là ? M'observe-t-il ?
J'ouvre l'enveloppe. J'en sors un petit carton, lui aussi rouge, de bonne qualité. Je lis le texte écris d'une main sure et ferme.
« Bonjour Aurore, à la réflexion j'ai voulu nous éviter la platitude d'un rendez vous dans un café. Pour notre premier rendez vous, j'ai pensé qu'un cadre plus solennel serait mieux adapté. Ne vous inquiétez pas, là où nous allons il y aura du monde également. Rejoignez-moi devant l'entrée du Palais des Papes. Tout de suite. ».
Le monstre, il ne manque pas d'air…
Mais je me réjouis intérieurement.
Tout cela balaye ma déception, j'ai à faire à un Môssieur selon toute vraisemblance. D'ailleurs il signe Monsieur Stéphane.


Je suis à 5 minutes à pied, je file aussi vite que me le permettent mes talons hauts sur les pavés des ruelles du vieil Avignon. La place du Palais des Papes m'apparait. Il y déjà du monde pour cette période de l'année.
Je le vois, il m'attend, là où il me l'avait indiquée. Je m'approche de lui, je tente de cacher un sourire nerveux en baissant la tête. Il m'observe tandis que je monte les escaliers séculaires.
Je tends la main en disant un bonjour dans lequel j'essaie de faire paraitre toute ma confiance et ma maitrise. Il me rend ma poignée de main.
- Bonjour, me dit-il avec un grand sourire. Votre déception n'était pas trop grande ?
Le salaud, il sait. Il doit être du genre à connaitre les réactions intimes des gens.
Il rajoute : J'aime bien jouer sur les émotions. Avec vous c'était facile…
- Facile ? Comment ça ? Lui retournais-je.
- Nous verrons ça plus tard. Vous connaissez le Rocher des Doms ?
- Oui, bien sur, dis-je
- Alors suivez-moi….
Nous prenons les escaliers qui montent aux jardins du Rocher des Doms. Lieu que je connais bien, puisque durant mon enfance, nous y venions souvent avec une de mes tante avignonnaise. J'y passais du temps à donner à manger aux canards et aux cygnes du bassin principal et à courir dans les allées bordées de haies. Un joli endroit, vraiment.


Tout en montant, le jardin se trouve quand même à une bonne altitude, sur un rocher qui domine le Rhône et tout Avignon, nous discutons de nos origines.
Il me dit être originaire de Vaison la Romaine, et d'avoir grandit à Avignon. On discute aussi de la vue qui s'offre à nous une fois arrivés en haut.
- Vous voulez une glace me demande-t-il ?
Une glace ? Ce n'est pas trop la saison, certes la journée est belle, mais on est encore au printemps.
- Heu… Non merci…
Il s'approche de la boutique du glacier, qui lui ne semble pas s'inquiéter de la saison. Et je l'entends demander deux cônes, l'un au melon, l'autre à la fraise. Il revient en me tendant le cône à la fraise.
- Fraise, vous aimez ? Bien sur, que vous aimez...
Je ne sais pas quoi faire. Dois-je la refuser en m'affirmant ? Ou au contraire dois-je la prendre en signe de soumission ? Sans répondre, je la prends.
Il se dirige vers un banc adossé à une haie et faisant face au panorama. Un coin isolé de la vue des gens. Il m'invite à m'y assoir.
- Alors vous voulez entrer en soumission ?
Enfin, le vif du sujet…
- Oui, j'aimerais essayer…
- Et jusqu'où êtes vous prête à allez ?
Je n'avais pas pensé à ça. Jusqu'où je serais prêté à aller ? Aucune idée, je pense que la douleur devrait être une limite, enfin une certaine douleur, mais je ne pense pas que se soit la réponse qu'il attend.
Je bredouille : « Je ne sais pas… Jusqu'à autant que je pourrais en endurer… »
- Plutôt vague comme réponse. Vous avez déjà vécu des expériences de domination ?
- Pas vraiment non.
- Mais vous en avez envie ?
- Oui… Enfin je crois…
- Quelle idée vous faites vous d'une vie de soumise ?
- Je ne sais pas, une vie de disponibilité absolue je suppose… De dépassement de soit.
- Exactement, le dépassement de soit. Si vous acceptez ma domination je vais vous emmener là où vous ne serez jamais allez seule.
Chouette, tout à fait le genre de discours que j'espérais entendre.
- Oui, ça me va…
- Parfait. Alors pour commencer venez avec moi.
Il m'entraine au milieu du parc, là où il y a du monde. Des enfants, des femmes, des hommes, le parc est empli de gens qui profitent de cette belle journée de mars.
- Restez là, me dit-il, et sortez votre langue avec gourmandise et volupté en léchant votre glace.
Il s'écarte de quelques pas et me regarde faire.
- Bien, sortez la plus que ça. Donnez envie… Et accrochez le regard des hommes qui passent.


Là ça commence à être dur… Faire l'allumeuse avec sa langue, encore ça passe, mais provoquer volontairement des hommes, c'est une autre paire de manches.
Je l'avoue, j'ai du mal. A peine j'attrape un regard, que je baisse aussitôt les yeux. Certains hommes font de même d'ailleurs, mais d'autres, en revanche, ne se gêne pas pour me reluquer avec ma petite jupe, ma langue démesurée et mes regards insistants.
Au bout de quelques minutes, Monsieur Stéphane se manifeste : « Bon arrêtes ! ». Tiens plus de vouvoiement ? Qu'est ce que ça veut dire ? Est-ce de bonne augure ou dois-je l'interpréter comme un signe de déception de sa part ?
D'un claquement de doigt, il me fait comprendre de le rejoindre. Je m'approche, satisfaite de la tournure des choses, tout en étant terrifiée.
Il me pose la main sur la nuque, et me dis : « Tu es vraiment vierge en matière de soumission. Dorénavant tu t'appelleras Orifice et moi ça sera Monsieur Stéphane, compris ? »
- Oui…
- Oui qui ?
- Oui Monsieur Stéphane.
- Très bien, donnes moi ton téléphone et ton adresse.
Mon adresse ? J'hésite. Puis je lui faire confiance ? D'un autre coté, j'ai accepté d'être sous sa coupe. Je me résigne. Un doux frisson me parcourt alors que je lui donne les clés de ma vie privée.
Il me ramène sur le banc à l'écart.
- Sais tu pourquoi je t'ai dis que c'était facile de décrypter tes émotions ?
- Non Monsieur Stéphane.
- C'est parce j'ai tout de suite vu de quoi tu étais faites. Inassouvie, curieuse, affamée et aventureuse. Tu rêves de vivre ce pourquoi tu es destinée. Tu rêves de vivre une vie de soumise. C'était facile de deviner ta déception ne me voyant pas arriver.
- Oui Monsieur Stéphane.
- Bien. Je suppose qu'une jolie chienne comme toi doit s'être faite belle en dessous. Montre-moi…
Quoi ? Ici ? Houlà, je panique l'espace d'une seconde. Je ne suis plus très sure de ce que je veux maintenant. Non pas que je sois particulièrement pudique mais, soulever ma jupe, là avec tout ce monde qui gravite et qui peut surgir à tout moment dans l'allée….
Il note mon hésitation, il se lève, passe derrière moi et me murmure à l'oreille: « Je t'ai demandé une chose simple me semble-t-il… »
- Oui… Je sais mais…
- Oui qui ???
- Oui Monsieur Stéphane. Mais...
- Bien, très bien, alors vas y. Montres moi ce que tu as mis pour moi. Car c'est pour moi que tu t'es faite belle comme cela, n'est ce pas ?
- Oui Monsieur Stéphane.
Je sens ses mains se poser de chaque coté de ma taille. Un délicieux frisson me parcours physiquement et cérébralement. Je sens sa poigne ferme et virile au travers de ses doigts.
« J'attends ! » Me dit-il.
Résignées, doucement, mes mains descendent vers le bord de ma jupe. Et tout aussi doucement, de façon hésitante je la soulève. Il me lâche et recule.
- Très jolie, bravo, commente-t-il. Tu t'es appliquée pour me faire plaisir, et j'apprécie. Très jolie fesses, et merveilleusement mises en valeur par ton shorty. Tournes toi que je vois le cotés face.


Tout aussi lentement je me tourne, les mains toujours agrippées à mon bord de jupe que je tiens sur mes hanches. Je n'ose croiser son regard, mes yeux s'égarent sur le panorama, les vergers qui s'étendent de l'autre coté du Rhône.
- Bien. Parfait, continuons cette inspection.
Je commence à laisser retomber mes mains.
- HE, HE !!… Je ne t'ai pas dit de lâcher ta jupe, me dit-il en allant se rassoir sur le banc. Et regardes moi dans les yeux, je te prie.
Forcément, il sent mon malaise. Et il s'en régale. Je fixe mes yeux dans les siens, avec un air de défis, j'en ai conscience, mais c'est le seul moyen pour moi d'arriver à soutenir son regard.
- Tu peux craner, me lance-t-il, tu n'en ai pas moins la jupe relevée et les fesses à l'air. Tournes toi.
A nouveau je m'exécute, en priant que personne ne survienne dans l'allée. Je lui présente mes fesse.
- Bien, penches toi en avant.
Là encore j'hésite une seconde puis j'obéis.
- Allez, tu es si empotée que ça, je t'ai dit que c'était une inspection. Alors écarte les jambes et descend ton shorty.
Merde ! Je me retrouve comme bloquée. Ça devient très embarrassant pour ne pas dire autre chose. Mais au point où j'en suis… Et puis cette inspection, comme il appelle ça, à quelque chose de délicieusement humiliant. Encore une fois je lui obéis, et descend ma culotte jusqu'à mi-cuisses.
- Écarte tes fesses que je vois tous tes orifices, m'ordonne-t-il.
Je pose mes mains sur les globes blancs de mes fesses et les écartes délicatement, mais autant que je peux. D'un coup, je sens un doigt me caresser mes parties intimes. Il ne s'introduit pas, juste il effleure mon anus et ma vulve. A son contact, un éclair me déchire l'épine dorsale et je ferme les yeux.
- Bien c'est propre, bien épilée. Ça me convient, garde tout ça en état chaque fois que nous nous rencontrerons.
- Oui Monsieur Stéphane. J'apprends vite, me dis-je intérieurement.
- Allez rhabilles toi.
Je me redresse, me tortille pour rajuster mon shorty aussi vite que possible et remet ma jupe en l'état.
- Une dernière chose, me dit-il, tu dois avoir envie de pisser non ?
- Heu… Non Monsieur Stéphane.
- Tu es sure, un petit gabarit comme toi dois avoir une vessie de souris ? T'as envie de pisser, j'en suis sur.
Oui c'est vrai que j'en ai envie, mais je n'ose envisager la suite. Là c'est trop pour un seul jour.
- Non je vous en prie, c'était déjà pas mal pour un début, hein ??? Je ricane nerveusement en disant cela.
J'ai une voix de petite fille qui supplie. Plus que tout au monde je souhaite en rester là pour aujourd'hui. J'en ai déjà supporté plus que je m'en saurais cru capable.
Il se lève, plante ses yeux dans les miens et me dit d'une voix sourde et basse « Tu as envie de pisser ! Tu vas t'accroupir contre la haie, soulever ta jupe, baisser ta culotte et me montrer comment tu pisses… Et maintenant ! »


Je pourrais partir, là tout de suite, il ne ferait rien pour m'empêcher, il y a trop de monde à proximité. Mais partir ça serait faire une croix sur cette expérience que j'ai très envie de vivre. Ça serait être tout ce dont je l'accusais quand j'étais assise au café en l'attendant.
Son regard est toujours accroché au miens, il doit y lire tout le combat qui se livre en moi, j'en suis sure. Mais finalement… « Oui Monsieur Stéphane, j'en ai très envie en fait ».
Je me dirige vers la haie, derrière le banc, je relève ma jupe, baisse mon shorty, et m'accroupis. Cette fois je suis trop basse pour laisser mon regard errer sur les vergers du Gard de l'autre coté du Rhône, et de plus il s'est accroupi devant moi. Toujours ses yeux pénétrant qui ne me lâchent pas.
Je suis jugé sur mes talons hauts, les fesses suspendues à quelques centimètres du sol, dans une position que j'ai toujours trouvée terriblement sexy, surtout avec des talons hauts.
Je dois me forcer car pour l'heure, là tout de suite je suis coincée. Ça ne vient pas. Ses yeux baissent sur mon intimité dévoilée impunément. Je me force à nouveau. Ça y est, en faisant le vide dans mon esprit, je sens que ça vient. Un jet timide et chaud coule hors de mon corps. Il n'en perd pas une miette, ses yeux allant de mon visage cramoisi à ma vulve.
Soudain quelqu'un surgit dans l'allée, une femme d'un certains âge avec un vieux monsieur. Ils sont d'abord surpris, tentant de déchiffrer ce à quoi ils assistent, puis comprenant, ils restent pétrifiés devant le spectacle, avant de faire demi-tour.
Monsieur Stéphane balaie l'incident d'un geste de la main, « Ne t'inquiètes pas ça arrivera souvent, Tu t'y feras. »
Il se relève et me fais signe d'en faire autant. Je me redresse, rajuste mon shorty et ma jupe.
- Ça ira pour aujourd'hui, me dit-il, tu m'as l'air prête.
Sans plus de cérémonie il sen va, me laissant plantée là au pied d'une petite mare jaunâtre, avec mes doutes et mes questions…
Peu de temps après, j'eus une enveloppe rouge dans ma boite aux lettres avec de nouvelles instructions…


PREMIER LEÇON


Une semaine après, le mercredi, je trouve une belle enveloppe rouge dans ma boite aux lettres, le soir en rentrant du boulot. Pas de timbre, ni de cachet de la poste, il est donc venu repérer les lieux.
Je me dépêche de rentrer dans mon appart'. Je me jette dans un fauteuil et ouvre la lettre. « Orifice, sois à 15h00 à l'adresse suivante, ce samedi. Viens en jupe et bas, mais sans culotte. Et soit propre et nickel, comme je te l'ai indiqué. Monsieur Stéphane. »


Je me dois de revenir sur ce nouveau nom que je dois porter en présence de Monsieur Stéphane. Si au début je l'ai trouvé vulgaire et quelque peu choquant, maintenant quand j'y repense, je le trouve délicieusement humiliant. Réduire une femme, un être humain, à son seul agencement anatomique, à ses seules fonctions sexuelles, je trouve cela dépréciatif et dévalorisant au plus haut point.

Je me délecte de ce surnom dont l'évocation m'excite au centuple. J'attends secrètement, et avec impatience, le moment où il le prononcera devant d'autres personnes. En espérant que cela arrivera un jour. Comme je crois vous l'avoir dit, je suis une cérébrale et ce sont de petites choses comme ça qui me font grimper aux rideaux.
Bref, je sais déjà que j'aurais droit à une séance de dressage ce samedi, et l'idée me plait terriblement. Si ce que j'ai vécu lors de notre premier rendez-vous n'était que la partie émergé de l‘iceberg, je me délecte par avance de la suite à venir.


Mais saura-t-il me guider là où je veux allez ?
Comblera-t-il mon besoin de soumission et d'humiliation ?
Il a l'air de savoir ce qu'il fait, et il le fait avec une telle assurance que je ne doute pas qu'il puisse lire en moi sans problème et qu'il puisse répondre à mes attentes.
Alors pourquoi cette inquiétude que je n'aurais pas toujours ce que je désire ?
Un Maitre est-il censé vous amener là où vous voulez seulement allez, ou peut-il vous porter au-delà ?
Doit-il vous portez au-delà ?


J'entends bien dépasser mes limites, tant physiques qu'émotionnelles. Alors oui, je pense que j'y prendrais un grand plaisir et suis impatiente de poursuivre l'aventure.
Je prends rendez vous dans la semaine chez mon esthéticienne pour une épilation soignée et je me rachète des rasoirs pour pouvoir m'occuper de mes parties intimes, que je ne saurais confier à une professionnelle, aussi qualifiée soit elle.


Le samedi arrive avec une lenteur digne d'une semaine de Noël quand on a 10 ans. C'est l'heure, enfin. Je monte dans ma voiture, je rentre l'adresse donnée dans mon GPS et en avant. Bien évidement j'ai scrupuleusement suivi les instructions de Monsieur Stéphane : Des bas, une jupe et pas de culotte. J'ai hésité à mettre un soutien gorge. J'ai une poitrine qui peut s'en passer, tant par sa taille que par son maintient. Du coup, je n'en mets pas. Je roule avec le cœur qui bat à dix mille à l'heure.


Je connais le village où je dois me rendre, Saint Laurent des Arbres. L'adresse se trouve dans le vieux village, où il est plutôt dur de trouver une place de stationnement. Je me gare donc sur un parking un peu en retrait et je continue à pied.
J'arrive devant un portail en fer forgé complètement obturé. Sur la boite aux lettres j'y lis le nom de famille de mon Maitre, car je suppose qu'il m'a donné rendez-vous chez lui.
Je sonne. L'interphone grésille, j'y entends un « Oui ? ».
- C'est… Hum… C'est Orifice, Monsieur Stéphane.
- Je t'ouvre…
Un « clac !» sec déverrouille le portillon et j'entre. Je distingue la maison au font d'un petit jardin bien ordonné avec ses sempiternels oliviers taillés, et sa piscine avec terrasse bordée de cyclopéens vases d'Anduzes, comme il convient à toute bonne maison de Provence. La propriété est ceinte d'un mur de près de deux mètres et en distinguant plusieurs anneaux de fer pendre sous la poutre de la terrasse je ne peux m'empêcher d'imaginer des scènes osées. Alors que j'avance vers la maison, il sort sur le pas de sa porte.
Je réalise un truc, tout d'un coup. Comment dit-on bonjour à son Maitre ? Doit-on lui tendre la main ? L'embrasser ? Lui baiser les mains, les pieds ? Je m'arrête à un bon mètre de lui. « Bonjour Monsieur Stéphane ».
- Inspection, me répond-il…


J'hésite, que me faut-il faire ? Me tourner, soulever ma jupe et offrir mon intimité à son regard inquisiteur ?
- Allez, exécution insiste-t-il en faisant faire de petits cercles à son index pointé vers le bas.
Okay, j'ai compris. Je me tourne, me penche en avant et soulève ma jupe.
- Écarte, m'ordonne-t-il.
Je pose mes mains sur mes fesses et les tire vers l'extérieur. Comme la première fois, un éclair fulgurant me parcourt de haut en bas alors que je sens son doigt, caresser mes chairs.
- Tu as oublié un ou deux poils. Ce n'est pas bien….
Ben oui l'inconvénient quand on se rase le fondement sois même, c'est que c'est assez dur de vérifier le travail. Mais bon se n'est pas si grave, me dis-je en moi-même.
Pas si grave ? J'allais apprendre à mes dépens que Monsieur Stéphane est extrêmement exigeant et qu'il ne laisse rien passer.


- Mets-toi à quatre pattes, m'intime-t-il. Le cul bien haut.
Je m'exécute sans discuter. J'adore cette position, outrageuse et indécente au possible. Offerte, je reste ainsi tandis qu'il disparait derrière la porte.
Il revient quelques secondes plus tard. J'entends qu'il se met à genoux derrière moi. J'en salive d'avance… Il pose une main sur une de mes fesses… Quel délicieux préambule, je sens immédiatement ma petite conque se remplir de désir humide. D'un coup, une violente douleur, comme une piqure, se manifeste. Je me cabre sous la sensation violente et aigüe, et je lâche un petit cri de protestation.


- Si tu bouges comme ça, je vais y mettre deux fois plus de temps. Et c'est la dernière fois que je t'entends crier de cette façon, c'est compris ?
- Oui Monsieur Stéphane.
Il est en train d'épiler ma zone très sensible avec une pince, et il y va très doucement. J'en pleure.
- Je pourrais tirer d'un coup sec, mais la leçon ne porterait pas, me dit-il professoralement. Chaque fois que je te verrais avec des poils disgracieux, oubliés, c'est le châtiment que tu recevras, lentement, doucement. Tu as bien compris ?
- Oui Monsieur Stéphane.
Si j'ai compris ? Oh que oui, je me jure d'apporter un soin tout particulier à ma toilette intime la prochaine fois, quitte à réviser mon jugement sur les esthéticiennes et le fait que je leur interdis l'accès à ma raie.
- Bien, suis moi maintenant.
Et il se retourne pour franchir le seuil de sa porte.
Je me relève, sous son regard interrogatif. Je comprends, à ses yeux, que j'ai fait une erreur.
- Que fais-tu ? me demande-t-il incrédule. Tu restes à quatre pattes tant que je ne te donne pas l'ordre de te relever.


Je me remets à quatre pattes, dépitée d'avoir commis une boulette aussi énorme.
- Je n'ai pas entendu, me dit-il.
- Oui Monsieur Stéphane.
- Il faut que ça devienne une habitude, un réflexe. Quand tu t'adresses à moi, tu commences ou tu finis tes phrases par Monsieur Stéphane. C'est clair ?
- Oui Monsieur Stéphane.
- Bon ça tombe bien que tu ais fait une erreur, je vais te montrer ce qu'implique une bêtise de ta part.
Il rentre et je le suis, comme une chienne bien domestiquée, en ayant une brève pensées pour mes bas, que je vais fusiller.
Nous franchissons un petit vestibule et entrons dans ce qui semble être un séjour/salle à manger. Une fort belle pièce, ma foi, et de belle taille. Toute en pierres apparentes et en poutres volumineuses. Il s'installe dans un fauteuil et claque des doigts pour que je vienne me mette à ses pieds. Sur un guéridon à coté, il attrape un petit carnet relié en cuir, noué au moyen d'un petit lacet, en cuir lui aussi.


Il me le montre et me dit : « Voilà ton carnet. Chaque fois que tu commettras une erreur, je la noterais et tu m'en rendras des comptes. »
- Oui Monsieur Stéphane.
- Je mettrais une ou plusieurs croix, en fonction de la gravité de ta faute, et le rendez vous suivant où nous nous verrons, tu auras tes sanctions. Tu as compris ?
- Oui Monsieur Stéphane.
- Bien, j'ai besoin de te connaitre un peu. Connaitre tes limites, tes performances, tes appréhensions et tes désirs. Nous allons commencer de suite. Tes limites d'abord… Tiens approche ta tête.
Toujours sur le guéridon situé à coté de son fauteuil, il prend un collier. Toute excitée par la symbolique de cet objet, Je tends le cou. Il le boucle. De ce que j'ai pu en voir, il est en cuir rouge, pas trop large et avec de petites pointes en métal brillant.
Il attrape une laisse et l'accroche à la petite boucle du collier.
- Suis-moi, dit il en se relevant et en gardant l'extrémité de la laisse en main.
Il se lève et traverse son séjour. Moi forcément, je le suis.
Il y a quelque chose de délectable à être trainer ainsi en laisse par un homme. Je me sens chienne jusqu'au bout des ongles, c'est proprement délicieux. Une folle ivresse annonciatrice de plaisir m'envahit. Je m'imagine vu d'une tierce personne, marchant à quatre pattes derrière mon Maitre, les fesses à l'air et ma chatte mouillée.


Il ouvre une porte sur un escalier qui descend.
- Fais très attention dans les escaliers, m'avertit-t-il.
Je ne sais pas si vous vous êtes déjà amusé à descendre un escalier à quatre pattes, mais c'est plutôt coton. Il passe devant et je tente de le suivre. Il avance avec beaucoup de lenteur, prévenant de mes difficultés. Nous arrivons en bas. Je me suis tellement concentré sur la descente périlleuse que je ne réalise qu'une fois en bas, qu'il m'emmène dans sa cave.
Personne ne sait que je suis ici. Il pourrait m'arriver n'importe quoi. Et si j'avais à faire à psychopathe ? A un malade mental qui envisage de me découper lentement durant plusieurs jours. Mon ardeur se refroidit l'espace d'un instant.


Il se retourne et ferme la porte derrière nous. A la lumière qui vient de se faire je découvre un vrai petit donjon aménagé. Une croix en bois, en X, de taille humaine, fixée au murs, un chevalet avec menottes aux quatre extrémités, un matelas, un tabouret avec un… un truc énorme, oblongue, qui en dépasse, dont je ne fais aucune illusion quand à son utilité, une cage en fer forgée pouvant contenir un homme, ou plutôt une femme, et tout un tas de sextoys accrochés sur un mur.
Il tire sur la laisse et m'emmène au pied du grand X en bois.
- Lèves toi, m'ordonne-t-il.
- Oui Monsieur Stéphane.
- Déshabille-toi. Mets tes vêtements là, m'indique-t-il du doigt.
- Oui Monsieur Stéphane.
Je m'exécute, non sans un certain frisson, mêlé de crainte et de désir. C'est la première fois que je me retrouve nue devant lui. Bon c'est sur il a déjà vu l'essentiel, mais quand même ça me fait quelque chose. Là, honnêtement, durant une seconde je m'attends à ce qu'il me frappe violemment et que commence un long calvaire. En une fraction de seconde, mon cinéma intérieur s'emballe. J'imagine déjà les gros titres « Une Avignonnaise portée disparue. Les enquêteurs… ». Je me vois tentant de lui échapper, je me remémore le chemin parcouru pour arriver dans sa cave….


Il m'attrape le poignet gauche, le monte au-dessus de ma tête et le plaque contre le montant en bois. D'un coup sec il referme le bracelet de métal qui s'y trouve et y glisse une clavette. Je suis immobilisée d'un bras. La terreur se dispute à l'excitation. Il fait de même avec mon poignet droit. Ce faisant il se retrouve très prêt de mon corps. Nos lèvres ne sont qu'à quelques centimètres, je sens son parfum « Habit Rouge ».

Je regarde la boucle d'oreille qu'il porte à gauche, un petit anneau en argent ou titane. Je réalise que nous n'avons jamais été aussi proche physiquement. Ça ne dure qu'une ou deux secondes mais le moment est intense, enfin pour moi en tout cas…
Il se baisse, m'attrape la cheville gauche, et la fixe elle aussi dans un bracelet de métal. Je remarque qu'il ne m'a pas fait ôter mes bas ni mes chaussures. Un brin de fétichismes peut être ? Puis c'est autour de la cheville droite. Me voilà épinglée comme un papillon. Cependant, je suis un peu moins angoissé. La douceur avec la quelle il a procédé, me rassure quelque peu.


Il s'écarte, profite du spectacle quelques instants. Je dois valoir le coup d'œil, sans prétention aucune, attachée sur une croix en X, nue, en bas et talons hauts. Il sourit : « Tu apprécie ? » me demande-t-il.
- Oui Monsieur Stéphane, et je crois bon de rajouter nerveusement : « Et j'en ai un peu honte… »
- Honte ? C'est très bien ça. Tu es là en partie pour ça non ?
Ça question n'appelait pas de réponse, une simple constatation de ce que je suis et ce que je désire.
Il se rend devant son râtelier et en décroche un gros objet. Un gros manche blanc, de la longueur de presque un avant bras, avec à son extrémité un fil électrique et à l'autre une grosse boule, blanche également.
- Je te présente le Hitachi Magic Wand. Chez la majorité des femmes, et même chez certains hommes, c'est l'orgasme assuré en moins de 3mn. Tu connais ?
Jamais vu un truc pareil. Et j'ai du mal a savoir comment ça fonctionne. Va-t-il m'introduire cette grosse boule de la taille d'une pomme ?
- Non Monsieur.
- Ah, une croix. Tu as oublié Stéphane à la fin de ta phrase.
Et merde, quelle conne je fais.


- Oui Monsieur Stéphane, excusez-moi pour cet oubli.
En fait, j'ai bien intégré qu'il faille que je répète cette sempiternelle phrase chaque fois que j'ouvre la bouche, mais je là je l'ai omise volontairement, car répéter chaque fois le « Oui ou Non Monsieur Stéphane » est assez lourd à dérouler systématiquement. Mais j'imagine que c'est là qu'est le piège. Il referme le petit carnet dans lequel il vient de mettre ma seconde croix.
- Le Hitachi Magic Wand, disais-je, va devenir ton meilleur ami à compter d'aujourd'hui. Je vais te le fixer à la jambe et on va voir combien de temps tu tiens.
Il attrape un rouleau de film plastique transparent, me colle son Hitachi machin-truc contre l'intérieur de la cuisse gauche, la boule contre ma vulve et mon clitoris, et il commence à le fixer avec son rouleau de plastique. Ce n'est pas très commode car à chaque fois qu'il passe derrière ma jambe je dois me contorsionner pour la fléchir afin qu'il ait la place de faire tourner le rouleau autour. Il serre autant qu'il peu, et l'appareil me rentre dans les chairs. Au bout de quelques minutes, j'ai la jambe sous cellophane depuis le genou jusqu'à l'aine et au dessus de la hanche. Il rajuste son objet magique en le plaquant un peu plus et le branche.
- Bien, t'es prête me demande-t-il ?
- Oui Monsieur Stéphane
- Donne-moi un mot d'alerte.
- Pardon, Monsieur Stéphane ?
- Donne-moi un mot, qui sera pour moi le signal que tu es arrivée au bout de tes limites. Ça sera une convention entre nous. Un signal d'alarme pour que j'arrête tout…
- Ha, oui, je vois… Heu…
Je réfléchis aussi vite que je peux. Je cherche dans mes passions, un mot. J'ai trouvé : « Aprila ! » m'exclamais-je… Oui j'aime la moto…
- Aprila, très bien. C'est noté. On y va…


Et il actionne l'interrupteur placé sur l'appareil…
Oh mon dieu. Dès la première seconde, je lâche un cri, et je crois bien que ma bouche ne s'est plus tu jusqu'à ce qu'il daigne éteindre son appareil. Quelles sensations. Comment dire… Je me sens branchée sur du 3000 volts. Autant vous le dire tout de suite, je n'ai jamais explosé de cette façon dans les bras d'un homme. C'est soudain, brutal, électrique. Mais d'une volupté inouïe. Je ne saurais vous dire mon ressentit avec des mots. Rien à voir avec mes plaisirs habituels ou la déflagration s'annonce progressivement, où elle monte lentement, se fait désirer, va crescendo avant de gonfler et de vous remplir de bonheur.

Là c'est tout de suite l'explosion, absolue, colossale, titanesque… Et ça dure, ça dure… En fait, ça ne s'arrête tout simplement pas. C'est proprement monstrueux comme plaisir, purement diabolique. J'ai l'impression qu'une machine est branchée directement sur mes sens et les pousse au maximum de leurs capacités d'absorption. Un premier orgasme me foudroie littéralement. Je m'entends gémir et crier. Je me sens me tordre de plaisir, ou de douleur, je ne sais plus. De suite après cette première déferlante de jouissance, la douleur se manifeste.

Pas vraiment une douleur en fait, plutôt une gêne, intense, immense, qui fait que, plus que tout au monde, je souhaiterais que ce truc s'arrête. Mais non, ça continue. Je me débats pour arracher au moins une main à son lien, afin de me débarrasser de cette machine qui m'irrite au plus au point. Puis subitement le plaisir jailli à nouveau. Je crois bien que je pleure… Sans préambule, il grandit, jusqu'à occuper tout mon esprit et tout mon espace. Je me sens à nouveau ravagée, passé à la moulinette, renversée de béatitude. S'en est trop. J'explose de nouveau, en un millier de morceaux qui se répandent dans tout mon être. Ce que c'est bon… C'est merveilleux…


Dans la seconde suivante se pointe à nouveau la gêne physique, plus vive, plus soutenue, plus intolérable. Et à nouveau je me tortille de plus belle pour mettre fin à se supplice. J'en ai mal dans ma chair, dans mes parties intimes. Je n'en peut plus, je lâche un « Aprila ! » moitié riant, moitié pleurant.
Ça s'arrête de suite. Pfiouuu… Je ne peux m'empêcher de lâcher un soupir de soulagement. Ma tête retombe sur ma poitrine…. De toute ma vie je n'ai jamais rien ressenti d'aussi intense, d'aussi terrifiant. Le gars qui a inventé cet objet devrait être décoré, ou fusillé, c'est selon.
- Bon, pas terrible comme résistance. La voix de Monsieur Stéphane porte un je ne sais quoi d'amusé dans son ton. Mais on va poursuivre. Tu vas t'y faire. Elles s'y font toutes…
- Oui Monsieur Stéphane… Pour le coup je ne sais pas quoi dire d'autre…


Il retourne vers son râtelier et en décroche deux petites pinces à seins. Il accroche un petit poids en fonte noire, à chacune d'elle, et revient vers moi. Et sans surprise il m'attrape mon seins gauche, serre le téton et y accroche la première pince. Il fait de même avec l'autre.
Petite douleur supportable. Il donne de petits coups de la main pour faire balancer les poids, je grimace légèrement.
- Bien. Reste là je reviens….
Comme si je pouvais faire autrement…
Il quitte la cave, et je l'entends monter les escaliers.

...Je suis dans la cave d'un homme que je n'ai rencontré que deux ou trois fois, nue, attaché à une croix, et avec des poids au bout de mes seins. Ça fait déjà plusieurs minutes qu'il m'a laissée là, après ma première rencontre avec un Hitachi Magic Wand. Quel engin… Une machine de dément.

J'ai encore du mal à m'en remettre, alors que je me demande depuis combien de temps il est parti. Les poids commencent à se faire sacrément sentir au bout de mes tétons. Si au début, je tentais de me dévisser la tête pour apprécier l'intégralité de la pièce, maintenant j'évite de bouger car le moindre balancement de ma poitrine me rappelle à l'ordre douloureusement.

Cependant j'ai pu apercevoir une petite porte supplémentaire à l'opposé de celle des escaliers, ainsi qu'un fauteuil, façon club dans un coin.

Le temps s'écoule lentement. Je constate que Monsieur Stéphane n'est pas un mort de faim. En effet combien d'hommes n'auraient pas tenté d'abuser de la situation de suite. Lui, non, il se contente de m'explorer, cérébralement parlant j'entends. Pas un geste déplacé, pour m'introduire un ou plusieurs doigts, ou tout autre chose…Il ne semble pas se préoccuper de son propre plaisir. A peine s'il a effleuré mon sexe du bout de l'index. Il doit être rompu à toute épreuve, ça doit être la routine pour lui. Une petite chienne de plus à dompter.

Tout à coups, je me prends à éprouver une vive jalousie à l'encontre des soumises qui ont croisé sa route auparavant. Car, à n'en pas douter, je ne suis pas la première. Il n'y a qu'à voir avec quelle maitrise il mène son sujet, et s'il fallait une preuve supplémentaire, l'ameublement de sa cave parle de lui même. Je ne serais qu'une salope de plus à passer dans son pétrin. Pourquoi cet élan de jalousie ? Nous ne sommes rien l'un pour l'autre… Tout ça n'est qu'un jeu ma jolie, rien de plus. Prends-le comme tel.

J'entends du bruit. Il descend les escaliers, il revient… La porte s'ouvre. Il vient se planter devant moi.

- Alors, prêtes pour une seconde manche ?

Quoi ? Oh Non ! Pas ça… Pitié pas ça… Je ne sais pas si je pourrais endurer une nouvelle vague.

- Pardon ? Je n'ai pas entendu, s'amuse-t-il….

- Oui… Oui Monsieur Stéphane.

Ais-je le vraiment choix ?

Déjà il tend la main vers l'appareil, et s'est repartit. Aussitôt je décolle. Les vibrations de cet engin de malheur m'arrachent littéralement de mon corps et me propulsent au-delà de toutes sensations. C'est inouï. Le bruit de l'appareil, associé à ses fréquences ultra rapides, sourdes et régulières, me transportent d'extase. Aussi rapidement que la première fois, un Hiroshima me terrasse. Suivi de cette désagréable sensation négative. Cette fois la phase gêne intense dure un peu plus longtemps que les deux fois précédentes. Je grimace, je me tords, je geins. Mais rien n'y fait, tant que je ne lâche pas le mot magique, ça continue. Et je ne veux pas le lâcher. Pas comme ça, pas sans avoir résistée au maximum. Je veux lui montrer de quoi je capable. Je serre les dents.

Ça y est, le plaisir revient. Toujours aussi intense, aussi vigoureux. Il se dégage de ces sensations quelque chose de bestial et de raffiné à la fois. C'est d'une telle force, d'une telle puissance… Sans crier gare, l'orgasme surgit encore une fois. Dans la même seconde, tantôt je me cambre à m'en faire péter la colonne vertébrale, tantôt je me recroqueville sur moi-même, enfin autant que mes liens me le permettent. Je sais que je continue à crier, à geindre, à gémir, même si je ne m'entends plus.

Et puis revient encore cette nauséeuse sensation qui vous donne envie de vous arracher la peau pour vous en débarrasser. Et ça recommence. Le cycle reprend avec une phase désagréable de plus en plus longue et des orgasmes de plus en plus courts. Je ne tiens plus les comptes, je ne sais plus où j'en suis. N'existent plus que ces vibrations infernales, ces hurlements et ces larmes qui coulent sur mes joues. Je suis en enfer, ni plus ni moins. C'est tout à la fois insupportable et délectable…

- Aprila ! Aprila ! Lançais-je à bout de force.

Tout s'arrête.

- Un peu mieux cette fois ci. Bon on va passer à autre chose, si tu veux bien ?

Ah ? Pourquoi, j'ai mon mot à dire ??? Nouveau ça…

- Oui Monsieur Stéphane. Ma voix n'est qu'un murmure.

Il me délivre avec autant de délicatesse qu'il m'a attachée. Avec une paire de ciseaux à bouts ronds il libère ma jambe du cellophane. Elle est trempée de sueur, et lorsqu'il prend le magic wand, mon entre jambe ruisselle littéralement sur mes jambes.

Il pointe un index vers le sol, en faisant claquer ses doigts. Je ne le sais pas encore mais ça sera là, l'ordre le plus fréquent auquel j'aurais à obéir à l'avenir. Un simple doigt tendu vers le sol et un claquement. On ne peut plus explicite me direz-vous…. Je tombe à genoux et me met à quatre pattes. Il garde ma laisse en main, bien évidement.

Il va s'asseoir dans un fauteuil posé dans un coin de la pièce. Il s'installe, les jambes écartées et commence à dégrafer son pantalon. Ah, quand même me dis-je, il n'est pas si différent des autres finalement.

Il sort son engin, pas encore en érection. Il se met à l'aise, puis tire sur ma laisse.

- On va voir comment tu t'y prends pour contenter ton Maitre.

Bon là, au moins, pas la peine d'explications, je sais exactement ce qu'il attend de moi. Je me cale entre ses genoux, approche ma bouche de son gland et tends la main…

- Non, non sans les mains, s'il te plait… Me rappelle-t-il à l'ordre. Uniquement ta bouche.

Bon, très bien, allons-y. Je sors ma langue pour soulever son sexe que j'enfourne d'abord avec une feinte hésitation, puis que j'engloutis littéralement. Je commence mes va-et-vient, lentement en jouant de la langue autant que je peux. Petit à petit sa verge grossi et se raidit. C'est déjà ça, il n'est pas insensible à mon expérience. Je pense que je franchirais haut la main ce test…

Facile après tout quand on est une fille moderne ; je veux dire, quelle fille de nos jours ne sait pas sucer correctement son homme ?

Je déploie tout mon art, usant de ma langue et de mes lèvres avec une attention redoublée. Inutile de vous préciser que cet exercice, dans la position où je suis, tenue en laisse, m'excite au plus au point. J'y prends un réel plaisir, et je ne suis pas la seule apparemment. Même s'il n'en laisse rien paraitre, pas un soupir, pas un spasme, Monsieur Stéphane semble apprécier la chose à en juger par la taille de son engin.

Arrive l'indissociable main posée sur la tête, liée indéfectiblement à ce genre d'activité. Il y met même les deux. Il apprécie le coquin. Bien sur comment pourrait-il en être autrement ? Mais il se met à appuyer avec puissance et force sur ma tête. Là, je commence à émettre des gargouillis tandis que je m'étouffe à moitié. J'esquisse le geste d'envoyer les mains pour me dégager mais aussitôt :

- Sans les mains je t'ai demandé… Allez, avale autant que tu peux…

Il relâche sa pression et j'en profite pour souffler. Je dégage son sexe de ma bouche à moitié en toussant et en soufflant.

- Allez ne te laisse pas distraire, continues….

- Oui Monsieur Stéphane.

Et je m'y remets. Passent quelques secondes et de nouveau la pression sur ma tête, cette fois il fait ça si soudainement qu'il m'enfile jusqu'à la garde, si je puis dire. Mes lèvres en viennent à toucher son pubis et ses testicules. J'ai immédiatement un réflexe vomitif et un rejet de la tête en arrière. Il laisse faire. Un long filet de salive épaisse me relie à sa hampe dressée. J'en ai les yeux qui pleurent, encore… Il me permet quelques secondes de répits, puis claque des doigts en désignant sa verge.

De nouveau, je m'attelle à la tache, le menton souillée de ma propre salive, les joues humides de mes propres larmes et la nouvelle conviction que le test ne sera pas si facile que ça à passer finalement. Cette fois je m'attends à la pression, je résiste un peu, mais un coup d'œil sur le visage de Monsieur Stéphane me ramène à plus de docilité. Son gland heurte le fond de ma gorge une ou deux fois, je ne saurais le dire. Mon estomac se retourne. Je sens son contenu remonter. Je me dégage portant les mains à ma bouche, en ayant des sursauts de renvois. Dans le même temps je me relève. Pas par défi, ni rébellion, c'est juste que j'éprouve à ce moment là un irrésistible besoin de me mettre debout. De toute façon, là tout de suite, je ne peux pas continuer.

- Va te rincer la bouche dans la salle de bain. Par là… M'indique-t-il d'un geste.

Toujours une main devant ma bouche, je franchis la porte indiquée et pénètre dans une petite salle d'eau. Elle est propre est bien agencée. Je crache dans le lavabo et me rince plusieurs fois la bouche. Un bref coup d'œil dans le miroir me fait entrevoir une créature que j'ai toujours rêvé d'incarnée secrètement. Misérable, certes, pitoyable, surement mais quel bonheur d'être enfin cette femelle obéissante au visage marquée de longues coulures de rimmel, aux yeux rougis et au menton maculé de bave. Je m'observe. Je me trouve belle et, paradoxalement, terriblement rebelle. Oui je sais, je suis en train d'obéir aux ordres d'un pervers qui se comporte en Maitre absolu, mais malgré tout, avoir osé franchir le pas, être là de ma propre volonté, me fait me sentir rebelle et farouche face au monde entier. C'est comme ça. Des fois il ne faut pas chercher à comprendre. Je me rince le visage et retourne auprès de mon Maitre.

- Ça ira pour aujourd'hui, contente toi de finir ce que tu as commencé et montre moi ta dévotion comme il se doit.

Je me remets en position, et recommence à lui prodiguer une fellation appliquée et volontaire. Cette fois pas de main sur le sommet du crâne, il me laisse procéder.

Après de longues minutes, je sens enfin des spasmes annonciateurs de plaisirs. Il se répand en moi, en longues giclées épaisses et chaudes. Enfin...

Suis plutôt satisfaite de moi. J'avale d'une gorgée sa semence. Il le remarque : « Les prochaines fois, je veux que tu ouvres la bouche et attendes mon ordre pour avaler. C'est bien compris ? »

- Oui Monsieur Stéphane.

- Bien, je crois que tu as ton compte pour aujourd'hui. Alors de petits exercices à faire chez toi. Tu as un gode ?

- Heu… Non Monsieur Stéphane.

C'est vrai je n'en ai pas. J'ai quelquefois pensé à en acheter un mais jamais franchi le pas, faut dire que je suis rarement restée seule ses dernières années.

- Pas grave tu vas t'en acheter un. Ne prend pas un gros, hein, n'aie pas les yeux plus gros le ventre. Ça sera pour t'entrainer à gober une bite jusqu'à la garde. La prochaine fois que l'on se voit, je veux sentir de nets progrès. Compris ?

- Oui Monsieur Stéphane.

- Autre chose, tu t'es déjà faite sodomiser j'imagine ?

- Heu… Oui Monsieur Stéphane.

- Alors entraine aussi ton petit trou à recevoir du gros. Parce que la prochain fois tu vas déguster. Que tu ne t'appelle pas Orifice pour rien quand même….

- Oui Monsieur Stéphane.

- Allez rhabilles toi et files.

- Oui Monsieur Stéphane… Je …

- Si tu souhaites émettre l'hypothèse de prendre une douche, c'est non. Tu sortiras toujours de mes séances en l'état, comme tu les finis, et estime toi heureuse que je ne t'oblige pas à te rhabiller dans la rue cette fois ci.

Le coup est rude mais je m'estime contente d'avoir eu l'opportunité de me rincer au moins le visage. Je me fais la promesse de prévoir des lingettes pour mes prochaines séances. Je renfile mes vêtements, entretemps il est déjà monté. Je le suis quelques secondes après.

Il est dans le salon un verre à la main.

- En revanche si tu veux boire quelque chose c'est avec plaisir, me dit-il en levant son verre.

Bah, pourquoi pas…

- Oui Monsieur Stéphane.

- Que veux-tu ?

- Heu... Je ne sais pas. Rhum blanc ? Vous avez ?

- …Monsieur Stéphane, vous avez oublié Monsieur Stéphane ? Me corrige-t-il en attrapant son petit carnet.

- Oui pardon, Monsieur Stéphane.

- Oui j'en ai, me répond-il en notant une croix de plus.

Il ouvre un vieux meuble empli de diverses bouteilles, il décroche un verre de son support et me sert.

- Glaçons ?

- Oui monsieur Stéphane. Et un peu de coca s'il vous plait….

- Ha… Un cuba Libre donc, avec une rondelle de citron vert peut être ?

- Oui Monsieur Stéphane, merci.

Il quitte la pièce pour se rendre dans sa cuisine j'imagine. J'en profite pour jeter un œil alentour. C'est stylé, meublé avec gout, que du beau bois et quelques magnifiques peintures accrochées aux murs. Je reconnais le style inimitable et hyper coloré de Zanella, grand peintre provençal contemporain. Ainsi qu'un Kandinsky. Est-ce un original ? Je m'en approche pour vérifier.

- Ce n'est pas un original, mais une fort belle copie cependant. Il est revenu et me tends mon verre.

- Mais vos Zanella sont des originaux eux ? … Monsieur Stéphane ? M'empressais-je d'ajouter.

- Oui mais il est plus dans mes moyens. Tu t'intéresses à l'art ?

- Comme tout le monde, Monsieur Stéphane.

- Ha... ??Tu sais cuisiner ?

- Oui Monsieur Stéphane.

- Bien… Ou plutôt bien ?

- Plutôt bien, Monsieur Stéphane.

- Parfait, à l'occasion je t'embaucherais pour un diner entre amis. Tu feras la cuisine et le service. Ça sera parfait…

- Oui Monsieur Stéphane.

Oui j'imagine déjà le genre de service…

Nous discutons de choses et d'autres comme si il ne s'était rien passé dans cette cave. C'est assez surréaliste en fait comme situation. Je découvre un homme courtois et sociable en dehors de ses activités très privées. Cultivé aussi. Il a l'air d'être une source inépuisable sur l'histoire de la région et j'apprends de sa bouche que le secteur de Saint Laurent des Arbres fut sur le devant de la scène à de nombreuse reprise durant l'ère romaine, notamment lors du franchissement du Rhône par Hannibal et ses éléphants non loin de là. Il me parle également de son église fortifiée, son donjon médiéval et du Camp des Césars, plateau voisin, où de nombreux vestiges du néolithique furent découverts.

Bref nous avons une discussion tout ce qu'il y a de plus mondain. Je trouve ce changement d'attitude assez déstabilisant pour tout vous dire. D'abord il m'annonce froidement que je n'ai pas droit à une douche, pourtant amplement justifiée, et l'instant d'après il m'invite à prendre un verre et à deviser avec lui comme si de rien était.

Serait-ce une sorte de sociopathe ?

Une soumise peut elle avoir ce genre de rapport avec son Maitre ?

Bof, après tout, qu'est qui empêche un petit moment de détente après l'effort… ?

Je finis mon verre, il m'en repropose un, mais je décline. Il me faut y aller maintenant, l'après midi est bien avancées et je sors ce soir.

Encore une fois, je m'interroge sur le protocole à suivre, comment prend-on congés de son Maitre ? Comme toujours il semble lire en moi comme à livre ouvert.

- La bise me semble de rigueur après ce qu'on vient de partager, dit-il en souriant.

Je m'approche en lâchant un « Oui Monsieur Stéphane » confus et inaudible et je tends ma joue. Une fois nos au revoir échangés, je sors dans son jardin et me dirige vers le portail. Alors que je rejoins ma voiture, je ne peux m'empêcher de réaliser ce que je viens de faire. « Ça y est » me dis-je dans ma tête, « Tu es une bonne petite esclave bien docile et obéissante », et cette simple pensée m'emplit de joie et de bonheur.

J'aimerais déjà être à me prochaine séance….


A suivre....



  • Beau texte, bonne ambiance de lecture en suivant les aventures d'Orifice dans son monde de soumission. La suite devrait être aussi palpitante ? à quand ?

    · Il y a plus d'un an ·
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    tramber

  • Oui, justement j'aimerais connaître la suite de cette relation.
    Où en êtes-vous actuellement ?

    · Il y a plus de 2 ans ·
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    hermes39

  • J'ai trop aimé !! A quand la suite ??

    · Il y a presque 7 ans ·
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    isabelle21

  • super texte, est ce que tu as eu une autre séance depuis?
    en tout cas tu écris très bien, je suis moi même soumise alors je comprend tout a fait les sentiments que tu évoques..
    c'est une chance de trouver un bon maitre!

    · Il y a plus de 7 ans ·
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    pomponette

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