La belle endormie

florentin

Ecrit le 16/12/2010 par Florentin Mullins

Par une matinée près chaude le jour de l'équinoxe d'été, les forces cosmiques sont à leur zénith.

 

tu es nue allongée sur le lit 

une jolie muse endormie

je frémis
dans la pénombre, ton corps dessine des vagues immobiles
les rayons du soleil jouent avec les volumes de ton anatomie fragile
les jeux d'ombres et de lumière le rend mobile
sur ta peau blanche deux cercles se détachaient de façon subtile
un triangle noir comme posé sous ton nombril
il est là comme un vigile
Je sens ton corps s'éveiller aux sens
le calme n'est qu'apparence
c'est une évidence
tu sens ma présence
dilemme érotique
L'amour est mystique
Regarder
Effleurer
Toucher
Caresser
Embrasser
Pénétrer
je décide de bouger prudemment
au passage tu me saisis puissamment
tu poses un doigt sur ma bouche … chut
tu me chuchotes à l'oreille
...

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