La Casta
Terra Trema
Si j'embarque une nana chez moi c'est claire, c'est pour la tirer. Sinon je peux rester avec des copains. Un verre ou deux et on rigole bien. Y avait une, pas moche, ma foi, nichons comme ça et tout mais elle me parle bouquins. Une nana qui me parle bouquins ça me fait chier. Avec la Casta pas de problèmes. Elle connaît rien de bouquins. La dernière chose qu'elle a lu c'était son billet pour Londrès, gagné au loto à Bagneaux. C'est à cause de ce voyage qu'on l'appelle la Casta, sinon elle c'est Nadine. Elle aussi nichons comme ça. Et puis elle sais pourquoi je l'amène chez moi, quand elle n'est pas chez Georges, ou avec le nouveau, un conard de garagiste, Hubert qu'il s'appelle.
Quand on se fout à poile, avec la Casta, putain, y a de quoi se régaler. Je lui dis de marcher pour regarder ses fesses bouger, ses seins se balancer. Elle rigole comme une folle. Quand je la pelote et même quand je la tire j'aime la mater.
Elle à genoux tient mon machin et me taille une pipe. J'adore comme elle s'y prend mais, putain, je ne vois rien. Et même que je lui dis :
- Je vois pas tes nichons !
Elle hausse ses épaules, comme pour dire :
- Que veux tu que je te dise !
Et en plus, en ce moment elle peut rien dire. Vrai. Je lève la voix comme si elle était aussi sourde comme muette . Pour le moment.
- Tu sais bien que j'aime mater tes seins !
Elle s'éloigne, les soulève, les fait balancer.
- Ah non, ne la lâche pas !
- Mais faut savoir ! T'as qu'a faire une photo de mes nichons et tu la regardes quand je te la suce !