La dame de l'homme

Farhan Mahamoud

Benadir va vivre une vie entièrement chamboulée à sa rencontre avec la magnifique Andira. De l'attirance brûlante qui existe entre eux naîtra une romance, à la fois puissante, érotique et malsaine.

Il y a des jours comme ça où cette question, qui me fait peur me paraît de plus en plus justifiée. Pourquoi j'ai tant de mal avec les femmes ? Chaque fois que je pensais que ça marchait avec une d'entre elles, je ne me donnais pas la peine de faire le nécessaire pour que ça dure.

Je viens d'avoir vingt-trois ans, les études universitaires derrière moi. Je m'apprête à entrer dans la vie active et je suis toujours célibataire, une chose qui m'effraie considérablement et que je ne sais pas apprivoiser. Pourtant, je ne suis pas du genre coincé, mais extrêmement, bon vivant, ouvert sur le monde. Un cercle d'amis extra-large, qui me permettrait sans-souci de rencontrer un nombre très important de filles. Mais je préfère à cela, les rencontres inopinées et surprises. Je ne me vois pas entré en relation avec une de mes connaissances, cela me paraît sans grand intérêt. Je privilégie apprendre sur celle que je courtise à travers les conversations que nous mènerons.

Ça fait déjà presque six mois que ma dernière copine m'a largué. Ça commence à dater, j'en suis bien conscient, mais je repousse à sortir en boîte ou faire la fête tous les jours, pour pouvoir faire des rencontres. Ce n'est pas que j'aie peur ou un truc du genre, mais ce que je suis à fond dans ma démarche de trouver un emploi. Je passe toutes mes journées, depuis quelque temps à faire des entretiens ou déposer des CV. Parce que ce que dans mon pays, les publications d'emplois ne sont pas encore à l'heure du numérique. Tout se fait à l'ancienne, annonce dans les journaux.

Ce matin du lundi 9 avril, y ressemble autres jours de la semaine, sauf qu'aujourd'hui, mon rendez-vous va se dérouler au ministère de l'Économie. Pour un entretien dont j'espère, va découler un job. Je suis stressé comme jamais, plus pur que le jour de la présentation de mes mémoires. J'appréhende ce qui adviendra de cet entretien et comment je vais me comporter.

Vais-je être à la hauteur et me donner le moyen de décrocher ce travail ?

Pour ne pas arranger les choses, je ne sais pas trop quoi mettre, mon dressing me parait comme celui d'un inconnu. En plus de ça, il y a mon colocataire qui me met la pression.

- Mec, tu as intérêt à te mettre sur ton 31 aujourd'hui, c'est un jour très important. Ce n'est pas comme si un poste de fonctionnaire se libérait dans notre petit pays à chaque lever du soleil. Il faut que tu déchires. Tu dois être dans ton élément, il ne faut pas que tu perdes tous tes moyens devant ces gens-là.

Lui c'est ce genre de personne, qui passe leur temps à donner de leçon. Qui, par essence, savent mieux que tout le monde comment il convient de se comporter face à toutes les situations

Il ne se priva pas de rajouter une couche tirée des pensées qui pullulait dans son farfelu esprit.

- À mon avis, tu ne devrais pas trop t'en soucier. Il te suffirait de demander un boulot très bien payé à ton patron de père, qui possède le plus beau bureau de toutes les entreprises du pays. Toute en verre, avec une vue imprenable sur la belle plage du pays.


Il n'avait pas tort sur ce point. Ma famille appartient à la classe la plus nantie du pays. Mon père dirige la plus grande compagnie de bus de transport en commun du pays. Une société qu'il a bâtie juste après la naissance de son premier enfant.

Ma sœur aînée Milda, cinq ans plus que moi. Un genre de fille déjantée, très décomplexée qui ne fait que se fiancer tous les ans avec un nouveau mec chaque année. Même si elle ne sait pas garder un seul homme assez longtemps dans sa vie, comme moi avec les femmes. Elle ne s'en soucie pas trop. Contrairement à moi qui cherche à tout prix à comprendre la raison.


C'est vrai que je pourrais être embauché par mon père, comme ma sœur qui dirige la direction financière de la société. Mais il ne veut pas entendre une chose pareille. Il préfère que moi et mon frère cadet se construise par nous-mêmes. Sans avoir besoin de quelqu'un qui nous pistonne.


Il tient à ce que nous soyons comme lui un autodidacte, qui a commencé avec deux bus achetés en hypothéquons sa maison. Il a soulevé ciel et terre pour bâtir cette entreprise, en travaillant sans relâche pour ce qu'il considère comme sa plus grande fierté.

 


- Arrête de dire n'importe quoi et aide-moi à choisir quelque chose à me mettre, tant que tu y es, soit utile pour une fois. Parce que je ne veux pas être en retard ce matin.

- Prends ta chemise blanche que ta sœur t'a offerte pour la soirée du nouvel an. Pour le pantalon et la cravate met juste du noir. Tu ne devrais pas te casser la tête.


Pour ne pas me faciliter les choses, il n'y a pas un taxi à l'horizon. Je dois prendre mon mal en patience, si je ne veux pas que le stress éparpille mon esprit façon puzzle.


J'arrive cinq minutes avant l'heure prévue. Il y a de la sueur qui dégouline abondamment de mon front. Je porte un mouchoir pour m'essuyer le visage et puis je pénètre dans l'immense bâtiment, en me faufilant dans cette jungle de bureau.


Je demande mon chemin à un homme dont je ne sais pas trop s'il était pressé ou si c'était sa démarche. Celui-ci m'indique la direction à prendre sans s'arrêter. J'ouvre le bureau du secrétariat et la première chose que j'aperçois est cette fille. C'était ce genre de bombe que je voyais dans les films à caractère pornographique, qui me faisait saliver à travers mon ordinateur. Que j'imaginais être les plus belles et sexy femmes du monde.
À travers la petite vitre qui me séparait d'elle, je commence à vagabonder par le regard sur sa poitrine généreuse. Puisque je voyais la moitié de ces seins, car ils étaient énormes par leurs tailles, mes préférés.
Le décolleté qu'elle portait ne cachait presque rien. Et même si je ne voyais pas le reste, je m'en foutais grandement.
Il me suffisait de fermer les yeux et de m'imaginer en train de les caresser. À force d'y réfléchir, je sentais quelque chose bouger dans mon pantalon.

J'étais en train de bonder. Honte à moi. Je perdais de vue l'objectif de ma venue dans ce bureau. Il fallait que je me ressaisisse avant de tous foutres en l'air. Je m'occuperai du cas de cette dulcinée plus tard. Je me devais reprendre tous mes esprits.

- Melle, j'ai un rendez-vous. Déclarais-je comme un enfant qui balbutie.


- Votre nom, monsieur ? Me demanda-t-elle. Sans relève la tête en ma direction.
J'étais extrêmement surpris par la situation. Mais je me suis dit qu'elle ne savait pas ce qu'elle ratait. Je suis quand même pas mal foutue et en plus un bon coup.


- Benadir fozi, ma très chère. Répondis-je ?


- Je ne suis pas ta chère ou autre chose, monsieur. Je vous signale qu'on ne se connaît pas. Restez concentré sur ce pour quoi vous êtes là. Rétorque-t-elle avec véhémence. Prenez place sur une de ces chaises et attendez votre tour. Je vous appellerai le moment venu. Répond-elle.


J'ai posé mon derrière sur un fauteuil libre sauf que j'ai remarqué que je n'étais pas le seul. Il y avait presque quatre autre personne qui étais là, pour la même chose que moi. Ce qui réduisait mes chances d'être recruté du début. Cela avait la nature de me rendre perplexe.


Je ressors de l'entretien avec beaucoup d'espoir, du fait que le secrétaire général du ministère m'a précisé que j'avais un profil intéressant et très souhaité. Il me restait plus qu'à croisées les doigts et laisser le temps plus ma bonne étoile faire la part restante des choses.
Je note sur un petit bout de papier tiré de mon sac :

Jamais facile de trouver la jolie fille intéressante (Toi), mais tu as été vraiment trop vilaine avec moi aujourd'hui ! Tu ne verras pas la couleur de mon caleçon !

PS : si ça t'intéresse j'irai faire un tour au bar LEBOUC, ce soir pour goûter les nouveaux cocktails !

Mon numéro est le 77 77 65 31

 

 

Je dépose la feuille que j'ai pliée sur son bureau, et m'assure qu'elle a bien vue. Celle-ci releva la tête pour la prendre que je refermais déjà la porte derrière mot, pour ne pas avoir à s'expliquer. C'était comme joué à pile ou face. Parce que si elle est bonne joueuse, elle va appeler, car une invitation au LEBOUC n'est pas un truc qui se refuse à la légère.


C'est le bar le plus sélect de ville. Pour y enter si on est novice, il te faudra au minimum une réservation deux mois en avance. Alors que moi, je suis un habitué et je possède des places de choix. Mais si jamais c'est une fille coincée et qui ne sors qu'entre amies, ça voudrait dire qu'un long chemin plus que prévu la séparerai de mon lit douillet. Là où la magie opère pour qu'elle goûte au fruit magique.


Lorsque j'arrive chez moi, ou mon coloc Galaad zappe sur les chaînes du câble sans s'arrêter sur aucune d'entre elles. Celui-ci sursauta en entendant ma voix.


- He, tu es déjà de retour ? Alors dis comment tu le sens cette fois ? Raconte. Dit-il ?


- Laisse-moi juste m'allonger, rien ne presse.


- Tu me connais la patiente n'est pas mon point fort. Me rappela -t-il


Je me déchausse et pris place sur le canapé jaune rescapé de notre passage à l'université, sur lequel il était assis.


- Alors ?


- Alors quoi ? C'était un entretien d'embauche comme un autre. Il n'y a rien qui en sort, mais je le sens très bien. Les retours que j'ai eus me conduisent a espéré que ça va marcher cette fois.

- Ok, cool, alors on fait la fête ce soir ? Dis-moi si je dois appeler les gars ? Me demanda-t-il ?


- Oups, j'ai failli oublier.


- Quoi ? Balança-t-il ?


- La secrétaire ! Mon frère


- Raconte mec. Me cria-t-il dessus ?


Il était impatient d'entendre la suite et comme je le connaît, je faisais tous pour l'énerver car il me demandera les moindres détails. Ce que je voulais à tout prix éviter.


- Elle possède une silhouette de rêve, des cheveux d'une beauté éclatante, une poitrine généreuse et un corps à croquer. Si je dois le résumer en un mot : ‘une bombe ‘. Lui précisai-je ?
- Mais encore ?


- Je l'ai invité à prendre un verre ce soir.


- Et elle a dit quoi ?


- Rien, j'ai laissé mon numéro sur son bureau et il faudra attendre si elle appel.


- Nous allons voir du temps, nous en avons assez.


Sur ça, il se met à passer des appels de droite à gauche. Joignant à tour de rôle tous les copains et leurs données rendez-vous pour ce soir.


Galaad, c'est mon meilleur pote. C'est un mec joyeux et heureux à tout moment. Nous étions ensemble au lycée, copains de chambre à l'université et depuis, on se quitte plus.
Rien ne le dérange, comme par exemple sa profession : il est Escort boy. Sauf que ce soir si jamais elle appelle, je ne veux pas l'avoir dans les pattes. Je dois tout faire pour m'en débarrasser.

 


- He Gal, tu n'as pas tes concubinages ce soir ?


Faisons la sourde oreille, il continua à fixer l'écran de son téléphone. Mais ce n'était pas avec moi qu'il allait jouer ce petit jeu.


- Yo mec, tu ne vas pas vendre ton corps aujourd'hui ?


Cette fois, il avait bien entendu. Celui-ci me regarda et me fait savoir qu'il ne faisait pas des choses pareilles.

- Tu veux dire que tu ne fais pas le gigolo ?


- Écoute Benadir, je suis un Escort. J'accompagne les femmes seules et fortunées, je ne me prostitue pas. Tu confonds deux choses bien distinctes et en même temps, tu m'insultes.


- Non, j'ai compris, c'est juste une façon de détourner un emploi vieux comme le monde et de le rendre plus estimable au regard de la société.


- Tu cherches toujours le ‘vice' là où il n'y en a pas ! Il y a des codes et une éthique à respecter.


- Comme quoi le pro ?


- L'intimité et les sentiments ne font pas partie du contrat.


- Tu veux dire que tu n'es pas obligé de coucher avec ses femmes ?


- Monsieur, laisse-moi te dire que mon rôle consiste juste à accompagner ses belles femmes. Qui sont des fois riches, veuves, divorces et en même temps belles a des soirées contre une bonne paye.

- Juste ça ? Tu ne fais que ça ?


- Écoute grâce à ça, je gagne plus qu'un fonctionnaire


- Touché !


Il avait l'air amusé, on me disant cette dernière partie. Pour ne pas continuer à débattre avec lui, je m'éclipsai dans la douche, pris un bain bien chaud et m'allongea sur mon lit.
Vers en les environs de dix-huit heures, la sonnerie de mon téléphone me réveilla. Il y avait un message laissé par un numéro, qui n'était pas dans mon répertoire. Il disait :

 

 

          Ainsi soit-il. Je veux voir ton caleçon.

                  Boulevard de la République

                           Rue 12, Maison 192

                                       A 21h

 

Je ne m'y attendais pas, mais c'était la confirmation que moi aussi, je l'intéressais. Sauf qu'il fallait que Galaad ne le sache pas. Sinon il ferait tout pour s'incruster.

Pour ne pas être en retard à mon premier rencard cette fille, je me fais tout beau une demie heure en avance. Je me parfume chouia, car pour moi mettre du parfum, c'est révéler son identité au monde entier. Je file en direction de l'adresse et prends au rond-point un taxi. J'ai hâte de la retrouver, j'imagine déjà la conversation que nous aurons et comment elle va être haletante.


Le taxi s'immobilise pile-poil devant l'adresse et je n'ai même pas vu avec quelle rapidité, j'étais arrivé.

- Monsieur nous sommes arrivés. Me dit le chauffeur


- Ok, klaxonner et laisser le compteur tourner.

Celui-ci s'exécuta et quelques secondes plus tard la porte de la maison s'ouvrit. Je ne croyais pas à mes yeux, voyons la personne qui sortait, j'étais comme dans un rêve. Un teint café au lait magnifique, un corps de déesse en forme XXL comme je les aime, une poitrine abondante, un petit bide, des hanches larges, un gros popotin, des grands yeux noirs en amande, difficile de dire comment est son nez, car il n'est ni pointu, ni gros. ... Sa petite bouche, des lèvres charnues et j'en passe. Elle portait une mini robe bustier en soie rouge et noir.

 Je lui tiens la portière du véhicule comme un vrai gentleman et l'accueil avec un large sourire.

-          Votre carrosse est avancé, mademoiselle

 -          Merci

 Alors qu'elle pénètre dans le taxi, je me permets de suivre son derrière du regard et je sens de la bave dans ma bouche. Je sais que je passe pour un vicieux mais je peux vous assurez que même myope le remarquerais.

 

-          Vous êtes à tomber, ma belle

 -          Je vous remercie, mais j'espère que ce n'est pas à la vue de mon corps que vous me faites ces compliments.

 -          Cela ne m'a même pas traversé l'esprit.

 

Je sais que je mens à cet instant, mais imaginer si j'admettais. Quelle impression donnerai-je ?

 

-          Je ne te crois pas, je sais l'effet que je fais aux hommes.

 

Elle était bien consciente de ses avantages et le faite qu'aucun homme n'y résisterai.

 

Arrivés au bar, je l'invite dans mon espace réserver. Pendant que le serveur, nous apporte des boissons et que nous continuons de papoter. Elle plongea son regard dans le mien longuement, en esquissant un petit sourire. Cela m'a donné l'impression d'être regardée pour la première fois comme un homme par une femme.

Plus le temps passait, plus nous continuons à faire connaissances. J'apprends qu'elle a déjà la trentaine passer, qu'elle a été fiancée et qu'elle la mère d'une charmante petite fille.

-          J'espère que tu ne vas pas te dégonfler maintenant

Elle sait que je ne fais guère attention à la dernière partie de ces informations parce que peu importe son âge ou si elle est mère ou pas, elle m'intéresse toujours.

-          Je ne suis pas ce genre d'homme, moi. Pour te le prouver je ne vais pas chercher a t'embrasse ce soir

 

-          C'est vrai tu ferais ça ?

 

-          Bien sûr tu me prends pour qui ?

 

-          Et moi si je voulais voir ton caleçon parce que je suis venu pour ça, relever ton défi. Ou bien tu as peur de ne pas être à la hauteur.

 

Tu me connais trop mal, ma chère petite maman, tu vas voir ce que tu n'as jamais vu. C'était pour t'abattez que je disais des choses pareilles.

 

-          Moi, peur ? non détrompe toi, n'oublie pas que c'est moi qui te l'es proposer.

 

C'est à ce moment-là qu'arrive Galaad, qui s'est déjà gavé en boisson. Il sent l'alcool de loin, ce qui le met toujours hors de tout contrôle.

-          Te voilà, enfin on te retrouve. Les gars voici le tombeur.

 

Ils s'assisent tous autour d'elle et ce dernier commença à converser avec elle.

 

-          Bonsoir, je suis Gal son meilleur ami. Enchanter

 

-          Enchanter, moi c'est Andira.

 

Il prend sa main et y déposa un baisser, ce qui m'énerva un peu.

 

-          Je te dois te dire que tu es bien gaulée, ma chérie. C'est pourquoi il m'a caché que tu lui avais répondu. Mais tu dois savoir qu'il a été très égoïste en qualificatif sur toi.

 

-          Ce n'est pas vrai, il a pas fait ça ?

 

Elle me fixe du regard.

 

-          Ne l'écoute pas trop, il est à l'ouest.

 

 

Pour couper court à cette discussion qui commençais à me taper sur le système. Je propose à Andira de danser parce que le DJ jouait la chanson qui ambiance mes soirées ce dernier temps. WORK de Rihanna et Drake. On descend sur la piste et commençons à se déhancher grave. Nous n'avons même pas profité jusqu'à la fin de la chanson, que certains mecs sur la piste s'éloignent de leurs partenaires pour se rapprocher et souiller notre espace. Je lève la tête au-dessus de son épaule et je vois l'un d'entre eux se mettre à se frotter à son derrière. Exaspéré par son attitude, je m'arrête de danser et lui signale qu'il ferait bien de retourner de là où il vient. Sauf que celui-ci ne fit rien et s'obstina à continuer. Je ne pouvais pas me laisser faire en la présence d'une fille pareille. Je décide de m'intercaler entre lui et elle.

 

-          Mon vieux, il serait mieux pour toi d'aller voir ailleurs

 

Il resta figé devant moi, me répond qu'elle n'est pas ma propriété et qu'il compte en profiter tout autant que moi.

-          Pour la dernière fois tu arrêtes, si tu tiens à ce que les choses ne tournent pas aux vinaigres.

 

Je commence à plie les manches de ma chemise, qu'elle m'agrippa le poignet et demanda si on pouvait s'en aller. Elle est folle ou quoi, deux fois plus qu'une. Elle ne voit pas le mec qui se tiens devant moi. Je ne fais pas le poids. Un grand gaillard, imposant au visage parsemé de bouton. Un bulldozer

 

Nous sortons de la boite en rire.

 

-          Que ce que tu allais faire, te battre pour moi ?

 

-          Bien sûr, c'est normal. Une fille comme toi ne cours pas à chaque coin de rue. Tu es une perle rare dont il faut prendre le plus grand soin et la protéger. Et ce que tu as vu, ce n'est rien. J'aurais fait plus que ça pour toi.

 

Sur ce mot, elle posa un baiser sur mes lèvres. Nos langues on échanger de tour. Sa bouche avait le gout de vanille. J'étais conquis.

-          Je peux te dire quelque chose ? me demanda-t-elle

-          Oui je suis tout oui.

Elle se met dans un fou rire. Ou c'est vrai que le sexe rend fou.

-          Je veux que tu me prennes ce soir. Je veux te sentir en moi. Peux-tu faire ça pour moi

Signaler ce texte