La décence m'oblige au silence

minuitxv

Dans son regard lacrymal, je perçus une vague scélérate arriver droit devant, froide, sale et meurtrière.

La lutte commença.

Enveloppée dans un drap de soie blanche, sa fragilité retenait d'une main frêle des légions de colère surgies de vies antérieures. Des relents de haine souillaient l'air de germes infectieux. L'enfer vidait les couleurs, et crachait ses ondes vibratoires aux pouvoirs destructeurs.

Dans ce purgatoire, il tentait de se ressourcer aux forces telluriques et cosmiques mais il savait qu'il n'en sortirait pas indemne.

Alors il fit un sacrifice.

C'est ce que je vis ce soir, au détour de son malheur : si la force d'âme est une vertu, le silence est son arme.  Alors il se tut. 

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