La découverte de l'amour

Elodie Gerin

Chapitre sept : Joshua. Apprendre à embrasser avec la langue

J'étais resté toute la nuit éveillé. Annaria n'avait fait que s'agiter et se réveillait en sursaute et je la rassurer en lui chuchotant au creux de l'oreille que j'étais là avec elle et qu'elle était en sécurité et elle se rendormais.

Je regrettais de ne pas avoir frappé ce fumier encore plus fort. Il avait osé s'en prendre à elle. Il avait osé posé la main sur elle. Il avait osé lever la main sur elle laissant une petite trace bleuté juste en dessous de son œil. 

Je regrettais de ne pas avoir frappé ce fumier encore plus fort. Il avait osé s'en prendre à elle. Il avait osé posé la main sur elle. Il avait osé lever la main sur elle laissant une petite trace bleuté juste en dessous de son œil. 

J'aurais pu le tuer pour ce qu'il avait fait. L'image d'elle complètement bouleverser, la blouse déchirer laissant apparaître son soutien-gorge et ses jolis yeux bruns remplis de larme s'était rejouer mainte et mainte fois dans ma tête. 

La colère que je ressentais depuis que je l'avais trouvé dans cet état n'était toujours pas redescendue. 

J'avais agi comme un con avec elle. Après ce qu'elle venait de vivre, j'aurais dû la soutenir, la rassurer et lui dire qu'elle était en sécurité, mais au lieu de ça, tellement aveuglé par la colère que je ressentais à l'égard de ces connards, je lui avais hurlé dessus. Et lorsqu'elle m'avait demandé à deux reprises d'arrêter la voiture et qu'elle était descendue les yeux pleins de larmes en me disant » je rentre chez moi », j'ai regretté de m'être défoulé sur elle. J'ai coupé le moteur et suis sortit de la voiture en criant « Annaria attend !!! » , mais elle s'était mise à courir.

Ce qu'il m'avait encore plus mal, c'est lorsqu'elle m'a repoussé de toute ses forces en m'expliquant son agression. Lorsqu'elle avait commencé à déboutonner les boutons de la veste que je lui avais passée pour la recouvrir, je n'avais qu'une seule envie ; la recouvrir et la prendre dans mes bras et c'est ce que j'avais fait. Ma main caressée son dos et j'avais attendu patiemment qu'elle reprenne un peu ses esprits avant de la faire remontait dans la voiture.

Bref, on ne pouvait pas changer le passer, mais on pouvait améliorer le futur et je savais ce qu'il me restait à faire pour qu'elle me pardonne totalement. Je déposais un baiser sur son front et sorti du lit le plus doucement possible pour ne pas la réveiller.

Je marchais sur la pointe des pieds et sortis de la chambre. Je me dirigeais vers la cuisine et ouvris le frigo. Je pris des œufs et du bacon et quelques oranges dans le bac à fruit.

Quinze minutes plus tard, j'entrais dans la chambre avec un plateau bien garni. Je le déposais sur la table de nuit sans renverser les deux verres de jus d'orange et m'asseyais sur le bord du lit.

Je passais ma main sur son visage que je me mis à caresser pour la réveiller en douceur et cela fonctionna, car elle ouvrit légèrement les yeux.

- Bonjour ma douce. Tu as bien dormi ?

- Mmmm... Bonjour bébé... J'ai bien dormi et toi ?

Je n'aime pas les mensonges alors, je me contente de lui dire la vérité.

- Pour tout te dire ma douce, je n'ai pas du tout fermer l'œil de la nuit. J'ai veillé sur toi et sur ton sommeil qui me semblait très agité.

- Je suis désolé bébé.

- Ne le sois pas trésor.

Elle s'apprêtait à répliquer, mais je lui en empêcher en déposant un doux baiser sur ses lèvres.

- Tu as faim, demandais-je en m'écartant légèrement.

Son estomac répondit à sa place en grondant dans un gargouillis.

- Traite, dit-elle en regardant son ventre.

Je déposais le plateau entre nous de sorte qu'elle est son assiette devant elle et moi la mienne. Nous mangeons en silence. De temps en temps, je surprends ses yeux fixés mes lèvres et je me demande ce qu'elle attend pour entreprendre de m'embrasser.

Elle avala son jus d'orange d'une traite. Se frotta la bouche du revers de la main et me sourit. Un sourire sincère dont je ne pourrais plus me passer. 

Elle était mon oxygène et j'étais celui qui l'a respiré. Je tombais amoureux d'elle un peu plus chaque jour. 

- Je... Je peux te demander un service.

- Demande moi tout ce que tu veux trésor et j'exaucerai tes désirs.

 Elle détourna les yeux et prit ses mains l'une dans l'autre. Elle était nerveuse. J'attendis patiemment qu'elle parle, mais elle ne le fit pas.

- Trésor, demande moi ce que tu veux.
- C'est gênant. 
- Annaria, je ne suis pas n'importe qui. Je suis ton petit ami. Il ne doit pas avoir de gêne entre nous d'accord ?

Elle opina de la tête et alors que je pensais qu'elle ne me dirait pas ce qui lui tenait a cœur, elle le dit d'une traite.

- Apprendsmoiaembrasseraveclalangue

- Il n'y a aucune gêne à vouloir apprendre à embrasser et crois-moi, je vais me faire un plaisir de te l'enseigner.

Je débarrasser le lit et je posais le tout sur la table de nuit.

- Viens là, dis-je en l'attirant à moi.

Je pris son menton entre mon pouce et mon index pour la forcer à me regarder. Ses joues étaient toutes rouges et elle était vraiment craquante lorsqu'elle était gênée.

- Tu vas poser tes lèvres sur les miennes.

Elle se pencha et posa délicatement ses lèvres sur les miennes. Je devais me retenir pour ne pas l'allonger sur le lit et lui faire l'amour pendant des heures.

- Comme ça ?

- Oui comme ça. Maintenant, on va bouger nos lèvres ensemble.

- Comme ça ?

- Mm, oui comme ça, dis-je en aspirant sa lèvre inférieure. Maintenant, tu vas écarter la bouche et je vais caresser ta langue avec la mienne.

Elle écarta ses lèvres et j'en profitais pour m'engouffrais dans sa cavité buccale. Ma langue caressa la sienne en j'entrepris de tourner tout autour de celle-ci. 

Annaria poussa un gémissement et celui-ci se répercuta jusque dans ma queue.

Il fallait que je reprenne le contrôle avant que tout ne dérape. Je mis fin à notre baiser et mes yeux plongèrent dans les siennes rendu brillant dû à l'excitation qui commencer à s'emparait d'elle.

- Comment, c'était, lui demandais-je

- Mouillé, humide, mais très agréable et toi ?

-Délicieux, sensuel et excitant.

- Ça ne te dérange pas que je.. Tu sais que je ne connais absolument rien à tout ça. 

- Pas du tout mon cœur

- Tu n'aurais pas préféré être avec une femme plus expérimentée ?

- Non et puis, j'aime bien t'enseigner toutes ses nouvelles choses pour toi. Je veux bien être ton professeur, mais tu devras être une élève très à l'écoute.

- Ça me va parfaitement. Je serais à l'écoute de tous les conseils. Tu vas tout m'apprendre, dit-elle en me lançant un regard coquin dont elle n'a absolument pas conscience.

- Oui, je vais tout t'apprendre, mais on ira lentement, en douceur. Il est inutile de précipiter les choses, nous avons tout notre temps devant nous.

- Tu aimerais faire ta vie avec moi ?

- J'aimerais bien oui et toi ?

- Je ne sais pas, il est encore tôt pour le dire, mais je suis sûre d'une chose. Je commence à avoir des sentiments pour toi.

- C'est un bon début.

- Je.. Je peux t'embrasser ?

Pour répondre à sa demande, je l'allongeais sur le lit et entrepris de l'embrasser. Durant une grosse majeure partie de la journée, nous nous étions câliné et embrasser. 

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