La découverte de l'amour

Je préparais plusieurs sandwichs en compagnie de Florian, Joshua et Danny. Aujourd'hui, nous avions décidé d'aller faire un pique-nique en pleine nature.

J'avais hâte que la journée commence. Ça promettait d'être amusant. Joshua s'amusait à me mettre de la mayonnaise sur le bout de mon nez et je le badigeonnais de sauce barbecue.

Mon Dieu, on se comportait vraiment comme des gosses parfois, mais ça faisait du bien après tous les événements que nous avions traversés tous les deux. Du coin de l'œil, j'observais Florian et Danny se chamaillait eux aussi.

Bon sang. Quand est-ce que Florian allait se réveillait pour voir à quel point Danny était tombé sous son charme ? Si je vois que les choses n'évoluaient pas d'ici quelques jours, je donnerais un petit coup de pouce à Danny.

Je ne sais pas encore comment je vais m'y prendre, mais j'y réfléchirais plus tard. Aujourd'hui, je n'avais vraiment pas la tête à ça. J'avais envie de profiter de ce moment de calme en compagnie de mes amis, mais surtout de mon chéri.

Une fois les sandwichs terminés et emballer, nous nous occupions de prendre plusieurs boissons différentes et des gobelets que nous mettions dans plusieurs sacs.

Nous montions tous dans la voiture de mon chéri et nous partions en direction du bois d'Havré.

Quelques voitures sont déjà stationnées par-ci par-là, mais nous trouvions assez vite une place.

Je m'apprêtais à prendre le sac avec les bouteilles de coca, mais

Josh me poussa gentiment pour le prendre.

— Et moi, je porte quoi ?

— Ton corps c'est déjà bien assez suffisant.

— Ouais, bon aller on y va.

Nous nous dirigions vers la forêt et au bout de plus d'une heure de marche intensive, nous nous installions sur un banc.

Je m'occupais de sortir les sandwichs, Florian des boissons et Danny des gobelets. Chacun s'occupait de faire quelque chose.

C'était agréable d'être en pleine nature. Loin de toute la pollution. Loin du bruit interminable des voitures des cris des passants. Non, ici s'était le calme plat, l'air frais et le chant des oiseaux qui nous accompagnait.

— On se joue un petit jeu, osais-je demander.

— Quel jeu, me demanda Danny

— Oui, quel jeu mon amour ?

— Que diriez-vous de jouer à gage ou vérité. Juste histoire de s'amuser un peu et de retourner en enfance.

— Je suis partant, dit mon chéri.

— Pareil, disent Florian et Danny en chœur.
 

Nous passions l'heure suivante à se lancer des gages ou vérités. Tout se passait bien jusqu'à ce que Florian dise une connerie.

— Ah au fait, Annaria t'a dit qu'un super beau gosse l'a invité à aller boire un verre ?

Je faisais les gros yeux à Florian et il souleva un sourcil l'air de dire “quoi, j'ai fait une connerie"

— Non, elle ne me l'a pas dit, dit-il en se tournant vers moi.

— Je comptais t'en parler, mais pas ici. Je l'aurai fait plus tard.— Je ne veux pas que tu y ailles !

— Mais...

— Il n'y a pas de "mais" qui tienne. J'ai confiance en toi ma douce, je sais que tu ne ferais rien qui pourrait nuire à notre relation, mais ce n'est pas toujours le cas des autres.

— J'aimerais vraiment y aller car, nous comptions parler de littérature.

Je le voyais souffler et je savais que cette histoire commencer à l'énerver, mais il devait se préparer à ce que je voie d'autres mecs que lui dans la vie. Surtout si mon rêve de devenir romancière se réaliser.

Au lieu de s'adresser à moi, il se tourna vers Florian.

— C'est qui ce mec ?

— Le mec le plus canon et le plus populaire du lycée. Toutes les filles tombent à ses pieds. En même temps il est carrément à tomber par terre.

— Arrête. N'en rajoute pas, dis-je en haussant un peu le ton.

— Pourquoi tu rougis Annaria, me demanda Joshua

— Car, il en rajoute un peu trop. Bon okey, Dante est canon, musclé à souhait, blond aux yeux bleus et le...

— Ça suffit !!! Le débat est clos, je ne veux pas que tu ailles boire un verre en compagnie de ce top model comme tu le dis.

— Je n'ai jamais dit que c'était un top model, m'empotais-je

— Non, mais tu as l'air de mouiller rien qu'en parlant de lui. Je te jure Annaria que si tu vas quand même le voir malgré mon interdiction, tu vas le regretter.

— C'est une menace que tu me fais là ?

— Prends-le comme tu veux.

— Parfait, dis-je en me levant.

J'ai à peine fait quelques pas que deux bras musclés encerclaient ma taille.

Le souffle de Joshua était chaud dans mon cou. Il approcha sa bouche de mon oreille afin que je sois la seule à entendre ce qu'il avait à me dire.

— Soit pas fâché, je te promets de me rattraper ce soir.

Il savait comment s'y prendre pour faire s'envoler ma colère. Je le prenais dans mes bras et nous nous embrassions langoureusement. 

Nous passions le reste de la journée à rire, parler et se chamaillait gentiment oubliant le petit incident qui aurait pu foutre en l'air la journée.