La fièvre amoureuse

Morgane Mulot

Non je ne veux pas, je me refuse.

Mais porte moi, jette moi sur ce lit !

Non ! Je suis confuse.


Mon corps s'agrippe à ta peau,

Ton odeur me nuis, me suit tel un fardeau.


Je ne veux pas de ton amour,

Je veux ta bouche, je veux que tu me touches.

mais sans les mains je suis bien trop farouche.


Alors brusques moi jusqu'à la couche,

J'ai besoin de ta force et de ton ardeur,

Que tu brises l'écorce jusqu'à la chaleur,


Car je cache ma violence dans un drapé de pudeur,

et mon indécence sous bien trop d'honneur,  


Ferme la porte, cherche la serrure !

J'ai envie  de toi et que tu me rassures.

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