La Fille du Printemps

fabian

Où sont donc parties nos chaudes journées printanières ?
Le soleil levant se hissant tout doucement
Annonçant le jour par ses chauds rayonnements
Le froid du matin retournait à sa tanière

Où sont donc maintenant nos ruisseaux miroitants ?
Ceux-là qui sinuaient parmi nos vertes forêts
Auprès desquels s'abreuvaient les discrets furets
Et les oiseaux, sifflant leurs refrains entêtants

Où est donc passée la brise soufflant dans les prés ?
Celle-là qui rafraîchissait nos zéniths pesants
Et caressait nos visages ridés par les ans
Puis menant le ciel vers son crépuscule pourpré

Dans quelles contrées est partie la Fille du Printemps
Elle, dont les cheveux ne sont que fleurs et pétales
Sa venue augure le vert triomphe végétal
Mettant fin au règne blanc de l'hiver éreintant

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