La fin du monde
nawyecky
Il est tôt ce matin
L'orage éclate au grand jour
Enfin on va pouvoir
Enfin on va savoir
La vérité à grands coups de rasoir
A l'aube traînent les derniers
Le jour est venu pour mes guerriers
De partout ils s'infiltrent, ils pénètrent
Ils glissent dans les plis
Venez participer au carnage
Sortez de vos garages
Découvrez le moment du néant
Laissez le s'exprimer dans vos cerveaux dérangés
Il n'est plus temps pour les compromis
S'en est fini des petits arrangements
Rivières polluées, air saturé, métal oxydé
Il n'y a plus à se cacher
Le fond du précipice va déborder
Le compte à rebours a commencé
Ils n'ont plus rien à proposer
Tout est déjà vendu, bradé
Négocier au rabais pour leur survie
Ne leur a pas sourit
Au plus profond ils sont allés
Pour mendier de la pitié
Leur reflet ne leur a pas suffit
Au bout du bout ils se sont retrouvés
Ecoutez, j'aime ce moment
Plus un bruit, la vie s'est arrêtée
Dernier sursaut avant de comprendre
Il n'est plus temps de se sauver
Stoppez un instant, appréciez le figé
Voyez la douceur disparaître à tout jamais
Sachez retrouver vos souvenirs
Avant qu'ils ne s'évaporent au milieu des morts
Aucun de vos dieux ne pourra vous secourir
Vous allez voir que vous n'aviez pas tort
Vous faisiez bien de craindre le mot fin........
Debout, c'est l'heure
Gangster mes frères
Dealer, violeur, tueur, branleur
Banquier, trader,
Allez, bougez, sortez,
Répandez autour la frayeur
Ça résonne, ça détonne, Camden
Propage, diffuse, démissionne
Brûle l'ombre sans image
Ecrase tout sur ton passage
Supplice, sacrifice, complice, artifice
London, tu frissonnes
La peur est dans tes taxis
La gangrène à la city
Tremblez, fuyez, pleurez
Plus rien ne sera pardonné
Massacrés, écrasés
Vous serez tous éliminés
6hoo, les choses vont bon train
En avance sur la fin
Allez, mon armée
Détruis toutes ces âmes damnées
Elles ont jouées, perdues
On ne gagne pas avec le Malin
Quelques heures encore
Ils leur restent du temps pour les regrets
Plus rien pour espérer
Cancrelat, détritus, vermine
Nous avons vaincus sans combattre
Nous sommes leur création
Ils nous ont accueillis dans leurs maisons
Au chant du sang ils nous ont nourris
Il est trop tard pour ceux qui ont compris
La fin est un éternel recommencement. Beau texte.
· Il y a plus de 13 ans ·retsig