LA FRANCE DÉFIGURÉE...
Robert Drabowicz
Les médias n'informent plus ; ils manipulent. Avant, c'était l'information qui choisissait le journalisme, maintenant c'est le journalisme qui choisit l'information. Tant et si bien que certains "dindons" - « et Dieu sait qu'il y en a ! » - se font aspirer par ce prosélytisme médiatique. Les rêveurs et insouciants « gentils petits Français » qui s'attachent à se donner bonne conscience afin de paraître « style BCBG, bonne conscience et bien sous tous rapports » doivent se rendre à l'évidence que notre pays n'a plus les moyens d'accueillir toute la misère du monde. Pour compléter leurs bonnes consciences, et accessoirement meubler leurs temps ennuyeux, certains petits bourgeois et autres « écorchés vifs » se mettent en quête d'une cause misérable à défendre. Quittant momentanément leurs confortables foyers, ils s'en vont alors manifester dans tout et n'importe quoi, braillant et criant à coups de banderoles, de cornes, trompettes et calicots. Repus de leurs actions qui - ils n'en doutent même pas - bouleverseront un monde où profiteurs, fainéants et miséreux n'auront jamais leur place, ils regagnent leurs pénates, béats et satisfaits comme des oies contentes. Ils se seront, bien sûr, dispensés d'y inviter l'un de ceux pour qui ils ont tant hurlé afin qu'il partage, ne serait-ce que pour une nuit, un bon repas ainsi que le confort douillet de leurs chaumières.
Il y a, aujourd'hui bien plus qu'avant, nécessité de faire des choix drastiques. Le mien est fait : « les Français d'abord ». Cette pensée, je la revendique issue d'un paradigme qui ne se satisfait pas de ce que les autres disent ou pensent, mais de ce que je vois et constate. Point d'exégèse démesurée là-dedans. J'étais à Paris récemment. Horrifié, j'ai vu notre capitale comme jamais je ne l'avais vue auparavant. Je gage que bientôt très peu de touristes étrangers viendront (encore) visiter cette ville si magnifique. Même Neuilly (un comble, non ?!) est à présent de plus en plus infesté par toute cette faune qui squatte, mendie, rapine et dont les regards sont parfois chargés de reproches si ce n'est de menaces. Dois-je avoir honte de vouloir une France qui soit avant tout aux Français ? Dois-je avoir honte de vouloir une France dans laquelle les valeurs de la République soient respectées ? Que l'on mette à bas les drapeaux d'un Islam intolérant, expansionniste, conquérant, radical, aussi sauvage et cruel que terroriste. Que l'on fasse disparaître ces colorations roumaines, rom, bulgares, nord-africaines et tant d'autres qui envahissent actuellement sans vergogne notre patrie. Oui, j'aime mon pays et, je l'affirme ; j'en suis très fier ! Est-ce là... un crime ?
Quel est aujourd'hui le parti politique qui se préoccupe vraiment de ce sentiment partagé par de plus en plus de Français, dont notamment le tiers de l'opinion électorale actuelle ?
Voilà la bonne question qu'il faut maintenant se poser, avant que tout le peuple de France descende dans la rue. Il l'a déjà fait une fois. Est-il capable de le refaire ? Oui, si aucun pouvoir politique décide et se donne enfin les vrais moyens d'éradiquer ce ver qui, tout doucement, ronge les entrailles de notre si beau pays…