La fureur de vivre

Jessica Staffe

Paris s’éveille

Paris s’émerveille

Nos yeux sont éblouis par tant de beauté

Petites et grandes histoires s’y sont déroulées

Ville lumière, dame de fer

A la fois humble et fière

Elle nous émeut

Les touristes y font des voeux

Paris, ville de l’amour et du désamour

Tous y courent

Gagner par sa frénésie  tous y revienne

Pour y danser une valse de vienne

Ou écouter un air d’Accordéon

Accoudés à une statue d’Apollon

 Historique prise de la Bastille

Aujourd’hui nos yeux à l’opéra s’écarquillent

Nous voilà arrivés  aux confins du   3ème et du 4ème  arrondissement

Au cœur du Marais la culture connait un véritable  bouillonnement

Les galeries d’art exposent leur trésor

Et les murs valent de l’or

Ils sont remplis d’histoire

Les évènements s’y reflètent comme dans un miroir

Ils restent gravés dans nos mémoires

 Et nous redonne de l’espoir

Des hôtels particuliers rivalisent de splendeur

Les jardins respirent la volupté et la candeur

Quand les fontaines amènent de la fraîcheur

Les fleurs viennent caresser nos narines

Nous sommes enivrés par leur odeur

Cette douceur nous taquine

Ici le temps semble s’arrêter

On en oublierait la réalité

Les mots ne suffissent pas pour décrire  cet Eden

Paradis éphémère et  glorieux domaine

Les pouvoirs s’y sont opposés

D’abord place royale, elle fut renommée

Elle devint la place des fédérés

 La Révolution française est passée par là

Le contraire vous étonnera

Les Vosges s’acquittèrent du l’impôt révolutionnaire

La place royale fut encore rebaptisée

Sous le nom de place des Vosges pas de mystère

Victor Hugo y pris ses quartiers

Pour y mener sa plume de romancier

La Bataille d’Hernani s’en est fini

Ruy Blas est parti

L’Ile de Guernesey est son refuge

Là bas, il a attendu le déluge

Les plus belles pages de l’histoire littéraire y ont été écrites

On les retrouve en lettres manuscrites

Pour chaque fois s’enorgueillir

Il y trouva ses muses

Aujourd’hui  on s’y amuse

On y revisite ses grands classiques

On le voit chevaucher comme un cacique

L’intimité d’un écrivain ressemble à ça

Fermez vos yeux et regarder par là bas

La lune brille aux dessus des Vosges

Elle trône au milieu de la place des Vosges

Le paradis c’est par ici

A minuit ou à midi

Tourner à  gauche et monter les marches

Faites attention à votre  démarche

Ou l’enfer n’est pas loin

Si Strauss Kahn est au coin

 La place des Vosges reste une Reine

Et accueille le jardin d’Eden

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