La poupée de son grand fils

Ava Ruan

    Je suis allée dans une conférence ce soir totalement consacrée de la littérature taïwanaise. Ce roman a été adapté au cinéma par Hou Hsaio-Hisen. L'auteur est venu avec son traducteur français, nous parler de ses romans L'homme-sandwish, J'aime Mary, et Le Gong.

    Etre écrivain réaliste et naturaliste, il n'écrit pas les gens bien eduqués ou intelligents. Par contre, il utilise les mots simples et les dialogues directs pour représenter ce qu'il  a vécu dans son petit village. Un reflet de l'histoire dans les années 60-70s de sa vie à Taïwan. Il nous dit: un écrivain est comme un paysans. Il récolte du riz pour nourir tout le monde, mais on n'a jamais su si un jour un mendiant a besoin de ton riz pour survivre. Il écrit ses romans dans cet état d'esprit. Il n'a jamais envie d'espérer que ses livres soient traduit en plusieurs langues ou de recevoir le prix présidentiel. Cependant, un jour, une fille est venue de lui dire qu'avant de lire ses livres. Elle a envie de se suicider, mais grace à son roman lui donne une nouvelle espoir. Elle a survécu une période difficile. Cet auteur nous dit: c'est ce qu'il signifie la littérature.

    Malgré son mauvais état de santé, il est quand même venu aujourd'hui nous raconter ses ouvrages. Chaque personne a son histoire. Ce soir, j'ai écouté une histoire personnelle assez émouvante...

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