La princesse des orphelines

Je vous écris ce texte

De ma plume couchant son encre noire

Dans le silence qui traverse les mots froids

Comme pour vous confier

Mon exil d'esprit qui s'agonisse à l'infini

Je vous écrits ses lignes de vérités

Qui se dresse encore

La noirceur de mon décor

Des larmes incessantes,

Étouffantes,

De mon cœur ouvert,

De mon sang flétrit,

De cette douleur surhumaine,

Qui coulent dans les veines.

Ce chant de l'écume du vent

Clouée dans le temps

Ici, là-bas, les heures ne comptent plus

Tout comme cette plume

Qui écrit cette cavalcade

Du haut de cette bague

Qui se conjugue des nimbus

Des vers, sans frontières

Je vous le dis,

Je crève dans la chimère meurtrie

Vous qui ne soupçonneriez rien

De mon bal masqué,

Je suis bonne comédienne,

Moi, la princesse orpheline de la vie