La rue des condamnés

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La rue des condamnés nous raconte ici l'histoire des habitants du quartier du District 20 dans les années 70. Notamment l'histoire de Tony ancien détenu qui vient tout juste de sortir de prison et qui

Dans les années 70 dans la prison de santon, Tony jeune prisonniers se trouvait là, les yeux fixés au plafond dans sa prison, allongé sur son lit qui sentait l'odeur du cramoisie mais, cette odeur lui était devenue familiere. Ces barreaux en fer que d'autres appelaient prison était devenus pour lui sa maison, son refuge, ce refuge qu'il n'avait jamais eu, cette maison qu'il n'avait jamais possédé. Ici, il avait trouvé une famille . C'est vrai qu'il ne mangeait pas très souvent à sa faim ni ne buvait à sa soif mais cela, il en était habitué. Pour lui, chaque matin se ressemblait ainsi que chaque soir. Des prisonniers arrivait , d'autres sortais et d'autres étaient exécutés. Ici, il ne fallait s'attacher à personne, contribuer avec tout le monde et ne se mêler des affaires de personnes c'était la règle du chacun pour soi. Là où il se trouvait, les rêves n'existaient pas, le sommeil, était le seul moment où on pouvait oublier, oublier tout, son passé, son futur. Oublier était la seule façon de penser que nous avions laissé une famille, des pères, des mères, des enfants, des amis, des voisins. Ici inutile de penser au regret car ce mot s'en fichait pas mal de nous. D'autres plus vieux attendaient la mort comme sauveur. Et inutile de citer qu' innocent ou coupable peu importait il fallait juste survivre et non vivre, se nourrir et non manger. Tony n'avait jamais connu l'amour dans toutes ces formes, c'était juste un être qui était né par inadvertance rien de plus,un enfant non voulu et mal aimé. Le genre d'enfants qu'on aurait tout donné pour n'avoir jamais eu c'est du moins ce que pensait sa mère quand elle apprit qu'elle était enceinte de deux mois. Sa mère était le genre de femme qui se préoccupait plus de son paraître que de son enfant de sorte que Tony passa le plus clair de son temps dans la rue que chez lui. C'est dehors que Tony découvrit la plupart des choses qu'il ne connaissait pas, par exemple l'amour d'une mère pour son enfant quand il découvrit un jour madame Flora, sa voisine, et son fils le petit Gaston pendant qu'elle était en train de lui apprendre à jouer à la flûte, il fu attiré par leurs éclats de rire . Il les épiait à travers de leur fenêtre, caché dans les buissons. Il ne comprenait pas ce débordement de tendresse et d'amour. Pour lui, c'était quelque chose d'incompréhensible, un spectacle sans nom. C'est aussi dehors qu'il apprit à voler son premier pain,à aller observer les filles se laver au bord de la rivière avec son ami Gaston. Ha, Gaston, c'était un petit gamin insouciant qui connaissait tous les petits coins où on pouvait se trouver du travail, acheter à moindre coût, aller voler les poules pour ensuite les vendre chez monsieur Pierre, le cuistot du quartier. Quand il rentrais chez lui c'était juste pour voir le visage de sa mère il l'aimait tellement. Souvent, l Ce soir quand elle s'endormait dans sa chambre il partait tout doucement s'allonger auprès d'elle prendre sa main et la déposer sur lui. Ha, Gaston, c'était un petit gamin insouciant qui connaissait tous les petits coins où on pouvait se trouver du travail, acheter à moindre coût, aller voler les poules pour ensuite les vendre chez monsieur Pierre, le cuistot du quartier. Quand il rentrais chez lui c'était juste pour voir le visage de sa mère il l'aimait tellement. Souvent, le soir quand elle s'endormait dans sa chambre il partait tout doucement s'allonger auprès d'elle prendre sa main et la déposer sur lui.Ha, Gaston, c'était un petit gamin insouciant qui connaissait tous les petits coins où on pouvait se trouver du travail, acheter à moindre coût, aller voler les poules pour ensuite les vendre chez monsieur Pierre, le cuistot du quartier. Quand il rentrais chez lui c'était juste pour voir le visage de sa mère il l'aimait tellement. Souvent, le soir quand elle s'endormait dans sa chambre il partait tout doucement s'allonger auprès d'elle prendre sa main et la déposer sur lui. Mais le matin, quand elle se reveillait et qu' elle le découvrait, c'était à coups de fouet ou de ceinture qu'elle le punissait. Lui, ça lui était bien égal qu'elle le blesse, le punisse, l'essentiel était qu'il puisse entendre sa voix rien de plus car parfois elle faisait des jours chez ses amants et rares sont les fois où il pouvait l'apercevoir dans les bras d'un gentilhomme dans la rue et qu'elle feignait de ne l'avoir jamais vu. Il ne se rappelait même plus les fois où sa mère l'avait corrigé car du plus loin qu'il se souvienne cela remontait à son enfance quand il venait d'avoir un an et qu'il cassa son tout nouveau parfum sur sa table de nuit.Mais le matin, quand elle se reveillait et qu' elle le découvrait, c'était à coups de fouet ou de ceinture qu'elle le punissait. Lui, ça lui était bien égal qu'elle le blesse, le punisse, l'essentiel était qu'il puisse entendre sa voix rien de plus car parfois elle faisait des jours chez ses amants et rares sont les fois où il pouvait l'apercevoir dans les bras d'un gentilhomme dans la rue et qu'elle feignait de ne l'avoir jamais vu. Il ne se rappelait même plus les fois où sa mère l'avait corrigé car du plus loin qu'il se souvienne cela remontait à son enfance quand il venait d'avoir un an et qu'il cassa son tout nouveau parfum sur sa table de nuit. Quand elle le trouva, elle le frappa de toutes ses forces et l'enfant tomba malade pendant un mois et garda des traces de ce carnage sur sa peau. La cruauté il ne connaissait que ça, il avait grandi dans ça et peut-être qu'il mourrait dans ça. Peut-être que s'il avait eu un père tout serait différent, peut-être que sa mère l'aimerait vraiment. Son père, il ne l'avait rencontré qu'une seule fois. c'était le jour de ses huit ans. C'était un homme grand, cheveux bruns, il devait faire la trentaine. Sa mère le lui présenta et Tony le regarda d'un air curieux car il ne comprenait pas ce qui se passait. L' homme le prit dans ses bras avec toute la douceur possible et versa amèrement des larmes puis lui souffla des mots qui percutèrent son petit cœur d'enfant ses mots était <> depuis cette fois il ne le revit plus jamais. Tout ce qu'il faisait dans la vie c'était pour plaire à sa chère maman, parfois, lors de ses sorties avec son ami Gaston il ramenait des gâteaux, des boucles d'oreilles à sa maman pour qu'elle soit fière de lui mais elle ne faisait presque pas attention à lui. Ce que Tony rêvait d'être quand il serait grand c'était de devenir médecin. Sa mère l'avait enlevé de l'école quand il était encore en troisième ce qui l'attristait car il faisait partie des meilleures élèves du District 20 mais selon elle, l'école ne servait qu'à construire des futurs chômeurs de demain et cela lui coûtait aussi beaucoup d'argent. Tony venait d'avoir quatorze ans quand il eut son Bepc il ne pouvait plus continuer l'école car sa mère ne payait plus sa scolarité. Alors, un jour son ami Gaston lui proposa d'aller combrioler la maison de monsieur Henry Bledel un homme, âgé qui vivait seul et possédait d'énormes biens. Cette nuit, pendant que tout le monde dormait ils rentrèrent dans la maison du vieil homme et cherchèrent des objets de valeur qu'ils pourraient vendres sans problème mais, ne trouvèrent rien. Ils décidèrent alors de monter jusqu'à l'étage pour pouvoir chercher dans la chambre s'il n'y avait rien dans les tiroirs, car d'après Gaston, monsieur Bledel ne rentrerais pas avant minuit . Alors ils prirent tout ce qu'ils purent trouver de valeur et descendirent de l'escalier puis essayèrent de ressortir mais la fenêtre était bouclée. Ils essayèrent l'autre fenêtre mais rien et là juste derrière eux se trouvait monsieur Bledel avec une arme à la main. Ce jour là le cœur de Tony s'arrêta de battre pendant quelques secondes et il sut ce jour que c'était sa fin

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