la vie

David Ralin

La vie est un diamant au cœur saignant

Qu'un joaillier peine à tailler pour une reine

Cette aubaine de tituber pile à ce théorème.

Des joyaux, des cailloux qui s'enchainent

De joies et de peines, d'amours et de haines.

La vie comme cette flamme qui ondule

Un flambeau, cadeau ou fardeau, qui se consume

A la chaleur d'un foyer qui s'allume

A un boulier de fumée que l'on exhume

Au rhume de nos blondes brumes.

Grandissant, vieillissant loin des paravents coulants,

Entre d'âges mouvants dégrisent l'empressement

D'aïeuls à nos descendants d'un magnifique maintenant,

Au fil des saisons l'euphorie des anges

Balaie le temps de l'innocence avec prudence.

Au levain des rêves petits chérubins avec vigilance

L'insouciance où se réveillent les lutins d'errance

Aux songes de ces regards qui dansent,

Quand se consument les cendres du vitement.

Les grains de chaque lendemain côtoient ainsi, rigide

Les saillants versants de nos rides impavides

À maudire le souffle haletant d'une chrysalide,

Que s'écoule oh …. L'essence naissante,

D'un papillon avec subtilité d'un cocon

De nos conspirations entre secousses et frissons

Compte à rebours, un contre là tout contre,

Balancier d'un gong contre la montre,

Qui Laisse des traces, souvenirs tenaces

Flashs qui glacent par un grondement, par une grimace

Nos liasses d'audaces d'un rugissement qui agace

Ce passé d'un non-retour sans détours

Où voguaient pleinement nos desseins

Maintenant saigne au présent.

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