LA VIE D'UN MONSIEUR
Zagbayou Gakpa
Je n'ai pas connu cet homme de par son fils mon meilleur ami, en vérité je l'ai connu grâce à ma tante qui était la sœur de foi de sa défunte femme.
C'est en venant fréquentent régulièrement l'église que moi et ses enfants qui y venait à l'époque avec leur mère que je l'ai connu en plus cet homme
a toujours été de nature discrète, pareil pour sa femme c'est quand j'ai commencé à les fréquenté que je me suis lié d'amitié naturellement à un de ses fils.
Cet homme était tout le temps partir au travail et il se démerdait tellement pour se sortir de sa situation précaire afin de mettre sa famille à l'abris du
besoin qu'on avait l'impression qu'il était tout le temps absent en fait. Lui et sa famille vivait dans une habitation très modeste communément appelé
"coure commue". Malgré cela, à petit moyen il était heureux avec sa femme et ses enfants dont deux garçons et trois filles.
J'ai toujours admiré cet homme de par son abnégation et son courage sans relâche, il ne se disputait jamais avec sa femme devant ses enfants en tout
cas s'il le faisait ce n'était jamais en ma présence. Sa famille et surtout sa femme m'a accueilli comme leur enfant et m'a toujours bien traité
de toute les façons ils n'auraient pas eu le choix j'ai su me fait aimer parce que j'ai toujours la langue bien pendue et j'étais très têtu à l'époque;
en plus d'être comique et intelligent. Pour moi cette époque marque un tournant important de mon enfance, j'ai toujours aimé aller chez eux,
d'autant plus j'étais issu d'une grande famille mais j'avais eu l'opportunité de grandir avec des frères alors leur famille est devenue la mienne.
Depuis toujours jusqu'à maintenant...bref, ne parlons pas de moi, mais plutôt de ce que je sais de la vie cet homme car, je me dois d'en parler
sa vie m'a marqué à jamais, cet homme, le père de mon ami et aussi de ma deuxième famille mérite qu'on parle de lui.
On pouvait le voir chaque matin aller emprunter les bateaux bus ou les pinasses pour se rendre comme d'habitude à son lieu de travail qui est situé
dans la citée administrative du pays. Mon ami, son fils y fréquentais aussi alors chaque midi, cet homme avait a une visite de la part de mon ami et son cousin
ou un des ses camarades de classes pour lui soutirer de l'argent quand bien même il en avait reçu le matin pour son petit déjeuner. Cet homme ne s'en plaignais
pas du tout jamais, il donnait de l'argent régulièrement à ses enfants quand on lui demandait même à nous, les amis de son fils il en donnait; il avait un grand cœur.
Un homme m'a dit une fois ce n'est pas à ses paroles forcement qu'on reconnait un homme mais plutôt par ses actes; je penses son adages décrivait le père de mon ami.
Il n'est pas parfait loin de là, il est comme nous tous, il est fait de chaire; de sang; et a de nombreux défauts mais il a une qualité remarquable et quand vous saurez
toute son histoire, vous comprendrez de quoi est-ce que je parle.
Il est un homme pieux et tout comme l'était sa femme, ils étaient tous les deux chrétiens évangélistes mais ils ne fréquentaient du tout le même temple de prière,
Partons du point de vue que chacun des partenaires de ce couple avait ouvert donc personne n'imposait son église à l'autre et il vivaient paisiblement,
la seule fois je l'ai vue se disputer avec sa femme; je veux dire ces rares fois là, c'était pour parler seulement des enseignements reçus de leur différents guides
spirituels et c'était tout. Cet homme n'a jamais lever la main sur sa femme même pas une fois, j'étais pas toujours là mais je sais que si ça avait été le cas, mon ami
m'aurait fait savoir et ce plus ma tante serait intervenue vue qu'elle était comme une grande sœur pour la femme de cet homme. Cet homme était vraiment chanceux
et heureux puisqu'il avait eu deux enfants de jeunesse avant d'épouser la mère de mon ami, mais quand on les voyait tous ensemble personne ne pouvait la distinction
des enfants, sa femme les mettaient tous aux même pieds d'égalité. Quand elle a rencontré le père de mon ami, selon ma tante; sa première fille était dans une autre ville
chez sa mère biologique et son premier garçon lui au village sans bonne surveillance parentales, elle a demandé à son époux d'envoyer les enfants afin qu'il soit tous réunis
et qu'ils grandissent en famille ensemble. Voilà comment elle va pousser son mari à envoyer les enfants dans leur foyer, il était certes petit leur maison mais au moins ils étaient
unis et heureux tous ensemble. Grâce à cette dame magnifique tant dans le cœur que physiquement, j'ai connu bon nombre des membres de leur grande famille. J'ai connu beaucoup
de bon moments avec eux, je suis devenu un membre à part entier de cette famille, géniale. Au point ou il m'arrivait d'oublier ma famille biologique à moi, j'était tout le temps
chez eux quand il n'y avait pas école, on était certes très jeunes mais en tout cas on était épanoui et heureux et surtout moi, cela ne m'a jamais traversé l'esprit que nous
étions pas de la même ethnie tant on faisait qu'un. Je ne me souviens pas trop mais je penses que j'avais commencé à grandi j'était adolescent et ma mère à commencer à
me laisser en vacance chez mon père biologique pour le connaitre, c'est ainsi que nous avions commencé à se voir rarement.
Cet homme avait commencer sans rien comme la plus des grands rêveur, il est venu à l'aventure dans notre capitale économique avec ses diplômes pour y construire son rêve,
il se battait chaque jours corps et armes pour y arriver. J'ai encore en mémoire sa femme qui dit à ma tante que chaque jour elle prie pour les affaires de son époux avancent
et qu'il puissent avoir les moyens de construire pour leur enfants et aussi les mettre à l'abri du besoin. Elle aimait tellement son homme, j'ignorait à cet âge ce qu'était l'amour
mais dans les dits de la mère de mon ami, il y avait tellement de sincérité et de douceur quand elle parlait de son homme que je crois que j'en avait une petite idée.
Un jour sa tendre et bonne épouse va lui demander de faire un dernier fils, vue qu'elle trouvait qu'ils n'en avaient pas assez. Il va refuser la première fois mais finira finalement
par accepter, ce sera la pire décision de cet homme sage et au grand cœur! Car une fois, enceinte il va perdre sa femme et son bébé lors de l'accouchement. Après cette tragédie, la vie
de M. Kouadio ne sera plus jamais la même; plus jamais !...
Quand ma tante a su la nouvelle du décès de sa femme; sa sœur dans la foi chrétienne, elle est partie présenter ses condoléances.
Pendant les deux pleuraient à chaude larmes, cet homme disait qu'il regrettait d'avoir écouter sa femme en lui accordant le vœux de faire un dernier en enfant, tant il avait mal de cette perte.
Après les obsèques de sa femme, il a entrepris un an de deuil peut-être plus, je ne sais plus trop mais en tout la mort de sa femme avait affecté tout les membres de cette illustre famille.
J'avais perdu contacte avec cette famille à cause de mes études puis un jour j'ai vu par hasard son fils; mon ami d'enfance et comme par miracle, notre lien a repris là où s'était arrêté
comme si de rien n'était, je me suis rendu chez eux pour saluer tout le monde m'a accueilli chaleureusement. Je vis aussi un grand changement dans leur vie, parce qu'en plus d'eux que je
connaissait il y a avait aussi pleine de nouvelles têtes, cela m'a un peu déboussoler mais j'était que l'ami de la famille donc j'avais pas mon mot à dire donc j'ai attendu que mon ami et moi
soyons seuls, pou lui demander pourquoi tant de nouvelles personnes chez eux, il me fit comprendre que c'était les enfants de la nouvelle femme de leur père. J'ai été encore plus de concerté
mais bon la décision de leur père; le maître de la maison devait être respecté vue c'est pas moi qui y changer grande chose si ses propres enfants s'y était plié sans rechigner, en tout en apparence.
Cette femme ne m'inspirait vraiment pas confiance au fait, et la question qui me titillais c'était pourquoi prendre une femme qui a déjà tant de gosse, alors qu'il était beau, jeune et avait maintenant
assez de moyen pour en prendre une plus jeune avec un ou deux enfants maximum ou pas d'enfant du tout, pourquoi cette qui avait déjà quatre enfants et était aussi veuve comme lui et en si peu de
temps en fait. Le cœur ayant ses raisons que la raison elle-même ignore, nous avons mis cet acte sur le compte de l'amour. Peu de temps après ils ont tous aménagé dans mon quartier mais dans une plus
grande maison, j'imagine que c'est décision a été prise compte tenu du nombre de personne en plus dans cette famille, sans compter la présence des neveux et de la sœur du père de mon ami.
Avant quand nous les amis des enfants de cette famille venions leur rendre visite on pouvait se permettre certaines choses comme rire à haute voix, jouer sans retenu et parler avec tout le monde sans
se retenir, mais là nous nous sommes retrouvés avec une nouvelle maîtresse de maison peu commode, et c'est à nos dépends qu'on s'en ait rendu compte, quand elle nous disait clairement de partir de chez elle
quand elle nous interdisait de rentrer chez eux ou quand elle nous parlais comme si elle n'était pas mère d'enfant aussi ou comme si nous étions de sous-merdes. Moi personnellement cela me faisait rire vraiment
et je continuer à venir même si je ne rentrais plus trop dans leur maison resté dehors et papoter avec mes amis d'enfance; les premiers membres de cette famille me mettais la joie au cœur comme toujours de toute
les façons quand on va voir un ami c'est pas pour sa maison ou ses biens matériels mais plutôt parce que sa compagnie nous ait agréable et c'est tout. Un jour ce fut mon tour, on discutait tranquille et j'étais en train
de faire rire toute la famille comme à mon habitude et même son mari était là, ce jour là ! Je parlais et tout le monde riait, j'ai fait rire tout le monde de larmes surtout le chef de la famille avec mes blagues
à deux balles mais ça marchait, je ne voulais plus m'arrêter parce qu j'avais un public qui m'appréciait et moi je voulais savourer ce moment, du haut de mes dix-sept ans. C'est l'un de mes meilleurs moment avec les
membres de cette famille, et toute ma vie je m'en souviendrai. Pendant que j'était lancé, la nouvelle femme du père de mon ami à demander à son mari de de venir il a demander c'était important et quand elle lui a fait
savoir que pas vraiment, le jour suivant je suis devenu la cible de la nouvelle maîtresse des lieux. J'était venu voir mon ami pour qu'on parte papoter comme à nos habitudes pendant qu'il était dans la chambre à s'échanger
elle m'interpellait et me demander de partir et de tous les amis des enfants de son mari, j'était celui qui la répugnait le plus qu'elle ne voulait me voir chez elle. J'était choqué parce c'était une menace et une manière de me
chasser, comme si j'était un frein à ses projets ou un problème à sa présence là alors que je n'étais que de passage de temps à autre, juste pour mes amis.
Je suis rentré chez moi, ensuite j'y ai réfléchi plusieurs fois et je voulais renoncer et faire ce que cette femme avait demandé mais une voix me disait tout au fond de moi que ce serait renoncé, à l'héritage de la défunte mère
de mon ami, sa famille et ce serait être ingrat envers sa mémoire vue qu'à sa mort j'ai pas pu faire grande choses pour sa famille pendant leur moment de deuil, durant ce moment deuil-là, alors la comédie était ma seule façon de payer ma dette
en quelques sortes; j'aime et j'aimerais toujours cette famille qui est passée du jours au lendemain de cinq membres à plus de à quatorze membre et tous sous le joug du monsieur donc à sa charge financière. Nous l'avions surnommé
à l'insu de ses enfants l'éléphant qui nourrit tout le village", tellement il avait de dépenses et de charge par jour, par semaines et surtout par mois mais le comble il avait des dépenses chaque dimanche quand il devait se rendre à l'église;
lui, sa femme et les douze autres membres et c'était d'une localité à l'autre donc il ne fallait pas lésiner sur les moyens de transport et le connaissant avec un cœur aussi grand il ne lésinait pas du tout sur les moyens, quand les cultes
finissait chaque enfant et membre de la famille présent avaient droit à deux enveloppes; une pour les offrandes et l'autre pour ses dépenses personnelles y compris son transport retour. Nous sommes en Côte d'Ivoire pays d'Afrique de l'ouest,
situé entre le tropique du cancer et l'équateur mais surtout classé parmi les pays PPTE selon l'union européenne, dont la monnaie est le franc CFA ou alors le XOF; le père de mon ami dépensait plus cent mille XOF par dimanche.
J'ignore ce qu'il dépensait par jours pour la popote, le transport des enfants pour aller à l'école, à la rentrée scolaire et aussi par moi quand il s'agit de renouveler les provisions alimentaires vu qu'il avait tout une infanterie à nourrir par jour.
Je loue le courage de se monsieur parce que malgré ses dépenses quotidiennes, il ne sait plaignaient que rarement et très peu, alors qu'il n'était qu'un simple chef de service comptable. Je peux comprendre que ses enfants biologique est
voulu profiter de la promotion de leur papa pour jouir de certains nouveaux privilèges dus au poste de leur père chéri, mais faut avouer qu'ils en n'ont trop abusé aussi et de l'autre coté c'est aussi de sa faute si ses enfants étaient de gros
paresseux parce qu'à vouloir combler le vide de leur mère financièrement ils ne les refusait rien du tout comme somme d'argent.
je penses que c'est ce qui à interpeller sa nouvelle femme qui voyant ses intérêt menacer à du faire en sorte d'équilibrer la balance et de profiter aussi parce qu'elle venue quand-même dans un foyer où elle a importé des enfants orphelins
qui sont aussi des grandes bouches à nourrir. Ainsi en recherchant l'amour après la perte de la femme de sa vie, cet homme se retrouve au milieu d'un guère d'intérêt et de profit où c'est lui le butin, chacun ayant jouer ses cartes les choses
vont commencer à s'envenimer pour le monsieur, qui est de nature calme, sans froid et surtout très discret, avant de pouvoir éteindre les étincelles, étaient déjà devenues des flammes qui rongent sa paisible vie à six avec sa défunte femme;
quand je pense qu'il a juste demandé à être nouveaux heureux et rien d'autre; quel dommage !
Cet homme avait déjà reçu les éloges et les mérites au travail, mais n'en recevait très à la maison alors sagement au lieu de l'alcool, je crois qu'il a commencé à se noyer dans le travail; puisque à un moment de sa vie tous les gens qu'ils aimaient
et pour qu'il se battait chaque sans relâche, venaient le voir que pour qu'il exauce leur veut financier, il était plus un génie(Gin) qu'un père et cela partais de ses propres enfants biologiques, à ses frères, aux enfants de sa nouvelle femme, sa nouvelle femme,
de ses neveux jusqu'à son pasteur pour finalement se terminer aux réunions futiles comme importante de la grande famille, notons que cet homme a à ce moment là, une petite grande et petite famille recomposée, en plus.