La vie, la mort.

Un instant si proche est animé, et puis en une seule seconde tout bascule.Plus loin que jamais. On dit qu'ils ne se sont jamais bien éloignés, qu'ils restent quelque part et veillent sur nous. Foutaise.

Ils nous accompagnent le temps d'une vie, d'un instant de vie plutôt et puis s'en vont. Comme ça sans explications. On ne sait pas vers où, on ne sait ni pourquoi. Ou on pense le savoir. On veut y croire, sinon vers quoi d'autre s'accrocher?

C'est la vie qu'ils disent. Ah ouais et en quoi la mort pourrais bien être la vie?

Regardez-les, tous cloitrés tels du bétail, avec leurs arrières pensées. On les sent à cent mille. Ils viennent tous pour la même et unique chose : prendre. Ou plutôt voler. Une honte. Mais ce qu'ils n'ont pas compris, c'est qu'il n'y a rien.

Pourquoi? Parce qu'elle s'est tuée à tout leur donner. Ils prennent et prennent sans aucuns respects. Je les observe en coin, ils ne me regarde même pas dans les yeux. Ils savent donc que je les méprise car j'ai vu clair dans leur jeu. Je reste silencieuse mais je hurle en mon fort intérieur.

C'est la vie qu'ils disent.