La vie: Un monstre cruel.

Je me suis réveillée avant l'aube, avant que le soleil se montre, avant que les oiseaux gazouillent, et avant que la couleur bleue du ciel apparaisse, je n'arrive plus à dormir et je ne sais pour quelle raison. Je suis sortie au petit balcon de ma chambre pour me trouvée dans un silence total, contrairement à l'intérieur du domicile où le bruit que les appareils électroniques émettent casse le silence. Le silence qui te permet à te retrouver, et à réfléchir en paix, oui c'est ce genre de silence qui a été dehors. Je me suis mise à contempler le paysage devant moi, ce paysage sombre et cruel qui m'a donné cette sensation que je suis seule ici, que je suis seule dans ce monde, qu'il n'y a personne qui me supporte, personne qui me soutient. J'ai baissé ma tête avant de lâcher un soupir, J'ai vu dans le petit jardin au dessous un petit chat, blanc avec des tâches noirs, qui a l'air de dormir sans avoir aucun doute et sans soucis. En tout cas de quoi sera un chat inquiété, si ce n'était pas comment arriver à attraper sa proie, chose qui fait facilement avant de rentrer encore une fois à la terre des rêves. Et puis cette pensée qui m'est venue en tête... " Tout le monde doit se trouver dans cette terre en ce temps ", J'ai levé ma tête quand une lumière a attiré mon attention, mais mes yeux sont tombés sur une fenêtre... Quelle idiote je suis, la vie n'est absolument pas si agréable et généreuse pour offrir à tous les gens ce don, cette bénédiction de tout oublier avant de dormir pour que tout le monde au moins en nuit soit en paix.

Un amour perdu, une personne chère à son cœur est morte, ou se retrouver sans aucune seule raison pour rester vivant, pour ne pas perdre l'espoir, oui, ce moment là quand tu es entrain de penser la nuit, et entrain de chercher cette raison que tu ne trouves pas, et finalement ton espoir disparaît, et tes yeux ne se ferment plus, alors que tu es tellement fatigué mentalement que tu espères dormir une fois pour toute. Ils ne se ferment pas à cause du mal que tu as dans le cœur, et ça fait littéralement mal comme si on te l'a arraché, et tu attends que les larmes coulent de tes yeux, des larmes qui ne coulent jamais te laissant entrain de te brûler dans le feu de cette vie qui a l'air d'une machine de torture faite et crée seulement pour nous faire souffrir; Car après, avant ou derrière chaque sourire se trouve surement une douleur infinie.

Le soleil se cache toujours, et cette impression que tu resteras submergé dans le noir t'envahit. Il fait froid comme si le climat reflète la froideur de la vie envers nous. Le soleil commence à se faufiler de l'horizon, le jour de certaines personnes va commencer dans quelques minutes alors que pour d'autres leurs aurores à eu lieu le temps quand Morphée a arrêté de les visiter, quand ils ont perdu l'envie de vivre et ils ont décidé de se jetés entre les bras de Thanatos, pour dormir mais pas pour partir à la terre des rêves mais cette fois ci pour se faire une place dans la terre des morts.

Sur ce j'ai lancé un regard bref sur le chat qui a levé sa tête vers moi quand il a entendu le son de mouvement de mes feuilles, je lui ai offrit mon plus beau sourire avant de rentrer pour m'allonger sur mon lit pour me réchauffer.