L'absence #3

pique-la-lune

Suite et fin du triptyque #1 et #2

D'abord, tu as quitté le nombre des morts résigués.
Tu as fui la tombe où je t'ai pleuré ;
puis ta chambre d'agonie.
Ton ombre a déserté le cadre sombre où tu souffrais, seul dans la nuit ;
tes meubles, épars, on détruit le passé,
comme un navire sombre.

Nul ne saura quel jour tu vins
à ton bureau un jour t'asseoir encore ;
hanter de tes yeux un regard.

Nous t'avons accueilli, hagard,
cherchant un cœur qui se souvint ;
l'orgueil d'un nom-qui nous dévore.

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