Laëtitia

francky-memots

Laëtitia est métisse à l’intérieur,

Ca n’se voit pas, bien-sûr, tu n’vois pas au travers,

Sinon tu aurais vu, ses couleurs bariolées,

Tu aurais vu sa peau bronzée et métissée,

Tu aurais vu sa danse, africaine et hautaine,

Tu aurais vu dedans, que son cœur est couleur,

                                                                        

Laëtitia est métisse, quand elle bouge, quand elle danse,

Laëtitia quand elle danse, elle sourit c’est sa transe,

Laëtitia quand elle bouge, elle le fait en silence,

Ses pas parlent pour elle, et ses pas parlent d’elle,

 

Laëtitia quand elle danse, elle tisse entre elle et toi,

Une toile qui se tapisse de son corps devant toi,

Si tu aimes la danse, tu aim’ras son aisance,

Si tu aimes les femmes, tu aim’ras l’évidence,

 

Letty à l’évidence, est métisse quand elle danse,

Elle bouge comme moi j’écris, bien plus fort qu’on ne pense,

Elle bouge comme toi tu pries, qu’elle danse un jour pour toi,

Si t’es un homme, tâtonnes, peut-être as-tu ta chance,

Si t’es une femme, raisonnes, rends-toi à l’évidence,

 

Si t’es une femme, et que tu aimes briller,

Que tu aimes nos regards rouges te déshabiller,

Rêvant de pouvoir voir, sous ton beau tablier,

Laisse-moi te prévenir, ne la laisse pas danser,

 

Si tu es la jalouse, ne la laisse pas bouger,

Si tu es une épouse, il est l’heure de rentrer,

Si tu es une ventouse, essaies de la coller,

Si tu es une tantouse, tu vas bientôt changer,

 

Laëtitia quand elle danse, est mi ange mi démon,

Doux mélange à nos cœurs, distance et obsession,

Laëtitia quand elle bouge, est déluge d’émotions,

Métissée, colorée, comme un coup de crayon,

 

Laëtitia quand elle danse, belle odeur à nos cœurs,

Laëtitia la mélisse, n’aurait même pas de fleurs,

Si elle voyait en toi, concurrence et concours,

Si tu étais un livre, tu serais prix Goncourt…

 

Francky Mémots...

 

 

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