L'Amour cache-cache (suite)

ebonie

Elle pensa que Jared était bel et bien sortit de sa vie, il yavait encore quelques mois, il occupait toutes ses pensées, elle était folle de lui et il le savait. Il avait réussi à briser son coeur un an auparavant en la trompant outrageusement. Pendant des mois, elle avait été dépressive, prenant sur elle pour garder un fragile équilibre et à se concentrer sur son travail. Son amie et sa famille avait su l'entourer, elle se rendait compte qu'elle était à present guérie de cet attachement qui la destabilisait au lieu de l'épanouir. Willie était fière d'avoir su résister à ses inscessantes tentatives de ce qu'elle qualifiait de "raid" sur sa vie. D'ailleurs Jared y croyait encore et lui avait même déclaré lors de son dernier message sur son répondeur qu'il saurait la reconquérir et qu'il était patient. Il pensait que ce n'était qu'un caprice ! Elle se rémoméra que par le passé, elle lui avait offert de multiples deuxième chances. Mais ce qu'il ignorait, c'est que Willie n'éprouvait plus rien pour lui, même plus de la colère. Elle soupira et se dit qu'il avait besoin de consulter pour se débarrasser d'un passé ui devait le hanter et le poussait à agir de l sorte. C'est d'ailleurs ce qu'lle avait dit à son ami Tony, un confrère qu'elle croisait souvent et qui à chaque fois, s'appliquait à plaider la ause de son alter égo, il faut dire qu'ils se ressemblaient et pensaient probablement que les femmes étaient des jouets entre leurs mains.

Willie en progressant dans la queue se réjouit d'avoir fini avec cette relation. Elle croyait toujours à l'amour, mais sans Jared. Elle s'était jurée de mieux choisir son futur compagnon, d'être plus vigilante, d'aiguiser son jugement. Elle voulait arrêter avec la spirale de l'échec, briser le cercle vicieux dans lequel elle se choisissait à chaque fois, des hommes qui ne la méritaient pas et qui la rendaient malheureuse. A ce niveau de sa réflexion, elle s'entendit demander son passeport, elle frémit en revenant sur terre et avança promptement. Willie effectua rapidement les formalités et se dirigea vers l'escalier mécanique qui la mena droit  vers la salle d'attente reservée aux passagers de son vol.
Arrivée dans la salle, elle choisit un coin tranquille et s'assit, consulta sa montrer et décida d'appeler sa mère qui décrocha de suite et lui prodigua comme d'habitude des conseils, sa mère oubliait qu'elle venait d'avoir 35 ans. Mais c'était sa mère et elle savait toujours être là pour elle, elle fut submergée pensant quelques secondes par l'émotion et se sentit réconfortée. L'amour d'une mère était décidément inconditionnel et apaisant , celà la calma tout à fait. Elle ressortit son magazine et se plongea cette fois-ci dans la lecture. Les sujets choisis et dissertés semblaient avoir été choisis expres pour elle, notament un article sur les mauvais choix amoureux et ne put reprimer un sourir. C'était un sujet récurrent dans les magazines féminins, mais ça lui parlait et se mit à le lire enpriorité tout en réussissant à faire le vide autour d'elle.
Willie était encore à analyser et évaluer les arguments avancés par la journaliste lorsqu'elle sentit à nouveau un regard insistant sur elle, c'en était perturbant ! cette fois-c, elle allait en avoir le coeur net, elle leva brusquement les yeux et son regard tomba droit sur des prunelles amusées et intéressées d'un homme assis à l'autre bout de la selle d'attente. Il l'observait posément, fixement sans gène et ne détourna aucunement son regard quand leurs yeux se rencontrèrent, il semblait plutôt satisfait de la situation et lui fit un sourire radieux. Elle resta interdit, le foudroya du regard et reprit sa lecture, du moins elle essaya. En fait elle était passablement troublée, confuse même. Cet homme-là avait l'air d'être trop sûr de lui, trop beau, avec ce sourire carnassier qui l'effrayait ! Il représentait tout ce qu'elle s'était promis d'éviter. Non, elle n'en voulait plus de ce type d'homme, trop séduisant pour être honnête et sincière, elle en était persuadée. Pourquoi s'intéressait-il à elle ? Elle décida qu'elle aller rester à bonne distance de lui et finit par le chasser de sa pensée en se remettant à lire. Elle ne sut pas combien de temps dura sa lecture et eut le plaisir de voir arriver des hôtesses distribuant des rafraîchissements et des petits-déjeuners.Elle prenant son plateau, elle se rendit compte en levant les yeux que le bel inconnu qui l'avait mise mal à l'aise n'était plus à la place au bout de la salle et commença a siroter en lisant son jus de raisin. Un peu plus tard, on annonçant l'imminence de son vol. Elle se hâta vers le couloir d'embarquement. Le vol ne devait durer qu'une heure mais Willie savait que l'aeroport Heathrow à l'arrivée était éloigné du centre de Londres et devait par conséquent passer la case taxi, donc obligatoirement refaire la queue et ça l'énervait d'avance bien que Londres soit d'habitude mieux pourvue en taxis que Paris. Elle s'installa à sa place dans l'avion et eut pour compagnon de voyage, un sympathique anglais avec qui elle discuta pendant le temps que dura le vol. Elle pensa que c'était bien reposant de bavarder avec ce type de personne qu'elle n'était pas censée revoir et qui ne s'intéressait absolument pas à elle, d'ailleurs il fit allusion plusieurs fois à son épouse et à ses filles. Ce fut un dialogue bienpaisible qui lui convenait tout à fait.

A l'arrivée, Willie se retrouva dans la fille d'attente à l'extérieur pour son taxi et décida de prendre son mal en patience et de profiter au maximm de son séjour malgré tout. Elle allait s'employer à joindre l'utile à l'agréable. Tous comptes faits, elle se rappela que Londres était une ville qu'elle appréciait beaucoup -elle y avait vécu quelques années en tant qu'étudiante et y revait souvent- Ca changeait de Paris, de par ca culture, l'ambiance, ses boutiques, elle n'ya vait plus d'amis mais se dit qu'elle aimait bien cette ville particulière, vivante, cosmopolite et si différente de Paris. C'est dans cet état d'esprit qu'elle s'entendit appeler par une voix venant d'une limousine qui venait de se garer à quelques mètres d'elle. Elle ne reconnaissait pas la voix, toutefois, elle se pencha pour regarder à travers la vitre qui baissait pour découvrir l'inconnu de l'aeroport, bien assis à l'arrière et souriant , la priant de le rejoindre dans le véhicule.

Willie se sentit prise de panique, prise au piège, "comment diable connaissait-il son nom ? Elle ne savait pas qui il était et ne voulait en aucun cas le savoir, que faisait-il là ? Etait-ce une coïncidence ? Que lui voulait -il ? Ces questions lui traversèrent l'esprit en une fraction de seconde. Toutes ces histoires de pervers , d'enlèvements, d'agressions, de commerces de femmes lui vinrent en mémoire. Elle décida qu'elle ne pouvait se permettre de rester l-, elle devait quitte immédiatement cet endroit et se réfugier dans le cadre protégé de l'aéroport et sy précipita sans y réfléchir davantage. Qu'est-ce-qui se passait ? Etait-elle enplein cauchemar ? Son esprit bruissait de questions. Mais Willie était de nature optimiste et se dit qu'elle ne risquait rien dans cette foule. Elle se dirigea vers le premier comptoir d'une agence de voyages tout en regardant prudemment dans tous les sens. L'employée au guichet vint à son secours et lui offrit d'entrer et de s'asseoir à ses côtés. Après avoir raconté son histoire, elle appela un taxi pour elle et tint à l'accompagner à l'extérieur, solidaire de son émotion !

Willie ne se sentait pas trop en sécurité, mais elle arriva vite à son hôtel pour s'installer et préparer son rendez-vous de l'après-midi tranquillement. Une heure plus tard, ses dossiers relus et en ordre, elle s'octroyant une petite sieste. A son revéil, elle appela le photographe avec qui elle devait travailler et ils se donnèrent rendez-vous une heure plus tard.

Quand elle sortit, elle était apaisée, très en beauté et prête à attaquer sa journée de travail. Elle repris un taxi  et arriva pour son entretien avec l'attaché de presse d'une styliste très renommée et deux mannaquins en vue. Elle devait plus tard rencontrer la styliste après le défilé. Elle vérifia la présence du photographe autour du podium et alla s'installer à sa place au deuxième rang à côté de nombreuses personnalités de la mode, du showbizz et de la politique. Tout se passa merveilleusement bien. Après son entrevue avec la styliste, elle retrouva le photographe et ils décidèrent de la suite de leur travail et se séparèrent. Elle se sentit soudain très seule dans cette foule, dans cet univers qui n'était pas vraiment le sien et prit du temps pour parcourir la salle du cocktail, l'after défilé, un verre de champagne à la main et en goûtant de temps en temps aux douceurs que proposaient les serveurs. Elle était à présent détendue et regretta toutefois, l'absence de son amie restée à Paris, et se dit que sa présence lui aurait été d'un grand secours ! Willie trouvait tout ce petit monde sympa, mais quelque peu superficiel à son goût. Mais qu'importe pensa-t-elle, elle n'avait pas à les jugers. Elle était à présent pressée de quitter l'endroit pour aller finaliser son travail à son hôtel et pouvoir renvoyer tard le soir son travail à Paris. Elle revait d'un bon dîner le soir au centre de Londres et sortit du building. Elle s'entendit appeler alors par la très souriante attachée de presse, rencontrée à son arrivée et s'arrêta. Cette dernière lui prit le bras presque d'autorité et l'entraîna vers l'intérieur ioù des techniciens démontaient et remettaient en place du mobilier . Kate, l'attachée de presse lui indiqua que'lle désirait lui présenter quelqu'un d'important qui souhaitait faire sa connaissance. Willie était interloquée, incapable de protester mais se laissa finalement faire. D'ailleurs Kate ne lui en laissa pas la possibilité. C'était un vrai moulin à paroles, bien que sympathique. Elle la mena droit jusqu'à une silhouette que Willie reconnut de suite. Piégée ! Elle s'était raidie et avait changé de couleur, mais Kate ne semblait pas s'en apercevoir. Elle fit rapidement les présentations les présentations et s'éclipsa. Willie était complètement désorientée, en proie à ieune nervosité grandissante ! prête à s'enfuir dès qu'elle le pourrait. Mais l'inconnu tenait fermement sa main dans la sienne et la regardait droit dans les yeux avec ce sourire irritant qu'il arborait depuis le matin.

-Bonjour Willie, dit-il dans un anglais parfait, je suis désolé de vous avoir fait peur. Puis-je vous inviter à dîner ? Je souhaiterais que nous fassions plus ample connaissance ...tout enl'entrainant vers la sortie. Détendez-vous, je ne veux pas vous faire de mal, continuant cette fois en français avec un accent bien britannique.
Willie n'avait pas dit un moi. De nouveau à l'extérieur, elle recouvra ses esprits et l'usage de la parole. Elle n'avait plus vraiment peur , mais ne comprenait toujours ce qu'il lui voulait, ni pourquoi il insistait de la sorte en s'imposant à elle; c'en était indécent ! Elle le lui fit savoir  et le vit sourire. En fait, il n'avait l'air aucunement embarrassé, ni coupable, mais semblait plutôt avoir l'habitude  de décider pour les autres. Elle réussit à dégager sa main et lui annonça qu'elle n'avait nullement l'intention, ni l'envie d'aller dîner avec lui et qu'elle n'appréciait pas sa manière de se comporter avec elle. Il resta un bref moment interdit, apparemment pas habituer à essuyer souvent des refus. Il sortit alors sa carte de visite et la remit à Willie. Elle regarda la carte dans sa main et reconnut le nom du groupe de presse quil'employait. Elle eut un choc, c'était le président du groupe, son employeur. Toutefois, elle ne s'expliquait pas tout cela, et ne souhaitait d'aillerus pas le savoir à ce moment précis. Elle s'excusa, se retourna pour partir, quand Kenneth Taylor, c'était son nom, lui fit savoir que sa limousine serait à 20 heures à son hôtel pour la prendre. Willie ne prit pas la peine de répondre et s'empressa de disparaître dans la foule, la tête pleine de confusion. Elle décida qu'elle en avait assez et partit vers la bouche de métro la plus proche pour descendre à proximité de'Oxford Street, une des rues les plus commerçantes et animées du centre de Londres, elle se fit la réflexion que ça lui ferait beaucoup de bien.Elle déambula pendant plus de dux heures dans les magazins, fit quelques emplettes, s'éternisa dans l'Espace "Virgin Megastore" et ressortit pour s'attabler dans un petit restaurant chinois un peu plus loin.

XWillie passa l'après-midi à ces occupations plaisantes et légères et ne rentra que tard pour finir son travail. Elle avait l'intention pour le lendemain avant son départ d'aller visiter le marché "Shepherd Bush" et terminer ses achats.
Arrivée à son hôtel, elle eut la surprise en entrant dans sa chambre de découvrir une pièce envahie de fleurs, des roses de toutes les clouleurs, dégageant un mélange d'effluves agréables, les roses étaient ses fleurs préferées ! Willie demeura un moment interdite, pruis très vite se saisit de l'enveloppe attachée au plus gros bouquet. Ce qu'elle y lut la laissa sans voix. Comment cet individu savait -il quelle était descendue dans cet hôtel ? Ce n'était plus juste une coïncidence, elle commenàa sérieusement à se poser des questions et croire à une machination . Il yavait quelque chose qui clochait. Kenneth Taylor semblait avoir pris beaucoup de renseignements sur elle et compris que son voyage à Londres avait été préparé et arrangé pour cette rencontre-là.  

Elle se surpris à rigoler et à se demander pourquoi une personne de cette importance devait passer par tout ce cinéma pour la rencontrer ? Elle prit donc la résolution de se faire désirer et de lui rendre la tâche bien difficile. Il fallait d'abord tirer tout cela au clair dès son retour à Paris. La première chose à faire etait de changer d'hôtel sans tarder, ce qu'elle fit sans tarder, au grand étonnement deu personnel de l'hôtel qui lui appela toutefois un taxi pou faciliter son départ.
Elle se fit conduire et déposer quelques kilomètres plus loin dans un tout petit hôtel bien différent du palace qu'elle venait de quitter, sûre que personne nela trouverait à cet endroit-là justement. Elle se parla toute seule et déclara que ça leur apprendrait à prendre des décisions à sa place ! Elle se mit vite à son travail et se mit au lit assez tard après avoir pris la peine de fermer son téléphone portable, juste au cas où Kenneth Taylor détiendrait son numéro de téléphone.

Willie prit soin de changer l'heure de son vol, juste au cas où et prit un vol très tôt pour repartir sur Paris.

Le lendemain, Willie était encore quelque peu perturbée par son aventure à Londres et se posait un tas de questions, sa tête fourmillait de points d'interrogations. pour commencer, elle appela le magazine et prit sa journée, elle devait voir sa mère et son amie pour leur demander conseil. A la fin de la journée, elle savait exactement ce qu'elle allait faire, elle devait avoir une conversation franche avec Axelle la Responsable du magazine pour savoir ce qui se tramait exactement. Cette explication eut lieu très tôt le jour d'après et elle appris que Kenneth Taylor la harcelait à propos de l'organisation d' une rencontre avec Willie, mais Axelle connaissant ses récents soucis amoureux , elle n'avait pas voulu les mettre en contact, ni lui donner ses coordonnées et avait toujours résisté aux pressions et renvoyé une éventuelle mise en relation. Elle lui avoua que c'est Kenneth Taylor avait insisté pour qu'elle soit choisie pour aller couvrir la Fashion Week à la place de sa collègue souffrante, il avait ensuite procédé personnellement aux réservations des vols et de l'hôtel pour être sûre d'être en mesure de la voir à Londres. Axelle ajouta avoir été prise au piège et m'al à l'aise de n'avoir pas eu la possibilité de l'en avertir.Willie pardonna facilement d'autant plus qu'elle essayait de se mettre à sa place et se demanda comment elle aurait réagi dans ce type de situation.
Deux jours plus tard, Kenneth Taylor se manifesta à nouveau en faisant livrer à Willie chez elle et au bureau des dizaines de roses. Il se permit une semaine après à l'appeler un soir pour l'inviter à dîner le lendemain soir. Il lui appris qu'il serait de passage à Paris pour quelques jours et souhaitait beaucoup la voir. Willie décida d'accepter mais choisit justement le dernier jour de son séjour pour le rendez-vous au restaurant. Kenneth Taylor lui envoya son chauffeur le soir dit et Willie le retrouva sur place. Tout se déroula de façon très agréable, elle eut la surprise de découvrir une personne de très bonne compagnie et plein d'humour. Elle se surpris à rire plusieurs fois et se sentit réellement à l'aise avec lui. Il la raccompagna très tard chez elle jusqu'à sa porte et la quitta en lui baisant la main. Elle se fit la réflexion qu'il était bien différent de son ex et qu'elle le reverrait avec plaisir.
Les jours qui suivirent, Kenneth Taylor l'appella tous les jours et parfois plusieurs fois par jour pour la tenir informée de ses déplacements, de ses projets et de la joie qu'il avait de lui parler. Il lui fit une cour assidue mais à l'ancienne, ce qui plut beaucoup à Willie, pas habituée à ce type de comportement. Elle se sentait appréciée parce qu'il faisait tout pour tenir compte de ses opinions, de ses goûts. Quand Kenneth était à Paris, ils déjeûnaient et dînaient tous les jours ensemble. Comme il était quelqu'un d'important et de connu, leur relation finit par arriver aux oreilles de son ex qui ne tarda pas à se manifester et à conseiller à Willie de cesser une relation qu'il pensait ne pas être sérieuse. Il arrivait à Willie de le trouver garer devant chez elle ou à la sortie de son travail et insister pour la reconduire. Ses refus répétés finirent par l'iriter et le rendre grossier, elle n'en fut pas surprise, par le passé, il avait même été brutal et violent. Elle le menaça d'en avertir la police et il cessa de se manifester personnellement et utilisa leurs relations communes pour faire pression sur elle. Après quelques semaines cependant, il cessa de l'importuner ayant sûrement compris qu'il l'avait perdue à jamais.
Kenneth Taylor qui était informé sur la vie de Willie et qui avait confié à des personnes de confiance de veiller discrètement sur elle à son insu, suivait l'évolution de la situation. Sans être inquiet sur la suite de cette relation, il souhaitait au plus vite soustraire Willie de Paris, lui proposer de s'installer à Londres et travailler plus étroitement avec lui.

Progressivement, Kenneth convainquit Willie de vivre dans l'appartement qu'il louait au coeur de Paris, elle avait fini par vaincre ses réticences et accepté sous ses sollicitations répétées et insistantes, il faut dire qu'il savait y faire. Willie se sentait de plus en plus proche de lui et éprise et se rendit compte très vite qu'il lui manquait quand il était au loin pour ses affaires. Jusque-la, elle le retrouvait à son hôtel, pendant ses séjours à Paris. Il préférait cette solution qui arrangeait le célibataire qu'il était. Au fil de leurs conversations, Willie apprit qu'il avait été marié, mais avait divorcé trois ans plus tard, sans avoir eu d'enfant. La quarantaine désormais bien entamée, il avait voulu attendre de rencontrer la personne qu'il lui convenait réellement avant de s'engager à nouveau. Il dit un soir à Willie qu'il s'intéressait à elle depuis les deux dernières années et avait suivi régulièrement son parcours très discrètement. Il connaissait sa dernière histoire d'amour et attendait le moment propice pour se manifester. Willie compris un soir qu'elle était amoureuse de cet homme si prévenant qui la couvrait de cadeaux et qui la faisait rire si souvent le soir où il lui dit qu'il l'aimait et qu'il souhaitait qu'elle soit sa femme Elle resta sans voix et se mit à trembler et il eut alors un geste qui la convainquit de dire oui en larmes : il se leva la prit dans ses bras et la berça doucement en la couvrant de baisers. Puis il se mit à genoux et lui présenta la plus jolie bague qu'elle ait jamais eu à voir. Elle était toujours étonnée de voir cet homme si grand, si fort, si intelligent,si important se faire si petit et si humble devant elle. Depuis le départ, il lui faisait comprendre qu'elle était importante pour lui, qu'elle comptait, c'était si nouveau pour elle, mais il avait pris presque 6 mois pour l'en convaincre et était parvenu.
Cependant faire accepter à Willie de quitter Paris, sa mère, son univers de toujours, sa soeur et sa meilleure amie fut très dificile mais comme d'habitude, il sut se faire insistant, convaincant. Mais Willie pleura beaucoup, résista, avança plusieurs obstacles et raisons plus ou moins valables, mais Kenneth utilisa sa famille et ses amis pour faire accepter sa décision. Après tout, Londres n'était qu'à une heure de Paris en Avion et deux heures quarante-cinq en train. Kenneth obtenait toujours ce qu'il voulait, Willie l'avait compris depuis un moment déjà et ceci dès le début, c'est d'ailleurs pour cela qu'il était devenu cet homme d'affaires important au fil des années, sa capacité à négocier était redoutable dans tous les domaines.

Willie et sa famille insistèrent toutefois pour que le mariage fut célébrée avant son départ définitif pour Londres.

Le mariage de Willie eut lieu pratiquement 8 mois après celui de sa soeur et surpris plus d'un, à commencer par ses collègues du magazine qui n'avaient compris le sérieux de la relation (Axelle inclue) que bien tard, Willie ayant pris soin de ne point en parler au travail et d'éviter le sujet le plus possible. Il yavait bien eu des supputations, mais elle tenait ses collègues éloignés désormais de sa vie privée.

près d'unan plus tard après les épousailles, une Willie heureuse et épanouie -elle était enceinte de deux mois- déménagea pour s'installer dans le manoir de la famille Taylor dans la grande banlieue de Londres. Elle était désormais l'épouse et l'assistante personnelle de Kenneth Taylor et se rendit qu'on qu'elle aimait sa nouvelle vie et qu'elle ne la changerait pour rien au monde.

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