L'amour est laid
justone
Imaginons... Un parc, une allée, des arbres s'alignant le long de cette allée, des feuilles mortes s'envolant sous le souffle du vent, ...
Au loin, une sombre silhouette apparaît. Elle s'approche vers nous [la caméra étant située au bout de l'allée].
[Zoom caméra] Un homme dont on distingue à peine le visage marche, tête baissée. Ses vêtements de couleur noire ne font qu'accentuer son air mélancolique. De temps en temps, il admire le spectacle qu'offre la nature.
Il sort de sa poche une photo abîmée, qui a probablement été déchirée en deux. Il l'a regarde, son visage se décompose, ses traits se décomposent...
[la caméra se trouve au-dessus de l'épaule de l'homme, de sorte qu'on puisse voir la photo] Sur cette photo, l'homme enlace une femme. Ces jeunes gens ont l'air heureux. Pourtant, une sorte de trait les séparent. On voit que cette photo a été déchirée en deux et scotchée ensuite.
[la caméra se trouve face à l'homme] Il remet la photo dans sa poche et continue son chemin. Il regarde au loin. Il semble se perdre dans ses pensées.
L'homme rencontre un jeune couple [en direction opposée] qu'il observe avec insistance. La femme tient une rose rouge à la main. De doux regards s'échangent entre les jeunes gens. Ils continuent leur route.
Arrivé au bout du chemin, l'homme revient sur ses pas. Sur le retour, il trouve une rose piétinée sur le sol. Un peu plus loin, il tombe nez à nez avec la femme qu'il a croisé auparavant. Elle est en pleurs... [la caméra tourbillonne autour de ces deux personnes]
On les voit repartir ensemble [vue arrière].
Guillaume se trouverait à côté des personnages, il les suiveraient. Il irai parfois à l'arrière, parfois à l'avant. Il n'existe pas aux yeux des personnages.