L'amour imaginaire

reveur

C'est l'un de mes premiers récits soyez exigeant svp.

 Après l'anicroche du tram, les secours nous amenèrent au CHU de Bordeaux. Moi, j'ai été admis dans une simple chambre car les divers bilans que les médecins m'ont fait passés, révélèrent que mes troubles étaient seulement psychologiques,je sortis le soir même, et je rejoignis mon domicile. Mais pour Lucas , le constat était beaucoup plus lourd : fractures à plusieurs niveaux, bassin complètement explosé et surtout le traumatisme crânien qui violemment a percuté le sol. Lucas était dans un état de coma. Complètement bouleversé par ces nouvelles, je décidai donc de passer à chaque fin de cour à l hôpital le voir. Ce quotidien se répété pour plusieurs jours, des semaines même voir des mois, pensant qu'il se réveillerai . Je lui racontai toute a journée, les potins du bahut (oui dans une classe composée de filles ça parle beaucoup). Pour moi, Lucas entendit tout ce que je lui disais, mais je ressentais une sensation que je ne pouvais expliquer.


Nous sommes le 15 Avril, il est 16h00, quand le téléphone fixe sonna, c'était l'hôpital pour m'annoncer une nouvelle : N. était réveillé ! J'enfournai mon vélo direction le CHU. Arrivé là-bas, l'équipe soignante responsable de Lucas, m'accompagna à sa chambre. Dès que je franchis sa porte, une mer d'émotion m'envahis, j'étais tellement heureux que je courus vers lui pour le prendre dans mes bras. Mais sa réaction fut tout autre, en effet, il me prit par le col pour me repousser. Je ne compris sa réaction, je lui demanda pourquoi c'est seuls mots furent : « Qui êtes-vous ? ». Pris de surprise, je me tournis vers l'infirmière se trouvant derrière moi, et m'expliqua que malgré ses fractures ou autres blessures, il était en état d'amnésie profond. Ces parents furent directement prévenus via l'équipe soignante. Ils ont débarqué tel un ouragan. Me sentant de trop dans la chambre, je la quitta larmes aux yeux.


Je rentrai donc chez moi, en claquant la porte, direction ma chambre sans même prononcer un mot à ma famille, je mis mes écouteurs, m'allongea sur le lit et j'écoutai A Thousand Years de Christina Perri, tout en pensant aux bons moments que nous avons pu partager avant l'accident. Mon téléphona sonna. Je décrocha. Les parents de Lucas à l'appareil, ils me demandèrent de me rendre à leur domicile. Je me rendis donc à leur porte. Je frappa. Elle s'ouvrit, derrière celle-ci, sa mère en pleure, elle me demanda de rentrer. Je rentrai donc, au salon, Lucas complètement perdu et son père qui lui posé des questions pour connaître l'ampleur de son amnésie (je vous rassure c était bien une amnésie importante), Lucas tourna sa tête, me regarda droit dans le blanc des yeux et ma sensation que j'avais ressenti à l'hôpital refaisait surface.

Mais malgré le fait que Lucas soit complètement paumé dans son environnement, je voyais autre chose dans le ses yeux. Il demanda à ses parents de quitter la pièce pour nous laisser lui et moi en tête à tête. Voulant à tout pris lui retrouver la mémoire je m'assis donc en face de lui , mais à peine que je m'assis, il commença à s'avancer vers moi, me prit par le col, et me tira de toute ses forces vers lui afin que mes lèvres se posèrent sur les siennes. Il m'embrassa tendrement, mais à la fois plein de passion. Personnellement, ce baiser ne me dérangea pas, bien au contraire, je prenais un tel plaisir de l'embrasser que ma verge commença à gonfler prenant toute la place dans mon caleçon. Voyant la bosse à plaisir se former il me prit par le bras et nous montâmes dans sa chambre.


Le plaisir était trop intense, à peine le pied franchit dans sa chambre, qu'il m'allongea sur le lit, continuant à m'embrasser. En tant qu'ado de 18 ans, (normal que nous découvrons le plaisir sexuel même côté gay nan?), il commença à me retirer mon T shirt, et commence à embrasser le téton gauche, je décidai donc de faire pareil et j'attachai sa chemise. Nous nous retrouvâmes tous les deux torse nu mais on décida d'aller encore plus loin. Et pour cela, il commença à me ôter mon pantalon puis fût le tour de mon caleçon. Je fis pareil. Au final, nous nous somme retrouvés tous les deux nus comme des vers avec deux verges en érections incontrôlables. Sans vous mentir, son barreau lui faisait un engin d'au moins 18 cm, personnellement j'atteignis je pense les 16/17 cm. Après des préliminaires plus que chauds, je voyais dans ses yeux qu'il vouais aller plus loin. Il commença donc à sortir une capote de son tiroir, et l'enfila. Pour ma part je commençai à me cambrer, mon cul écarté près à recevoir Lucas en moi. BINGO ! Le voilà entrer en moi, le plaisir m'envahis. Je poussai des gémissements de plaisir montrant que je prenais mon pied comme j'aime. Ses « vas et viens » durèrent 25-30 min jusqu'à ce qui ressorte, enlève la capote et me cracha son liquide blanchâtre au visage et vint me lécher le visage. Couvert de semence, nous décidâmes de prendre une douche à deux. Je vous passe les détails à chacun sa vie mes amis. Après cette douche (très) chaude, je me rhabillai et lui aussi.

A la fois heureux, et perturbé de cette aprem « mouvementée », je me posai pas mal de question en rentrant chez moi, après tout n'oublions pas que Lucas sort du coma et qu'il est amnésique. Nouvelle journée d'école, et à ma plus grande surprise, Lucas était revenu. A notre quotidien nous rentrâmes chez nous chaque soirs. Mais en arrivant devant nos maisons, il (re) prit le bras pour à nouveau de m'embraser. Toute cette « amour » (si on pouvait appeler cela comme ça), faisait trop pour moi. Savait-il ce qu'il faisait ? Je ne sais pas. Enfin le week end, il était 13h00 quand le téléphone sonna. Je décrochai. A l'autre bout du fil, l'équipe soignante qui s'était occupé de Lucas . Ils me dirent de me rendre directement à l'hôpital.

Une fois arrivé, les parents furent déjà présent sur le lieu en pleure. Me demandant ce qu'il se passait, les médecins me demandèrent de m'asseoir et la nouvelle tomba. Cette nouvelle firent qu'un tour dans mon corps, en effet, car les médecins m'annoncèrent que Lucas n'avait plus que 3 jours à vivre, en raison d'une tumeur au cerveau, où j'étais le seul à pas en connaître l'existante. Trois pauvres malheureux jours, à vivre dans ce monde misérable. Je sortis de l'établissement de soins effondré. Lucas frappa à ma porte de maison, pour venir me parler, ma mère le fit entré . Il s'assit sur on lit, et il me prit dans ses bras. La vérité s'est que Lucas sut qui lui resté 3 jours à vivre.


Les 3 jours passèrent, et comme prévu Lucas décéda à son domicile dans la nuit. Voyant le SAMU,pompiers et le corbillard chez N., je me rendis sur le lieu. Le corps de Lucas se trouva dans sa chambre, l'ambiance était glacial, me retrouver devant ce corps sans vie et froid, l'émotion m'envahit. Mais une lettre était entre ses mains croisées avec l'inscription « Nathan » inscrit dessus. Ses parents me dirent de la prendre. Je la pris et l'ouvris.


« Cher Nathan ,


Si tu dois lire ceci, c est que je suis maintenant parti. Cette lettre, je te l'écris juste pour te dire que tu as été un ange tombé du ciel. Oui, un ange car tu as su t'occuper de moi même en état d'amnésie. Je garderai de merveilleux souvenirs en ta compagnie. Je ne suis pas une personne qui montre ses sentiments, mais après cette après-midi de folie (tu sais très bien de quoi je parle), mais pour moi cela n'a pas été n'importe quoi.


A partir d'ici mes sentiments vont parler, Nathan en plus d'être un ange, tu es le plus mignon, attachant de tous mes potes... d'ailleurs pourquoi « pote ».. Oui je pense que tu l'as compris, Nathan, je t'ai toujours aimé, tous les soirs je pensé à toi même des fois je me mas... enfin ta compris quoi. Je t'ai plus considéré comme mon copain que mon pote. A chaque que l'on me demandé si j'avais quelqu'un, je répondis « oui » tout fier.


Je m'excuse de te dire tout ça par lettre, et que tu ne pourras plus profiter de moi. Mais saches que depuis la haut, je veillerai sur toi et tes proches (en espérant qu'aucun notre garçon t'approche;) ). Je suis maintenant soulagé de t'avoir avoué cela mais j ai honte de faire ça par lettre.

Je t'aime mon ange.




Lucas,»

Après lecture de cette lettre, je me mis à genoux devant lui effondré je m'approchai de son oreille pour lui dire : « Moi non plus je n'ai jamais eu le courage de te l'avouer mais je t'aime aussi, maintenant repose en paix mon prince. » Je l'embrassai et le cercueil se referma et les crocs-morts l'emporta. D'un geste, je lui envoya un baiser.


Et c'est ainsi, amis lecteurs que mon récit d'amour interdit, se termine j'espère que cela vous aura plu. Et n'oubliez pas, d'aimer vos proches jusqu'au bout même si les situations ne le permet , et surtout acceptez vous comme vous êtes, nous sommes tous égaux peut importe les origines, orientations sexuels ou tout autre valeurs ou normes qui vous différencie de tous : RESTEZ VOUS MEME !


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