Larmes éthyliques
Eléonore Gros
« J’irais m’y noyer » Ce furent tes mots.
Larmes éthyliques. Humeurs ivrognes.
Ivy, belle Ivy, assise au creux du temps, tu contemples l’environnement qui prend possession de toi. Un verre de vin dans ta main droite, le désespoir dans ta gauche, tu te perds.
Ivy, tu avales. Ivy tu déglutis…
Peines distillées. Pansement éphémère.
Ivy, Ô mon Ivy, regarde dans quel état bancal et pitoyable tu barbotes.
« J’irais m’y noyer » Ce furent tes mots.
Errance spirituelle. Tumulte corporel.
Le liquide âpre élit domicile en tes veines. Ta peau s’en imprègne. Ivy, tu fais de toi l’enveloppe sordide d’un poison. Tu vandalises ton être à coups de gorgées abjectes.
Toxine fermentant en tes vertiges, prolifération ordurière, vide de sensations pures. Ivy te voilà désormais plus éméchée que jamais.
Les mots les plus absurdes s’échappent, les déplacements se font de plus en plus branlants. Ivy tu te détruis.
Ivy, poison ambulant. Ivy, amie du récipient transparent.
Absence de modération. Monstrueux état.
« J’irais m’y noyer » Ce furent tes mots.
Merci bcp. :)
· Il y a plus de 14 ans ·Eléonore Gros
TRÈS JOLIE TEXTE BRAVO A VOUS
· Il y a plus de 14 ans ·Remi Campana