L'aube

Théo Accogli

Un de mes premiers poèmes, soyez indulgents

Au crépuscule l'hirondelle a quitté la plaine
Le ciel s'assombrit, la nuit tombe sans un cri
Le soleil s'en est allé ne laissant que peine
La nuit mate s'installe et précipite l'oubli

Enfin à l'horizon, au loin, pointent des rayons,
Timidement, une hirondelle vole par moments,
Le soleil de peur cache encore ses reflets blonds
Et l'oiseau blanc vole innocent, inconscient.
Poursuivra-t-elle ses gracieux dessins dans le ciel
Si un jour décide de se lever le soleil ?
Dans des moments d'euphorie elle danse de plus belle
Mais la peur survient, si cela ne devenait réel ?

Alors pénombre et lumière s'entrelacent maintenant
Et l'espoir tente de s'imposer si lentement,
Mais la peur d'une déception freine l'ascension
De l'astre qui inondera la plaine de ses rayons.

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