Le 25

My Martin

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-13,7 milliards d'années. Singularité initiale. Big Bang. Formation de l'Univers 

 

-4,6 milliards d'années. Effondrement d'un nuage de gaz et de poussière, formation du Soleil -et des planètes du Système solaire, dont la Terre  

Étoile jaune de taille moyenne 

 

Étoile de classe G2V 

G2 correspond à la température (5 500 °C) 

V. Étoile de la séquence principale (en pleine vie) 

 

Espérance de vie, 10 milliards d'années. Le Soleil, à mi-vie 

 

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Dans 5 milliards d'années. Lent grossissement. Pendant un milliard d'années, étoile géante rouge 

Contraction en naine blanche. Sa masse, dans une sphère de la taille de la Terre 

 

Température et luminosité diminuent. Sa couleur passe du blanc, au rouge 

 

Après quelques milliards d'années, la naine blanche émet faiblement dans le domaine visible 

Naine noire 

 

 

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D'après un article du journal "Le Monde". Science & médecine. Pierre Barthélémy 

 

 

31 décembre 2023. 22 h 55. La plus forte éruption solaire de l'année, est détectée 

Depuis 2017, le plus fort évènement de ce type  

 

 

A 150 millions de kilomètres de la Terre, le Soleil observe des cycles de dix à treize ans 

Depuis plusieurs mois, il multiplie les bouffées de chaleur. Il approche du pic d'activité de son cycle, le vingt-cinquième recensé par les astronomes -le premier de la liste remonte au milieu du XVIIIe siècle 

 

Institut de Planétologie et d'Astrophysique de Grenoble (IPAG). Jean Lilensten, astronome et planétologue. Le magnétisme du Soleil (de l'électricité en mouvement) pilote les saisons, basse et haute 

 

Le Soleil est constitué d'hydrogène à 95% -l'hélium représente un peu moins de 5 % 

La matière du Soleil est à l'état de plasma. Du gaz ionisé -électrons, protons, atomes et molécules, plus ou moins ionisés 

Agitée par un mouvement complexe, une boule de particules électriquement chargées  

 

Le Soleil tourne sur lui-même. Rotation différentielle. En raison de sa composition, le plasma tourne plus vite au niveau de l'équateur solaire  

 

Des mouvements verticaux, avec 

de la convection -les particules montent et descendent 

une ébullition en surface 

 

Un cycle de onze ans 

Début du cycle. Les pôles magnétiques Nord et Sud sont à leur place 

Le champ se perturbe. Ailleurs, des pôles apparaissent  

Naissances et ruptures des boucles magnétiques 

 

Le Soleil reprend son calme. Les pôles magnétiques Nord et Sud, sont inversés 

 

Observatoire de Paris (PSL). Milan Maksimovic, astrophysicien. Le cycle complet dure vingt-deux ans, le temps de deux inversions du champ magnétique 

 

 

Pour mesurer la montée et la descente d'un cycle, compter les taches noires qui éclosent à la surface de l'étoile, en voie d'excitation  

Les zones sombres, par contraste avec leur environnement plus chaud d'un millier de degrés 

 

Les taches traduisent une intense activité magnétique  

En début de cycle, plutôt vers les hautes latitudes 

Puis les taches descendent vers l'équateur polaire 

 

La question en suspens concerne l'intensité du cycle en cours 

National Center for Atmospheric Research. Mark Miesch. Le cycle 25 devrait être plus fort, que la prévision du panel de 2019 et plus fort, que le cycle 24. Mais il sera plus faible que la moyenne 

 

Mark Miesch. Notre société devient de plus en plus dépendante de technologies telles que l'énergie électrique. Elle est plus vulnérable aux phénomènes météorologiques spatiaux 

 

Les images transmises par les sondes spatiales montrent des boucles magnétiques, qui piègent le plasma 

 

Centre national d'études spatiales (CNES). Kader Amsif, responsable des programmes Soleil, héliosphère et magnétosphère. De temps en temps, la boucle est coupée, éjectée dans l'espace, accélérée. Des protons, des électrons, des atomes ionisés 

 

Les plus grosses de ces bulles (éjections de masse coronale. EMC) proviennent de la couronne solaire. Plusieurs milliards de tonnes de matière 

Lorsqu'une EMC se dirige vers la Terre, elle rencontre sa magnétosphère, le bouclier invisible généré par le magnétisme de notre planète 

 

Kader Amsif. La magnétosphère nous permet de supporter les sautes d'humeur du Soleil. Sans elle, nous n'existerions pas 

La magnétosphère dévie le plasma. Le choc peut l'affaiblir. Les particules chargées percent la ligne défensive, via deux zones de faiblesses -les cornets polaires 

Deux zones de la magnétosphère terrestre, par lesquelles le plasma trouve un accès direct à l'ionosphère -la couche supérieure de l'atmosphère, ionisée par les rayons UV solaires 

 

Les régions proches des pôles sont le lieu des aurores boréales et australes. Leurs drapés de couleur résultent de l'interaction entre les particules solaires et l'atmosphère terrestre 

 

Lorsque la tempête solaire est exceptionnelle, la magnétosphère est comprimée. Les aurores descendent en latitude 

 

1859. Évènement de Carrington. L'astronome britannique 1826-1875 observe une tempête solaire, la plus puissante des 500 dernières années 

Une aurore est visible, depuis les Caraïbes. La tempête géomagnétique parcourt le sol. Des stations télégraphiques sont incendiées. Le réseau est perturbé  

 

Kader Amsif. Nous sommes dépendants de technologies sensibles à l'activité solaire. A la merci de notre étoile. Les puces électroniques sont partout. Avions, voitures, matériel militaire, radars, satellites, communications, GPS, ... 

 

 

Prédire les éruptions avec précision nécessite de bien connaître le Soleil. Or, il conserve des mystères 

 

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Le chauffage de la couronne -l'atmosphère solaire 

La température de surface du Soleil s'élève à 5 500 °C 

La température de la couronne, 1 million de degrés 

 

Pour expliquer cet écart, deux modèles  

le chauffage est dû à des ondes 

ou des nano-éruptions s'allument en permanence, à la surface du Soleil  

 

Milan Maksimovic (CNRS, Observatoire de Paris). Comme si pour chauffer une pièce, on faisait brûler dix mille allumettes 

 

Cette théorie a l'avantage, grâce à la sonde européenne Solar Orbiter. Lancée le 10 février 2020, pour obtenir des images des régions polaires et mieux comprendre le fonctionnement de notre étoile. A la surface du Soleil, les nano-éruptions sont visibles  

 

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Le vent solaire baigne le Système solaire. Un flux de particules constituées essentiellement d'ions et d'électrons, éjectés de la haute atmosphère du Soleil 

Au cours du temps, en fonction de l'activité solaire, le flux varie en vitesse et en température  

 

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L'existence d'autres cycles, plus longs que celui de onze ans 

 

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Evaluer la capacité de la Terre à se protéger des éruptions solaires -la géo-effectivité, variable 

La Terre peut être bien protégée, face à une forte éruption. Et mal protégée, face à une modeste éruption 

 

 

Kader Amsif (CNES). 2015. En Suède. Une tempête solaire met les radars des aéroports hors service. Les avions restent au sol  

 

Jean Lilensten (IPAG Grenoble). Un évènement de Carrington se produit tous les cent cinquante ans, avec une marge d'erreur d'un demi-siècle. Le précédent (première observation par Carrington) a eu lieu en 1859 

 

Jean Lilensten suit les travaux de Kazunari Shibata, astrophysicien japonais. Kwasan and Hida Observatories. Il mesure les flashs de lumière sur des étoiles de type solaire. Le signe d'éruptions majeures 

Il se produit un évènement  

cent fois plus puissant que celui de Carrington, tous les huit cents ans 

mille fois plus puissant, tous les cinq mille ans 

 

Des éjections majeures de masse coronale (EMC) ont frappé la Terre, dans le passé 

et la frapperont, à l'avenir 

  

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