le besoin d'un pardon

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          Le besoin d’un pardon 

- Si je ne t’entends pas pleurniché tu pourra sortir, m’a t-elle dit en souriant .
Elle referma la porte et je me suis retrouver une fois de plus dans le noir .
Pourquoi me faisait-elle subir ça ? Qu’avez-je fait de mal ?
Je  n’était qu’une petite fille de 6 ans qui surveillé sans cesse mes faits et gestes pour ne 
pas étre puni mais c’était plus fort qu’elle, ma mére trouver toujours le moyen de m’enfermé 
dans le placard sous l’escalier .
Je me souviens qu’un matin en préparant mon petit déjeuner avant d’aller a l’école, 
j’ai versé un peu de lait a coté du bol, ma mére est arriver a ce moment là et m’a attraper par 
les cheveux .
- A cause de ta bêtise tu vas nous mettre en retard .
Elle m’enferma dans le placard, je me suis mise a pleurer en silence pour ne pas qu’elle 
m’entende .
Je suis parti a l’école sans avoir eu le temps de mangé .
Ma mére travailler quelques heures par semaines comme aide ménagére chez des personnes 
agées.
Elle n’avait pas le choix car depuis que mon pére nous a quitter deux ans avant pour refaire 
sa vie avec une autre femme il nous fallait de l’argent pour subvenir a nos besoins .
Ca a était le choc pour ma mére quand t-il lui a annoncer sa rupture et je crois qu’elle ne lui 
pardonnera jamais  .
Je ne le voyais plus a cause de ma mére, a chaque fois qu’il venait elle trouver le moyen de 
lui renvoyer ses fautes alors il a préféré s’en aller sans que je ne puisse lui dire aurevoir .
La dernier fois que je l’ai vu il a pris mon visage entre ses mains et m’a chuchoter cette 
phrase l’oreille:
- Georgia quoi qu’il advienne je t’aimerai toujours !
J’ai compris à cette instant qu’il n’allait plus revenir me voir .
A mon âge je ne pouvais pas m’imposer seulement accepter le choix des adultes sans qu’ils
 ne se rendent compte que j’en souffrait .
Avec ma mére il n’y avait pas de discutions possible, je savais qu’elle était malheureuse et 
me le faisait comprendre au quotidien .
Un aprés-midi je lui ai demandé la permission d’aller jouer avec Lucille notre voisine, elle 
m’a giflé et m’a saisie le poignet en le serrant trés fort, j’essayais de me retirer de ses 
mains mais j’ai glissé par terre et je me suis cogné la tête.
Absorber par ce qu’elle était entrain de faire ma mére ne voyait pas que j’avais mal, 
malgré cela elle m’enferma dans le placard .
- J’en ai assez crié t-elle derriére la porte, pourquoi tu es si insolente, regarde ce que tu 
m’oblige à te faire .
Je l’entendais sangloté en s’éloignant de moi, ce qu’elle faisait n’était pas normal,
ma mére était-elle malade ?
Avant la séparation avec mon pére elle n’était pas comme ça, c’était une femme trés
joyeuse et compréhensible, elle adorer me préparer des gateaux pour le gouté, elle avait tous
d’une mére aimant son enfant .
Le 11 mars 1970 j’ai pris mes 7 ans, ce  matin là elle était venu a mon réveil et  me déposa un baiser sur le front en me souhaitant un bonne anniversaire .
J’était surprise et en même temps terrorisé , ça n’était pas dans ses habitudes surtout ce 
fameux baiser que j’attendais tant .
Ca faisait 2 ans qu’elle ne m’avait pas embrasser de la sorte.
Je penser gaiement a la journée qui allait ce passer différente de celle des autres mais 
je m’étais trompé .
Le télephone sonna et ma mére y répondit, c’était la directrice de l’école qui l’avait 
convoqué .
Elle se tourna vers moi et me fusilla des yeux .
- Qu’est ce qui c’est passer a l’école ?
J’ai baisser mon regard et triffouilla mes doigts .
- Georgia répond moi ?
- Rien je te le jure !
Elle se mit a rire nerveusement et me montra le placard sous l’escalier .
- Tu connais le chemin me dit-elle froidement .
Je suis rentrer a l’interieur et m’allongea sur le tapis en sucant mon pouce .
Elle m’avait rejoint non pas pour revenir sur sa décision mais pour me culpabiliser .
- Tu as tout gaché, j’avais prévu un tas de choses pour ton anniversaire, tant pis pour
toi tu n’auras plus rien d’aurénavent .
 J’ai préferer m’endormis car mon coeur était tellement bléssé, je ne supporter plus ce 
qu’elle faisait de moi .
Je n’aimé plus la femme qu’était devenu ma mère, une femme avec un coeur de pierre, un
monstre, il n’y avait pas d’autre mot pour la décrire .
Ma mére ne c’était pas rendu a la convocation alors quelques jours plus tard aprés de
multiples contact de l’école qui savérer sans réponses de sa part  la directrice pris l’intiative 
de se déplacer chez nous .
- Madame pourquoi refusez vous de venir a l’école ?
- Je n’ai pas de raison particuliére, je n’en ai pas le temps .
- On vous a laisser plusieurs messages et plusieurs courriers ?
- Je n’ai pas eu le temps je viens de vous le dire .
- Ou est Georgia ?
- Elle joue dans sa chambre .
- Ecouté je ne vais pas y aller par quatres chemins, votre fille n’a jamais était absente a 
l’école mais lors d’un passage en infirmerie nous avons constaté des bleus, certes ils sont 
superficielle mais elle en a trop souvent a mon gout .
- Ou voulez en venir, c’est une enfant elle se cogne tout bêtement, Georgia et tres 
maladroite . 
- Je ne l’ai pas remarquer a l’école .
- Vous pensez que je la frappe n’est ce pas ?
- Pour etre franche avec vous, oui .
- Vous venez chez moi pour m’accusait de tels allégations envers ma fille, qu’elle culot 
vous avez !
- Il est rare que des bleus tel qu’elle avait autour du poignet ont était fait accidentellement, 
ce n’est pas possible .
- Sortez de chez moi immédiatement .
- Je n’ai pas fini, votre fille ce fait pipi dessus quant elle pense avoir fait quelques choses de 
mal alors que ce n’est pas le cas, comment expliquer vous se comportement ?
- Georgia n’a jamais eu une reaction de la sorte .
La directrice pris son sac a main et se dirigea vers la porte d’entré .
- Quand j’en aurai le coeur nette et les preuves que cette enfant et maltraité, je ne vous 
lacherai plus .
- Faites vous plaisir !
Ma mére referma violament la porte et resta figer devant .
J’avais entendu toutes la conversation du haut de l’escalier, je savais qu’aux yeux de ma 
mére j’étais dans la faute et que j’allais retourner dans le noir pour me remettre les idées en 
place .
Elle s’empressa de monter dans les marches et me regarda sans dire un mot, elle s’est assise 
prés de moi et ma prise la main .
- Pardonne moi Georgia, je ne comprends pas pourquoi je te fait subir tout ça, tu es la 
seule chose qu’il me reste et au lieu de te protéger je te fais du mal, tu n’a pas a supporter 
ma tristesse et ma douleur, pourra tu me le pardonner un jour ?
Je l’ai serrer dans mes bras, ma mére se rendez bien compte de l’ampleur de ses actes .
- Ce n’est  pas de ta faute maman, lui ais-je repondu .
- Si Georgia je suis malade, je dois me faire soigner, tu ira chez ton pére le temps qu’il 
faudra .
Elle avait pris une bonne résolution et dés le lendemain elle consulta un psychiatre .
Pendant plusieurs jours elle se rendé aux séances pendant les heures d’écoles .
Quand je descendais du bus elle m’attendait souriante et préte a me faire plaisir par des 
petites intentions qui pour d’autres pourrait semblait banal mais un sachet de 
bonbons me suffissait pour comprendre qu’elle faisait de son mieux pour guerir et être une
bonne mére.
Je savais l’importance de son geste envers mon égards mais j’avais tellement peur qu’elle
redevienne ce monstre .
Durant 5 mois elle allait consulté son médecin et il décida de lui prescrit des anti-depresseurs 
pour évité une éventuel rechute malgré les efforts qu’elle avait fourni.
En faisant cela j’ai reperdu ma mére mais cette fois-ci elle était devenu un légume, une loque
 les doses était trop fortes et elle en prenait par grandes quantités .
Je ne la reconnaissait plus, quant elle m’adresser la parole c’est phrase était incohérente et 
elle ne les finissait jamais .
Quant mon pére a était contacté par la directrice pour lui avertir de ce qui ce passait
a la maison il débarqua le jour même .
- Ma petite Georgia, j’ignorer completement ce qu’elle te faisait, je n’ai rien vu, pourquoi
tu m’en a pas parler ?
- J’en ai jamais eu l’occasion .
- C’est vrai je m’en excuse, va prendre quelques affaires je t’emmene avec moi .
Je me sentais mal  d’abandonner ma mére dans  l’état ou elle se trouver .
- Elle a besoin de moi, je ne veux rester auprés d’elle .
- Georgia tu n’a que 7 ans tu n’a pas t’occuper de ta mére, j’ai prévenu son médecin il vont 
venir la chercher, ne t’inquiete pas pour elle .
Ma mére avachi dans le fauteuil avait le regard vide mais je ressentait qu’au fond d’elle 
elle comprenais ce qui était entrain de ce passer sous ses yeux .
J’ai pris quelques vetements et mon cartable ainsi qu’une photo de ma mére et j’ai suivi mon 
pére .
Durant une semaine je ne pensais qu’a elle, je voulais savoir si elle allait bien .
Mon pére remarqua ma tristesse et me proposa d’aller la voir a l’hopital .
- Te sens tu prete ? insista t-il .
- Oui .
- Je ne t’oblige pas Georgia si tu veut on peut rester là .
Je suis aller chercher mon manteau et le sien pour lui faire comprendre que j’avais hate de 
voir ma mére .
En arrivant dans la chambre d’hopital ou elle avait était admise je fus toucher au plus 
profond de moi même en la voyant si pâle, si agonisante .
Je me suis assise prés d’elle et je lui ai pris la main, elle me l’a repoussa gentillement,
par ce geste inattendu je compris qu’elle m’en voulais de l’avoir laisser .
Elle tourna sa tête vers moi et laissa paraitre un leger sourire c’est alors qu’elle me repris la 
main .
- Maman tu vas mieux ? lui ais-je demandé tout bas .
Elle n’arriver a parler, ses lévres étaient tellement désséché .
Mon pére discuter avec le medécin dans le couloir et quand il m’a lancer ce regard, un regard qui en disait long sur l’état de santé de ma mére je ne pouvais qu’en conclut qu’il y avait 
un probléme .
Il est entrer dans la chambre l’air de rien et embrassa ma mére sur le front .
Que lui avait dit le medecin pour qu’il soit si peiné ? 
Mais mon pére resta dans le silence .
Les mois passérent trés vite, ma mére était toujours hospitaliser et son état s’aggraver .
Un matin je suis aller la voir avec mon pére mais il a prefere ne pas entrer avec moi .
- Bonjour Gerogia .
Je me suis approcher d’elle et l’embrassa .
- Tiens c’est pour toi .
Je lui avais acheter un sachet de bonbon le mêmes qu’elle m’offrait quand je rentrer de 
l’école .
- Viens prés de moi  chuchote t-elle, tu sais je suis trés malade et je veux que tu sois trés 
forte, promets le moi .
- Quand vas tu guerir ?
- Promets le moi Georgia ?
- Oui je te le promets .
Elle voulait pleurer mais elle n’avait plus de larmes .
- Je veux qu’on rentre a la maison toute les deux .
- Je sais ma chéri mais ce ne sera pas possible, j’ai un cancer foudroyant .
Je ne savais pas ce qu’était le cancer et je n’ai pas chercher a le savoir .
- Tu vas mourrir c’est ça, tu va m’abandonner ?
Elle passa sa main dans mes cheveux et changea de sujet .
- Tu te plais chez ton pére ?
Je suis sorti de la chambre et m’effrondra en larmes .
Deux jours aprés, l’hopital telephona a mon pére pour lui apprendre le déces de ma mére .
Je ne voulait pas admettre sa mort, elle était encore présente en moi elle voulait guerir 
pour effacer ses fautes et recommencer un nouveau départ mais le cancer ne lui avait pas 
laisser le temps de se racheter .
Chaques jours, chaques nuits étaient un supplice pour moi, elle me manquer terriblement.
Je lui en voulait d’être parti, j’essayer de la detester mais rien n’y fait même avec ce qu’elle 
m’avait fait subir je n’arrivait pas a lui en vouloir .
Les années s’écoulaient comme moi, 15 ans déja que ma mére n’est plus de ce monde .
J’avais arreter les études pour travailler avec mon pére au sein de son hotel .
J’étais réceptionniste et je gerer de temps en temps le déroulement .
Mon pére l’avait racheter aprés avoir mis de l’argent de coté, c’était surtout le
projet de sa femme .
Et au sein de mon travail je suis tomber amoureuse de Rob le barman que mon 
pére avait embaucher et nous avons eu une relation trés intense jusqu’au jour ou je lui ai 
appris que j’attendais un enfant de lui .
Sa réaction fut immédiate, il refusa de devenir pére, il me répeter sans cesse qu’il n’étais pas 
prét, mais je voulais garder cette enfant malgré le choix qu’il m’avait fait prendre, c’était lui 
ou la petite vie que je porté en moi, mon choix a était toute suite fait .
J’ai camouflé ma grossese pendant 6 mois, il m’étais difficile de trouver le moment idéal 
pour l’annoncé a mon pére .
J’avais emmenager dans un apartement pas trés loin de l’hotel, je ne supporter plus de vivre 
constament chez  lui et d’être assister .
Un jour il  ma demander de venir dans son bureau, il avait l’air soucieux .
- Georgia, quant tu était petite tu ne m’avais rien dit au sujet de ta mére et tu l’a mal vécu 
aujourd’hui les choses ont changer tu n’a pas a craindre de me parler si ca ne va pas .
- Je vais bien papa.
- Non il y a quelques choses qui te pertube, je suis ton pére et je le voit bien .
- J’attends un enfant, je voulais te le dire plutôt mais je n’y arriver pas .
Il fut absent pendant trois seconde et hocha la tête .
- C’est une fille ?
- Oui .
Il se leva et me serra dans ses bras .
La joie se lisait sur son visage, il était ravi d’apprendre cette nouvelle .
Mais quand je lui ai dit qui était le pére de cette enfant, sa réaction ne fut pas la même .
Je lui avait aussi caché la relation que j’avais entretenu avec Rob, parce que j’avais exiger 
d’être discret .
- Tu compte éléver seule ta fille ? me demanda t-il inquiet .
- Rob ne veut pas de cette enfant et moi j’ai choisi de la garder, j’y arriverai .
- Je suis navré que tu rentre dans une nouvelle phase de ta vie dans cette circontance, sache
que je serai toujours là si tu as besoin .
A mon tour je l’ai pris dans mes bras, ces mots mon réchauffer le coeur et j’ai repris 
confiance en moi .
Trois mois plus tard ma petite Dalya et arriver dans ma vie, j’avais tout préparer
avec mon pére pour l’acceuillir au mieux .
J’ai eu quelques doutes, de remise en question dans des moments qui me semblait
difficile mais le bien être de Dalya était l’une de mes priorités .
Les mois passer et tout aller pour le mieux lorsqu’un matin en me levant
je ne vis plus ma fille de 8 mois dans son lit .
J’ai chercher partout dans l’appartement quand j’ai entendu ses pleures, il provenait
du placard dans le couloir .
Je ne croyais pas ce que je voyais, ma fille était enfermé dedans .
A cet instant tout c’est mis a tourner autour de moi et un mal être, une bouffer d’angoisse
m’envahissa .
J’ai pris Dalya dans mes bras et l’embrassa a plusieurs reprises .
La journé fut pertubé, je ne suis pas aller travailler et me posa les deux questions importantes
« suis-je comme ma mére, suis-je malade moi aussi ? »
Chaques jours qui suivirent cette erreur je faisait attention a mes faits et gestes envers
Dalya .
Je ne voulait pas en parler a mon pére et comme ça c’était produit qu’une fois je ne 
souhaiter pas l’alarmer .
Ma fille grandissait pendant que moi je veillissait, je n’ai pas retrouver l’amour et 
la solitude me peser j’avais envie d’avoir un mari, d’avoir un homme a la maison,
d’avoir des câlins et quelqu’un sur qui ce reposer quand ça ne vas pas .
Dalya fêtait son 14 éme anniversaire et comme a chaques fois nous allions le faire
chez mon pére .
Tout le monde s’amuser et moi j’étais assise dans le fond du fauteuil a broyer du noir
je repenser a ma vie et a ce qu’elle aurait était si je n’avais pas eu Dalya .
Mon pére souffrant ne pouvait plus travailler a l’hotel alors il me laissa reprendre
sa place avec l’accord de sa femme .
J’avais de nouvelle responsabilité mais ca ne me convenait pas, ca faisait trop 
longtemps que je suis dans ce milieu et j’en avait assez .
Contrainte de rester et de me fermer face aux obligeance de mon pére parce qu’il 
avait tout reussi grace a cette hotel, je ne pouvais pas tout fiche en l’air et je devais assurer 
l’avenir de Dalya .
Un soir une ami m‘avait inviter dans une discotéque pour feter son anniversaire, 
je voulu refuser mais ma fille insista sachant que je ne sort jamais .
- Ca te fera du bien maman, me dit-elle, si tu veux je peut t’aider a te préparer .
Dans la garde de robe deDalya il y avait du choix et surtout au gout du jour .
Elle me montra plusieurs tenu plus ou moins sexy et je me suis enfin decider .
Je me suis véti d’un joli débardeur rose avec un jupe trés saillante, une paire d’escarpin a 
talons haut et un maquillage léger .
J’étais enfin préte a partir m’amuser du moins essayer .
En entrant dans la boite de nuit, l’ambiance et  la musique m’envouta, j’avais l’impression 
de revivre une deuxieme fois mes 18 ans .
En voulant rejoindre mon amie qui m’attendait prés du bar un homme s’est mit sur mon 
passage et se déhencha devant moi .
Je trouvait ça amusant de plus il n’était pas désagreable a regarder, alors pour ne pas paraitre 
idiote je me suis mise a danser .
Il passa élegament ses mains autour de mes hanches et se colla a moi et nous avons continuer
a suivre le rythme de la musique .
Il approcha ses lévres contre mon oreille pour me proposer de boire un verre .

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