le bestiaire de Justanie-Normande

achyrro

Le bestiaire de Justanie normande est un livre qui conte l’histoire de la Justanie Normande, petite île perdu au milieu de l’océan. Ou plutôt perdu au milieu de l’imagination de son auteur.

Bestiaire de Justanie normande

 

Bonjour je m'appelle Ricolade Dulèbbe et dans ce livre, j'ai noté la plus grande partie des résultats de mes expériences en Justanie Normande.

 

 

1

Prologue

 

Pour commencer je voudrais préciser que dans ce livre il n'y aura pas que des animaux, mais aussi des plantes !!!

Je sais que le mot bestiaire est un peu mal utilisé, mais aussi comprenez-moi un peu, un bestiaire, c'est voyant, ça pet, et en plus comment vous appelez un livre où on rassemble les animaux ET les plantes d'un même pays.

J'ai toujours eu du mal avec les dictionnaires, c'est aussi pour ça que mon titre est aussi inculte. Tenez une fois quand j'étais enfant, ma mère m'offrit pour mon anniversaire un dictionnaire. C'était un beau et gros dictionnaire, qui faisait au moins… bon je ne suis pas très fort avec les chiffres non plus, alors dites-vous que c'était beaucoup plus que ce que pouvait porter un enfant de cet âge (désolé je n'ai pas une très bonne mémoire, alors l'âge que j'avais m'échappe totalement). Donc je disais, le dictionnaire était beaucoup trop lourd pour moi, donc, quand ma tendre mère (tortionnaire mais tendre (attendez, vous allez comprendre pourquoi)) me remit l'objet entre les mains, mais vue la monstrueuse taille ce dictionnaire, il m'échappa aussitôt, et finit sa course sur mon pied, qui, sous le poids du livre se cassa dans une horrible symphonie de craquement. Après cet épisode je fûts pris d'une phobie extrême envers les dictionnaires. C'était infernal je ne pouvais même plus aller en cours, tellement l'idée d'être à proximité de ces objets de Satan me terrifiait. Heureusement cela a fini par s'arrêter. Mais même aujourd'hui, maintenant que je suis un adulte responsable et méthodique, je ne suis toujours pas très à l'aise en présence d'un dictionnaire.

2

L'auteur

 

 

Pour tout vous dire, je fais cette partie de mon livre car j'ai toujours vue cette partie un peu chiante dans tous les livres. Mais elle ne dérange personne vue que personne ne la lit, ou alors, les seules personnes qui le font, ce sont ceux qui pense que tout le monde la lit, et là, encore il faudrait être particulièrement stupide pour penser ça. Il y a aussi ceux qui le lisent car ça les intéresse, mais là, je parle d'une minorité dont tout le monde prétend faire partie, un individu préfère être la personne cultivée qui lit tout, plutôt que d'être le pacha de service qui aime passer allègrement les pages ennuyeuses pour aller vers des horizons moins barbants. Et j'aimerai dire à tous les gens qui lisent ce passage rien que pour faire les malins et pouvoir dire :

« Moi tu sais je suis quelqu'un de cultivé qui s'intéresse à tout, la preuve, je lis la partie "l'auteur" dans les livres ! » 

Et là il regarderait son interlocuteur d'un air foudroyant qui le transpercerait comme une fourmi soulève un morceau de pain, et d'un coup, "blong", il tomberait par terre s'évanouissant devant la merveille de la nature qu'il a devant lui. Donc j'aimerai dire à tous ces gens de passer, de se laisser tenter par le pachatisme (je suis en ce moment en train de travailler sur une nouvelle langue) et ne vous inquiétez pas vous aurez quand même le droit de jouer à Lucky Luke avec votre regard foudroyant, il faudra juste ne pas dire à votre correspondant vocal que vous avez passé la partie en question. Et pour finir, je voudrais préciser que cette partie est conventionnellement à la fin de livre mais moi j'ai préféré la mettre au début pour une raison qui m'échappe totalement.   

3

Technique d'approche

 

Vous rendez-vous compte, j'ai passé des mois et de mois à rassembler des techniques d'observations très complexes et très élaborées pour observer ces organismes vivants d'une beauté sans égale, et je m'apprête à vous livrer tous les secrets de l'approche végétal, alors je vous propose de fermer les yeux et de me remercier en silence pendant une dizaine de minute, plus si vous voulez. Les plantes, tout d'abord si vous avez dans vos projets d'observer une plante comme un roseau ou un goyavier, approchez vous doucement de votre cible. Mais attention !!Vous ne devez pas vous avancer directement en direction de la cible, pour ne pas l'affoler, il vous faut avancer dans une direction légèrement décalée par rapport à votre cible.

             

            

Vous voyez, en appliquant cette technique, vous vous garantissez presque de pouvoir approcher votre cible végétale. Et comme je vous connais, je sais que la taitenlérry (encore un mot de ma langue) est votre plus gros défaut je vous conseille fortement de prendre des notes lorsque vous partez en expédition.

 

Explication des symboles utilisé pour le schéma : L'observateur a été représenté par le signe pi car j'ai toujours aimé dessiner les signes pis. Il faut dire sans me vanter que j'ai toujours eu un sacré talent pour la graphologie de se signe simple mais tellement beau, simple mais complexe, simple mais tout bonnement extraordinaire.

 

La cible : Je suis spécialiste dans la graphologie du signe pi, donc ça n'a pas été facile pour moi de faire preuve d'un talent artistique pour le dessin de la cible, qui est d'ailleurs une plante, mais finalement je n'en suis pas trop mécontent, même si quand j'ai demandé son avis à un de mes ami collèges, cet ignoble rustre me répondit que ma plante avait un air brosse à chiotte.

 

 

4

Technique d'observation

 

Voilà maintenant que vous avez approché votre cible, il vous faut l'observer.

Tout d'abord la chose à faire serait d'identifier si c'est une plante ou un animal. Mais je sais vous n'avez pas tous fait des études de biologie, alors je vais vous donner quelque conseil : tout d'abord il vous faut regarder si votre cible a des tiges ou pas. Si elle en a, c'est bien parti pour que ce soit une plante, mais pas de précipitation, la précipitation peut induire en erreur le plus aguerri des scientifiques. Justement figurez-vous que un jour j'ai moi-même été confusément pris dans l'horrifiante nué de l'erreur avec pour seul coupable, la précipitation !

Je sais que c'est difficile à croire, mais oui, même un homme des plus incroyable et des plus dubitatif (je suis très fier de cet emploi, qu'est-ce-que ça me donne un air imposant ! (Même si je ne sais pas vraiment ce que ça veut dire.)) peut se faire entraîner, que dis-je ! Se faire aspirer par le sombre trou noir de l'erreur et de l'ignorance. Une fois que vous avez identifié les tiges, cherchez les sabots il est impératif de savoir si la cible a des sabots car si elle en a, vous êtes dans la bonne voie pour avoir à faire à une plante.

 

 

 

 

 

 

 

5

Le théorème de Mignator

 

Dans ce chapitre je vais vous parler du théorème du Mignator.

Tout d'abord l'introduction : Mignator était un ouzbek. Et dans sa famille ils avaient tous un grand amour pour les animaux, surtout le père de notre homme, qui passait le plus gros de ses journées à ramener des animaux de compagnies dans sa maison. Un jour il ramena un petit alligator qui avait perdu sa mère et le mis dans le petit étang qui se situait juste à côté de la même maison. Étant donné le nombre insatiable d'animaux que le père avait ramené, s'en occuper prenait un temps à faire pâlir un boa constrictor. Donc ne pouvant se résigner à abandonner ses petit chéris (et ayant une femme qui était trop occupée à essayer de déchiffrer toute les démoniaques petites inscriptions dont le journal était le transporteur) il dû demander à se faire livrer régulièrement de la nourriture (et des mouchoirs). Le premier jour, le livreur passa et déposa toute la marchandise qui lui avait été commander dans la cuisine. Tout se passait bien, mais en partant, il aperçut le petit alligator dans l'étang du jardin. L'homme fut intrigué car c'était la première fois qu'il voyait un alligator. Bien sûr il savait ce que c'était car il avait un grand oncle qui travaillait sur un bateau du Mississippi comme le serveur de café le plus rapide de l'époque. Donc il regardait l'animal et l'animal le regardait, ils se fixaient comme si leur vie en dépendait, et c‘est à ce moment qu'une idée germa dans l'esprit du petit crocodile (ou alligator c'est la même chose). Il fit les yeux doux au livreur. Le livreur, qui au début fut surpris, finit par trouver ça mignon. Et c'est ainsi que chaque jour quand le livreur allait livrer ses marchandises (et des mouchoirs) à monsieur Mignator, il allait voir son petit ami de l'étang. Comme il en parlait à tous ceux qu'il connaissait, chaque jour de plus en plus de gens venaient voir le fameux alligator qui fait les yeux doux. Plus les jours passaient plus l'alligator grandissait et plus il y avait de monde qui venait le voir. Un jour, quand l'alligator atteint sa taille adulte et que le nombre de visiteurs était optimal, il manga tous ses admirateurs. Et c'est grâce cet acte qui peut-être vous paraît abject que Mignator se rendit compte que : le poids du livreur divisé par le nombre d'années multiplié par le nombre d'admirateurs est égal au nombre d'heure de jogging dont l'alligator aura besoin pour bruler toutes les calories de ce festin, car oui, même un alligator fait attention à sa ligne.

 

 

 

 

 


 

6

Poème d'un autochtone sans talent qui se prend pour Rimbaud

 

Le surfeur, ce chevalier sans armure

Pour son prestige et sa propre satisfaction,

Pris une vague qui lui paraissait de bon augure.

Mais soudain, sans crier gare,

La vague referma devant lui, le laissant sans regard.

Mais le surfeur aguerri, n'étant pas à sa première vague,

Sauta par-dessus le mastodonte qui lui faisait face,

 Et fini dans l'eau calme.

Content de son exploit, se reposant sur ces lauriers.

Il ne vit point arriver sa planche qui n'était pas invitée

Dans la gueule il se la pris,

Et de nombreuses dents, ont déguerpi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7

Ma très très chère mère

 

 

Je vous ai déjà parlé de ma mère, mais je n'ai fait que la présenter, j'ai à peine eu le temps d'introduire le phénomène qu'elle était. Pour commencer, quand j'étais enfant je vivais seul avec ma mère, et je n'ai jamais connu mon père. Ma mère était plutôt discrète sur mon père car chaque fois que je lui demandais qui il était, elle me répondait chaque fois (avec un sérieux presque inquiétant) qu'elle l'avait rencontré dans un voyage en Afrique et qu'il était un gorille des montagnes. Notre train de vie était plutôt banal : le matin je partais à l'école et elle partait faire des courses pour le lendemain. Dit comme ça, cela parait des plus normal mais la chose spéciale vient ensuite. Pour tout dire je ne m'en suis rendu compte en discutent avec un collègue qui lui aussi vivait seul avec sa mère. Je lui ai parlé des croissants du matin achetés la veille par ma mère bien aimé. Je lui ai parlé des croissants habituels de chaque midi et de chaque soir. Ensuite, comme notre pose quotidienne avait été rallongé (c'était un temps ou travaillais comme imprimeur professionnel dans une grande boite en Roumanie), j'ai pu lui parler en détail de l'emploi du temps de ma chère mère. Je lui racontais le départ du matin où moi je partais à l'école et elle, elle partait acheter des croissants. Et le soir venu on se retrouvait et l'on mangeait les croissants que ma mère était allée chercher. « Et vous ne mangiez que des croissants ? » demanda mon collègue avec un air de chevreuil des prairies. Et pour répondre à sa question, oui nous ne mangions que des croissants nature. Il est vrai que de temps en temps j'avais la tentation de mettre de la confiture mais je ne l'ai jamais fait car ma mère me faisait chaque soir avant de se coucher un sermon sur l'horreur de la confiture. La deuxième chose qui frappa mon collègue est le temps que ma mère utilisait pour ses achats de croissants.

« Ma mère n'était pas une femme pressée » que je lui ai répondue.

« Ah ça c'est sûr qu'elle n'était pas pressée, une journée pour acheter quatre croissant !!! ».

Mais depuis je ne lui ai plus reparlé.


 

8

Mise au point

 

Ça vous étonne, je sais que ça vous étonne. Sur la couverture il y a écrit : le bestiaire de Justanie Normande, mais plus vous avancez dans ce livre, et plus vous vous rendez compte qu'il n'y a pas que des descriptions d'animaux dans ce volume. Finalement je me suis dit que pour bien cerner un pays et sa culture, connaître ses animaux n'est pas une fin, il faut étudier sa poésie, son art, et toute ces choses. Je sais, il faut que je change le titre de mon livre mais, mettez à la place, j'ai passé sept mois, quatorze jours, une heure et trente-six secondes à chercher le titre qui actuellement en place, alors si vous pensez que c'est si simple d'abandonner tant de travail d'un seul coup, sans peser le pour et le contre. Ce qu'il faut prendre en compte, c'est qu'il n'y a que deux sortes de personne qui va vouloir d'un livre sur la culture d'un pays, les mamans et les menteurs qui se font passer pour des intellectuels mais qui en vérité cache un livre des schtroumpfs à l'intérieur du gargantuesque atlas qu'ils font semblant de lire. Les personnes qui achètent un bestiaire, ce n'est pas pour connaitre le nom des colliers de nouilles fait par trois paysans ne sachant pas compter sur leurs doigts, c'est pour avoir du rêve en regardant des descriptions de bêtes atrocement terrifiantes et farfelus. Donc je m'excuse si vous sentez bafoué, trahit, et désireux de vengeance, mais dite vous que vous ne l'assouvirez jamais ce désire car mon vrai nom n'est pas Ricolade Dulèbbe et comme je n'ai pas mis photo à la fin du livre comme les auteurs désireux de se faire harceler par des fans, vous n'avez plus qu'à aller voir votre assurance (si vous en avez une), et leur demander de vous rembourser cette infamie que j'ai commise. Pour les autres, je vous remercie, et vous souhaite d'apprécier ce future best-seller (sans vouloir me vanter) que vous avez entre vos mains.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

9

L'île de Jordanie Normande

 

« Ô toi au souffle morvique dont la puissance égale les dieux, mastodonte régnant sur les océans. Puisse ton existence, qui semble éternel, nous couvrir de bien fait ». Ceci est le chant chanté par les habitants de Skjalliggde, village de pécheurs au nord de l'île de Justanie Normande. Car en Justanie Normande la partie sud de l'île bénéficie d'un climat tropical avec des cocotiers de l'eau turquoise et des poissons en abondance, tandis que la partie nord écope de tempête, de froid transperçant, de pluie incessante en été et blizzard en hiver. Ces deux parties sont séparée par une épaisse jungle dans les terres, et mangrove sur le littorale. Malgré tous les aléas de la partie nord, les habitants ont un avantage considérable qui est l'agriculture. A cet endroit, tout pousse, et la majeure partie de l'économie est basé sur l'export de quantité astronomique de végétaux. Tout pousse tellement bien que beaucoup de personnes se sont mis à faire pousser de la marijuana. Mais c'était à une époque où elle était encore légalisée dans ce pays. Donc quasi tout le monde avait une réserve personnelle de marijuana qui faisait pour la plupart près de deux cents kilogrammes. A quoi sert une telle réserve me demanderiez-vous, et bien peu de gens le savent, et parmi ces gens il y a bien-sûr l'homme que vous admirez le plus, c'est-à-dire moi. Je sais que ce n'est pas un secret, mais ça m'émoustille de vous le dire. Eh bien ce n'était qu'un simple phénomène de mode, tout le monde faisait ça, et tout le monde voulait le faire, même si en vérité personne n'en consommait. Mais jour la loi arriva et la marijuana fut interdite. Des hommes en violet, surnommé les hommes en violet, (les gens de JN (Justanie Normande) ne sont pas réputés pour leur inspiration) ont fait des raids, des perquisitions et autres, pour confisquer toute marijuana. Personne ne leur en voulait vraiment, car ils avaient reçu des ordres et de plus, cela ne gênait personne, et en arrangeait carrément d'autre, qui avaient une petite réserve et étaient la risée des autres. Ainsi, ces hommes en violet avaient des ordres, et une chose que l'on ne peut leur reprocher, c'est de ne pas les avoir suivis, car tout ce que l'on leur avait demander, ils le réalisèrent à la lettre. Un long débat avait été ouvert auparavant sur ce qu'il fallait faire de la marijuana qui avait été saisit lors des perquisitions. Un disait qu'il fallait tout bruler, mais cette idée à dut être abandonné car il n'y a sur l'île de JN que quelques personnes capables de faire du feu, grâce à des années d'étude, et toute ces personnes étaient les détenteurs des plus grosses réserves de marijuana toute la JN. Un autre voulait tout garder sous clé, mais le risque que quelqu'un vienne s'en emparer et ainsi avoir la plus grosse réserve de marijuana que le monde n'a jamais connu était trop grand. Le dernier qui proposa une idée était un petit homme, maigre et peu vaillant et qui ne semblai pas sûr de lui et plutôt triste. La raison de sa tristesse était quelque peu futile, mais qui à la longue, avait fini par être blessante. En cette rude journée pour notre ami, il avait été la cible de stupide et dévastatrice moqueries proférées par ses collègues qui trouvait que l'excroissance des genoux de notre victime était une raison de harcèlement. Et n'écoutant que son courage il s'élança et proposa son idée qui se révéla meilleure que celles de ceux qui avait commencé à rire bêtement dès qu'il avait ouvert la bouche. Il proposa de tout jeter dans la mère proche des côtes de Zilib, au nord de l'île, ou le courant entrainerait tout loin des côtes. Et c'est ce qui se passa. Tout est bien qui finit bien, le fardeau expulsé vers le fond de l'océan et tout le monde était soulagé. Mais ! avant que le coli ne soit précipité vers les fonds abyssales, une baleine qui passait par là, avala le tout. Et c'est depuis qu'en JN se trouve une baleine victime d'une puissante hallucination qui lui fait croire de toute ses forces qu'elle est un papillon.   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10

Réflexions insensées d'un spécialiste des champignons

 

 

Épilogue :

 

Pour commencer ce texte n'est pas là pour vos apprendre comment penser, tout ce que j'espère c'est qu'il réussisse à vous faire voire plus loin que le bout de votre petit nez.

Et je vous préviens dans ce texte je vais raconter tout ce qui me passe par la tête et si vous n'avez pas de temps à perdre et que votre esprit est aussi ouvert qu'une épicerie le dimanche, quittez ce texte instantanément.

 

I

Bravo, si vous lisez cela c'est que vous avez réussi à supporter mes médiocres réflexions sur votre état d'esprit, qui d'ailleurs n'appartient qu'à vous, car c'est la seule chose qui nous appartient vraiment dans ce monde.

 

Pour commencer en beauté, je voudrais parler de l'univers, et puis comme c'est mon texte je fais ce que je veux. Qui peut prétendre savoir ne serait-ce qu'un milliardième de tout cet incommensurablement merdier. Excuser moi ce langage, mais quand même, essayer d'y voir clair dans cette histoire c'est comme essayer de démêler un nœud fait par un enfant de 3 ans particulièrement maladroit qui se serait découvert une folle passion pour la pêche à la mouche. Bon, je sens que la pensée d'un être tordu comme moi va partir beaucoup trop loin si je continue sur ce sujet. Donc je vais parler de quelque chose d'encore pire, car si vous l'aviez oublié, c'est mon livre et je fais ce que je veux. L'existence, qu'est-ce que c'est ? Quel est le sens de la vie ? Il faut vraisemblablement un courage qui dépasse les limites de l'imagination pour se lancer dans un débat là-dessus. Après tout ne somme que les pièces de l'immense puzzle qu'est la vie, tel des chiots dans un fleuve, nous essayons sans succès de trouver des explications à tout ce qui nous entoure, mais la vraie question à laquelle nous ne savons pas répondre, c'est POURQUOI ?

 

 

 

 

II

 

Le bonheur, voilà encore un point sensible. Par quoi définit-on le bonheur ? Comment peut-on être heureux ? Comment rend-t-on les gens heureux ?

Depuis le commencement de la vie sur cette planète, la seule chose importante est la survie. La survie, voilà enfin quelque chose que l'on peut décrire, car ce n'est pas une notion complexe. Tous les être vivant tâche du mieux qu'ils peuvent de survivre, pour avoir le sentiment d'être vivant, pour savoir qu'ils existent. Peut-être que c'est cela le bonheur. Peut-être que c'est juste le sentiment d'être vivant et d'exister. Car tout le monde a peur de se faire happer par un l'océan du néant, que certains appel la mort, qui nous oppresse tous à tout moment. Mais ça voudrait dire que le bonheur est à la portée de tout le monde à tout instant. 

 

 

 

 

III

 

La mort, j'étais obligé d'y arrivé à un moment où un autre. Que se passe-t-il une fois la mort arrivée ? Y-a-t-il une partie de nous qui subsiste à ce faire noyer dans le néant, y-a-t-il un endroit où notre âme va ? Ou ce n'est que des réactions chimiques qui se passe dans notre cerveau qui nous donne l'illusion qu'il y a une vie après la mort. Y-a-t-il un être suprême qui décide de nos moindre faits et gestes et nous donne l'illusion que nous faisons nos propres choix, ou alors il n'influe que sur les éléments, et les choix sont notre. Dans tous les cas, c'est une chose qui nous est inaccessible temps que continuons pitoyablement à lutter pour notre survie


11

La guerre du Kettal

 

Je vois dans vos yeux écarquillés de terreur que vous ne portez pas la guerre dans votre cœur. A moins que ce soit de l'extase, et dans se cas je vous conseil vivement d'aller voire un spécialiste compétant qui saura vous fournir efficacement des soins psychologiques. Pour les non-psychopathes qui lisent cette œuvre, point d'inquiétude, cessez vos tourments, je parle d'une guerre mythique qui se passa dans des temps lointain et oublié. Cette guerre en question, opposait deux camps divins, et comme leur nom l'indique, ces deux amassements de guerriers bourrins, malpropres, stupide et affublé de telles oreilles qu'elles auraient pu, à elles seules, faire avancer un bateau de croisière rempli jusqu'à la cale de boite de conserve contenant des petit pois (pas si petit que ça, disons moyen) couleur vert kaki ! Excusez-moi, je me suis un peu emporté. Mais je dois (question de morale) insister, sur la stupidité extrême des guerriers. Car déjà en temps normal, je hais la guerre et les armes sous toutes formes. Mais là, attention c'est d'un autre niveau, vous êtes loin de pouvoir imaginer l'ampleur le la connerie collective dont il est question. Donc les deux camps étaient gouvernés par deux dieux (c'est une légende, vous me connaissez, vous savez que je suis un homme de science et que je n'accorde pas fois en les divagations des vieux pour faire peur aux jeunes). Initialement, il ne peut pas être question de camps, car la paix et la prospérité était les maitres mots de l'époque. Les deux dieux étant amis, ont, pour se partager le travail qu'est de gouverner l'île entière de Justanie Normande, partagé l'île en deux. Le dieu Phallas, s'occupait de la partie sud de l'île, tandis que le dieu Lehecth lui s'occupait de la partie nord de l'île. Tout allait très bien quand les deux dieux décidèrent de partir en balade dans la forêt. Les deux amis parlaient, en vérité ils rattrapaient le temps perdu, car depuis qu'ils étaient à la tête de la Justanie Normande, ils se voyaient nettement moins souvent. Ils plaisantaient et grignotaient les fruits, graines et petits champignons qui passaient à leur portée. Soudain, un étrange élément vint troubler la retrouvaille des deux compères divins. Un champignon. Il est vrai que dis comme cela, ça parait un peu bizarre. Comment un ordinaire champignon pouvais troubler deux dieux faisant retrouvaille dans une forêt où ils avaient déjà en englouti une bonne quarantaine de kilogramme. C'est là que le bas blesse, car ce n'était pas un simple champignon. C'étai un Eïjahl, et si on en croit la légende, les Eïjahl ne pousse qu'au endroit où une larme de baleine a été versé. Mais il ne pousse que sur la terre, à l'ombre, au frais et à l'abri du vent. La particularité de ce champignon, toujours si on en croit la légende, est d'attirer irrésistiblement ceux qui le voit en les obligeant à le manger. Une fois le champignon ingurgité, on ne pouvait plus rien faire. Les consommateurs étaient pris de folie, perdaient toute mémoire et n'avaient en tête plus de que de la destruction et de la colère et de l'envie de tuer envers le premier vu juste après la consommation. La légende raconte que c'est pourquoi il est si difficile d'en trouver. Et même les dieux ne peuvent faire face aux larmes de baleine. Ayant tous deux avalé la moitié du champignon, ils ne purent s'empêcher, et pris de fureur l'un envers l'autre se mirent à se battre furieusement l'un contre l'autre. La bataille fu rude et dura exactement 89 jours et nuits. Au bout de la quatre-vingt-neuvième nuit, des hommes de chacun des dieux les trouvèrent, et ignorant tout de la querelle qui faisait rage quelques heures plus tôt entre leur maitre respectif, ils ramenèrent chacun le sien au sein de leur maison. Les dieux, toujours animé par leur rage meurtrière, se firent tous deux une armée constituée de guerriers tous plus puissants et débiles les uns des autres. Une guerre fut déclarée, et elle fut plus rude encore que la bataille des les dieux menèrent dans la forêt. Elle dura près de cinq siècles, et malheureusement ne se termina que lorsque chaque sujet de chaque dieu fut tué, soldat ou civil. Et les dieux se retrouvèrent seul, sans sujet, et toujours ravagés par la haine. Et n'ayant plus de sujet pour les vénérer, et pour croire en eux, ils moururent tout les deux.

Signaler ce texte