Le chasseur de Monstre

Mehdi Mounjid

Ce n'est qu'un petit extrait d'un projet qui tourne dans ma tête depuis un moment déjà. L'objectif est de retranscrire mon amour pour la dark fantaisie, j'espère que vous allez apprécier. BONNE CHAN

 Ragnarock

Il y a bien longtemps. Bien avant les premiers écrits, il y avait l'homme. Avant les nains, les démons ou les elfes, il y avait l'homme. De tous les maîtres du monde, une seule a pris pitié de ces faibles créatures. Proclamé d'elle-même déesse, elle se nomme « La Guerre », grâce à elle les Hommes connurent la prospérité et la richesse. Cependant, trop de paix rend jaloux les guerriers, et les êtres qui jadis régnèrent sur ce monde et qui aujourd'hui compte parmis les déchus défièrent les Hommes en jetant sur eux la faim et la soif et leur fît connaître la mort et surtout la guerre. Un jour un Homme se releva et bâtit un nouveau peuple, ce roi se nomme Alexandre Le grand. Il fit trembler les Dieux et rendit fier sa déesse et toute son espèce. Un jour, le roi, dans son éternelle quête de savoir, ouvrit un portail qui mène en enfer. Ce jour fût celui où Ragnarock vît foulé son sol les premiers monstres. De nature agressif envers les Hommes, et dotés d'une force et d'une affinité unique pour la magie, ils ne tardèrent guère à déclencher un conflit éternel, opposant toutes les créatures du continent. Les hommes ne possédant ni magie ni force, se trouvèrent vite envahi par l'ennemi. Mais alors que tout espoir semblait vain pour cette race du passé, une seule se redressa et dégaina sa lame au nom de son peuple. Shivaxi voilà comment il s'appelle et l'histoire ne compte pas oublier se titre de sitôt, et pour cause, il tranchait les monstres comme une miche de pain et massacrait les peuples tous les matins. Ce qui d'ailleurs lui valut le charmant titre « D'Égorgeur ». Après avoir vidé la terre de ceux qui menaçaient les siens, il périt et fût convoqué au panthéon par sa déesse. Elle lui demanda de lui créer une chose qui protégera son peuple même après sa mort, alors il fît naître par la race humaine et son charnelle désire de pouvoir.

« Le Chasseur De Monstre ».

Et ainsi commence le récit…. Il était une fois un Homme….

Sous la froide pluie des montagnes du sud, le choc des lames se fait entendre et dans la nuit obscure, nous pouvons observer les deux ombres se battent et faire entendre leurs cris de guerre. Les deux ennemies s'attaquent férocement en hurlant de ce qui leur reste de force pour contracter leurs muscles et lancer des coups sous la pluie tombante, voilà plusieurs heures que le combat à commencer et la fatigue s'est épris d'eux, il y a bien longtemps, maintenant, il ne leur reste que quelque résidu d'énergie assez pour bouger leur bras en tout cas. L'un des deux adversaires s'arrête et pose un genou à terre, essoufflé, il ne peut plus continuer. Son opposant lui reste toujours debout et se dirige vers lui prudemment. Lorsqu'il juge que son adversaire n'est plus en état de se battre, il mit la lame de son épée sur sa gore et d'un coup lui retira la tête sans la moindre hésitation. Cependant, lui aussi à bout de souffle considéra l'idée de se reposer, mais se rendis compte que le sommeille sous une pluie battante en montagne et au milieu de la nuit n'est pas la meilleure des idées, il se dirigea ver une cavité assez grande pour tenir un homme à l'étroit. Peu confortable, mais sécuriser pour une nuit. Ce combat ne le laissa point indemne, bien au contraire, plusieurs blessures au niveau du torse et son épaule ne fonctionnent plus. De toute évidence, il ne survivra pas bien longtemps avec de telles blessures dans la nature. Un village sera une issue fort plaisante, mais peu réalisable. Il se souvient d'un vieil homme lui avoir dit que la nuit porte conseil, il faut dire qu'en effet un conseil sera le bienvenu surtout si ce dit conseil trouvera l'amabilité d'apparaître à l'instant critique donc celui-ci. Bien que la fatigue tenaille notre Malheureux, il n'en reste pas moins extrêmement blessé, en nuit noire, dans un froid glaciale. Comble du comble, il se trouve au sud, là où les monstres sont réputés pour être terriblement actif et la nuit ne facilite pas la tâche aux idiots qui ont eu la merveilleuse idée d'affronté ces créatures dont la force et la cruauté dépasse l'entendement. En un mot « Il va mourir », cette réalité n'est pas si terrifiante pour un aventurier comme celui-ci. Orphelin depuis son plus jeune âge il ne connût que la faim et les cloches de l'église qui jusqu'à ce jour hante ces cauchemars, il rejoint les aventuriers par un bien triste hasard, des troupes fatigués et au nombre bien bas lui racontèrent les récits du passé et les légende qui encercle les monstres et les hommes. Des histoires terrifiantes pour un enfant, mais pour lui, ce fût une révélation, le monde n'est pas une ville et des créatures bien plus puissantes que tout ce qu'il aurait pu imaginer existe à l'extérieur de ce village mené par le culte de la « déesses des désires ». Il se décida lors de ces 17 ans de quitter sa terre natale et se dirigea ver la vie d'aventurier. Un choix idiot, car être aventurier signifie que ce n'est pas entourer d'être cher que vous allez mourir, mais plutôt dissous dans le ventre d'un ogre, ou égorgée par des bandits, ou pendue par les elfes, ou même empaler par un démon. La mort vous guettent chaque instant, mais elle sait que tôt ou tard « elle vous aura ». Sur cette pensée notre jeune homme senti une profonde tristesse et une désolation sans nom. Il va mourir pour de bon, il n'y aura pas de marche arrière, pourtant il ne vécut pas bien vieux, 18 ans ce n'est qu'un jeune homme et il va mourir dans ce petit trou, sans que rien ni personne ne puisse le retrouver où même le pleurer. Il se mit à divaguer, qui va le pleurer ? Le prêtre ? Il le hait surement depuis qu'il est partie. Ces camarades ? Ils sont tous morts il y a deux semaines.

« Et moi ? qui va me pleurer ? QUI ?! ».

Des larmes coulent le long de ces joues. Il va mourir sans avoir rien accomplie, une mort bête et sans intérêt qui ne divertira même pas les Dieux. Sur cette pensée, il hurla.

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!! »

La pluie étouffe son crie et l'écho ne lui revient même pas. Il est perdu pour de bon, cependant une partie de lui n'accepte guère cette réalité qui devient peux à peu un fait inévitable. Cette partie de lui insensé se nomme l'instinct. Et cet instinct ne lui répète qu'un mot « Vivre ». Le jeune homme ce débat dans son trou en essayant de créer une faille dans la cavité pour lui donner plus d'espace, mais la roche est solide, « Vivre ». Il débloque sa main et essaye de trouver une prise pour remonter à la surface, mais trop tard, la pluie s'infiltre et le fait glisser plus profondément dans ce trou déjà très étroit, « Vivre ». Il glisse, maintenant la cavité commence à s'élargir, il se débat pour débloquer sa deuxième main, puis un crack. Sa main gauche est tordue dans le mauvais sens, il hurle de douleur.

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH »

« Vivre ». Des grognements lui indiquent que des monstres ont repéré ces cris, il entend des cognements à la surface, ils essayent de passer à travers la cavité pour l'attraper, « Vivre ». Il essaye de se glisser plus profond dans la cavité, mais il entend un deuxième crack. Une gigantesque main grise l'agrippe et lui tire son bras coincé, la pression est immense et la force de la main l'est encore plus, « Vivre ». Cette fois, c'est un déchirement que l'on entend et l'écho causé par la grotte ne rend que cette scène encore plus terrifiante. La créature à arracher la main de l'aventurier et la remonte, « Vivre ». Alors que le monstre avale cette nouvelle trouvaille, le jeune homme hurle de tout ce qu'il lui sert d'âme, un cri strident retentit dans la nuit. Alors que le monstre finit son repas, il en voulu plus et se mis à creuser. De ces bras, il réduit en miette la roche, et alors que son visage se mettait à ressortir, le sol de la cavité s'effondres et laisse place à une gigantesque grotte de glace. Le jeune homme en chute libre avait perdu trop de sang pour réfléchir, c'est à peine s'il apercevait le gigantesque Ogre qui lui aussi se retrouva entraîner dans sa chute. Par chance le jeune homme atterris dans une poche d'eau. Quant au monstre, il alla s'écraser plus loin sur un pic, la gueule grande ouverte. Le jeune homme resta quelques instants inconscients de la chance colossale qu'il venait d'avoir. Et encore une fois de son ennemi triomphant, le jeune homme s'approcha de l'Ogre non sans trébuchant, et vérifia qu'il n'est véritablement plus en états de bouger. Puis en se retournant eu un spectacle merveilleux. Une immense grotte avec une cavité de glace, éclairé par la lumière de la lune qui entre par le trou se trouvant au sommet de cette salle majestueuse, des tas d'argent et d'ors se trouve disperser partout et des centaines de pierres précieuses sont cachées dans les nombreux coffres se trouvant à bout portant. Mais notre aventurier n'eut guère le temps de penser à cela, car son bras, de sang, dégouline et trop en perdre sera une mort assurée. Il déchira ses vêtements déjà bien mouillés et les enroula autour de ses blessures pour stopper l'hémorragie. Quand l'aventurier se retourna, il eut une vision d'horreur, un lézard presque aussi grand que la grotte où il se trouve couché. Des écailles blanches recouvrent son corps, ses yeux bien que fermé reste imposant pour un homme, même endormie son souffle balayerait une ville entière, deux ailes faites d'écailles protègent sa tête lors de son sommeil. La bête se réveille sûrement à cause du bruit causé par la mort de l'Ogre qui ne cesse toujours de brailler, la créature se relève, de toute sa taille, elle ne pourra pas se tenir debout dans cette grotte. Des griffes acérées sur ces quatre pattes, tous aussi grands qu'un homme, même plus, chacune de ces pattes pourraient rayer un peuple du continent. La bête des légendes se tenait devant cet aventurier. Une créature crée dans l'unique but d'abattre des dieux, rare sont ceux qui l'ont affronté et encore moins en sont revenues, vivant ou mort. Ceci est un Dragon.

« Le dragon de glace »

La créature mécontente du fait que l'on la réveille lors de son hibernation qui jusqu'à ce jour a dû durée plusieurs millénaires. De toutes évidences, elle doit aller manger, son ventre gargouille. La bête dirigea son regard ver l'ogre, pensant que cela fera une excellente entrée, elle le goba d'un coup, nul besoin de se déplacer avec un coup si long. Et l'aventurier, toujours incapable de bouger, elle ne daigna le remarquer et décida plutôt de quitter le nid. La créature se releva et de son dos fracassa le toit de la grotte de glace, le sol et les mure tremble, la montagne ne va pas tenir, l'aventurier esquive les blocs de glace qui tombe du ciel, bien que cela le fasse souffrir, il n'eut d'autre choix que de courir le plus longtemps possible, ses os tremble en même temps que la montagne. Mais quelle est cette abomination qui a tellement de puissance à gaspiller. Le plafond de la grotte n'est plus, la lune éclaire l'intérieur et laisse place à un spectacle majestueux et terrifiant à la fois. L'aventurier se retrouve devant la bête aile déployé prêt à son allez lorsqu'elle remarque l'humain qui l'observe, ils croisèrent leurs regards pendant ce qui sembla une éternité lorsque l'aventurier jugea bon de reculer, le sol trembla, les derniers morceaux de glace toujours sur les parois de la grotte tombes. L'un d'eux atterrit juste en face de l'aventurier, ce qui le réduit en miles morceau, et aveugla notre héros. Alors qu'il se sentait tomber, l'aventurier entendit un rugissement terrifiant, puis sentis son cœur immergé par le froid, et soudain, il ne sentit plus rien. Car la mort, de son corps, elle s'est éprise, et désormais seule, elle sait ce qui l'attend. Au fond, il le savait, il ne se battait sans aucun espoir et puis il n'avait aucune raison outre sa soif de voyager et les légendes qui l'avaient tant intrigué. En réalité, il a même accompli sa mission, il a pu voire l'une de ses créatures mythiques, en somme, il est apaisé et prêt à faire face au destin qui l'attend. Cependant, un détail le tracasse, il sent toujours ce froid qui avait envahi son cœur tout à l'heure et il s'intensifie. Cela ne ressemble pas à la mort dont il avait entendu parler, celle où plus rien ne vous préoccupe ou vous fait souffrir, une soi-disant liberté qu'il ne ressent pas. Une soudaine douleur au niveau de ses blessures et ses yeux le brûle au plus haut point, il essaye de hurler, mais se rend compte qu'il n'a plus de voix. Il ne peut rien voir et pourtant il peut sentir, certes ces sens sont limités à la douleur constante, mais cela reste intriguant. Son bras arrachait se solidifie, et le vide qu'il y avait redevient peu à peu de chair et de sang. Quand soudain ses yeux s'ouvrir et la douleur qui enlacer tout son corps disparu, il est encore au fond de cette grotte, là où il est censé être mort. Il se releva sans le moindre problème et remarqua que le sang qui coulait à flot tout à l'heure, n'est plus. Comme s'il venait de renaitre, cependant il fait toujours nuit et les monstres, attirés par le bruit, commencent à se rapprocher. L'aventurier recula prêt à faire face à ces indésirables, tient, il ne ressent aucune peur ni crainte, mais seulement une incontrôlable envie de sang. Un groupe de mort-vivant se dirigent vers le jeune homme, ils émettent un cri à faire froid dans le dos, l'aventurier sourit. En guise de réponse, hurla et se mit à courir vers les monstres. L'une des créatures pris sa lance et essaya d'empaler l'attaquant, mais le jeune homme pris cette occasion pour arracher l'arme de la main du monstre et lui retira la tête, puis dans une furie destructrice tenue sa lance à deux mains et empala le deuxième monstre, puis s'empara de son épée et trancha les autres en un éclair. On aurait juré voir la foudre se battre.

 Le calme retomba sur la nuit toujours éclairée par la lune, et au fond de cette grotte gît une pile de cadavre en décomposition, et sur cette pile se tient un homme recouvert de sang. Mais cette fois ce n'est pas le sien, de ses yeux jaillis une lueur bleue. Et un sourire terrifiant illumine son visage.

 

Au sommet de l'univers, dans une salle sans toit laissant paraître un ciel étoilé. Une femme gigantesque assise sur un trône tout aussi grand sourit, puis d'un air de moquerie s'adressa à l'occupant du trône en face d'elle :

« Il s'est enfin décidé à bouger. »

Son interloquant répondue d'un air plutôt agacé :

« Oui, en dirait bien que nous allons devoir nous préparait, qu'en dit tu Shivaxi »

Un lézard à la carrure d'un homme, lui aussi sur un trône, mais beaucoup moins grand que les autres, sourit et dit :

« On dirait bien que notre accord touche à sa fin »             « j'ai choisi, MON CHAMPION »

 

« Au fond des bois délabrait, un Elfe, vous trouverez »

Voilà plusieurs jours que notre aventurier ère à la recherche d'un lieu où dormir et manger à sa fin sa frénésie meurtrière l'a quitté pour laisser place à la fatigue. Il ne comprend toujours pas les évènements de la grotte, mais cela l'importe peu. Et pour cause, peu de créatures mortelles ou divines, sont capables de faire revenir les morts à la vie. Et réussir ceci sur un humain et encore plus difficile en raison de leurs âmes peu apte à de tel pratique. Autant dire que celui ou celle qui a réussi ce tour de force n'est pas n'importe qui. L'aventurier s'arrête et observe autour de lui, il n'y a rien si ce n'est des ronces et des ruines. Ce qui confirme que pour une fois, il est au bon endroit, le sud, une terre réputée pour les cyclopes, les trolls et les mages Elfe assez fous ou talentueux pour pactiser avec les Gobelins qui pullulent dans la région. Autant dire que les humains ne font pas long feu par ici, et pourtant ce jeune homme à l'épée rouillée et à la tunique mouillé se dirige vers l'endroit le plus dangereux du continent après les terres arides, et qui plus est avec une détermination de fer. Sa mission est simple, terminer la quête de son ami mort au combat. Il doit récupérer une épée qui serait l'héritage de sa famille, et qu'un Elfe aura volée. Tout ce qu'il sait est que l'Elfe s'est enfui au sud après avoir tenté d'assassiner un noble nain du nord avec cette même épée qu'il avait dérobé. Plus l'aventurier s'avance, plus les ruines se font nombreuse et le ciel devient de plus en plus sombre. L'aventurier ressent une énorme anxiété qui s'infiltre en son être, Il se mit à fouiller frénétiquement ses poches pour en sortir une ronce d'une lueur argentée, et l'avale sans la moindre hésitation, et immédiatement après, ses yeux prirent le teint de la plante. Cette ronce est la seule préparation qu'il ait faite pour le sud, car sans elle, seuls les dieux savent ce qu'il adviendra de lui. L'aventurier se remit en route après une profonde inspiration. Ces lieux ne connaissent ni pluie, ni soleil, il n'y a que les ténèbres qui dévorent peu à peu tout ce qui s'y trouve, et les seules plantes qui y poussent sont les ronces argentées, une espèce introduite par les Elfes lorsqu'ils étaient toujours maîtres de cet endroit, et au fil du temps cette espèce de plante à développer une capacité curative in croyable, non seulement elle guérit les maladies mortelles, elle peut aussi empêcher la folie, enfin si l'ont la consomme régulièrement. Des cadavres sont éparpillés partout auprès des ruines, ceci ne veut dire qu'une chose. Il s'approche de l'endroit le plus réputé de ses terres, le dernier symbole de l'humanité sur ses Landes désolée, un lieu que bien peut, ont pu apercevoir, « La tour ». Et notre se tient devant elle, il en a presque les larmes aux yeux, mais il se ressaisit aussitôt, car il sait bien que derrière cette tour, c'est la mort qui l'attend, car cette tour n'est pas là par hasard, ceci est un avertissement pour tous les braves inconscients qui on eut l'idée de fouler ses terres. Un homme à la carrure immense, dont la force est reflété par la taille de l'armure qu'il porte, il n'a pas de hameaux ce qui signifie que ceci est un combattant à la lance, son visage est recouvert de cicatrices et de blessures, et pourtant ses deux yeux sont parfaitement fonctionnels, ses cheveux sont d'un noir si foncé que la lumière pourrait s'y perdre, et ses yeux ont aussi un teint argenté, toutes les rides de la carcasse qui lui sert de visage lui donne la 50 aine, même s'il est évidement plus jeune que cela. En s'approchant l'aventurier attira l'attention du gardien, ce qui le fit bouger de son poste, ver l'aventurier, il lui barra la route et dit :

« Halte là, étranger, au-delà de cette tour, vous ne trouverez que la mort et la désolation. Quelle que soit votre quête, je doute que sa récompense soit plus précieuse que votre vie. Alors, je vous prie d'entendre mes paroles et de prendre les morts pour témoin. Rebroussé chemin, et préserver votre âme. »

En finissant ses mots, le gardien pris le temps de jeter un coup d'œil ver ce nouvel arrivant. Il fût étonné de voir qu'une personne aussi mal équipée puisse venir jusqu'ici. Même les morts-vivants s'habillent mieux. Alors d'un ton des plus surpris, il lui demande :

« Dites-moi l'amie, avez-vous de quoi boire ou manger ».

L'aventurier rependue d'un signe de la tête, et lui montra le troue au fond de ce qui jadis était une sacoche. Le gardien se retourne, puis se dirige vers son poste, pris deux chaises, en donna une à l'aventurier, puis s'assis devant lui et dit :

« Racontez moi votre histoire, je ne me pardonnerai pas de laisser quelqu'un comme vous aller ver sa mort sans savoir pourquoi. »

Alors l'aventurier entrepris d'expliquer sa venue au sud et ses raisons. Une fois son récit achevé, le gardien se releva et se dirigea ver sa tour, il en ressortit avec du pain dans ses bras et une gourde en cuir remplis d'eau. Il tendit les présents à l'aventurier qui se rua sur le pain d'un appétit vorace et le dévora larme aux yeux. Jamais de sa vie notre ne fût si content de voir du pain. Cette réaction fit sourire le gardien.

« Sans même demander, je sais que vous êtes un aventurier » sans attendre de réponse il enchaina « vos raison son noble, et votre détermination ne fait qu'embellir votre quête, alors je ne peux que vous soutenir de mon mieux. Si vous voulez tout savoir un elfe est passez par là il y a trois mois. Je pense que ça doit être celui que vous cherchez ».

L'aventurier leva ses yeux de son repas et fixa le gardien dans ces yeux, une flamme d'espoir viens de naître dans ses yeux argenter. Le gardien donna alors la gourde à l'aventurier.

« Pour être sincère je doute qu'il soit toujours vivant, cependant si ses son arme que vous cherchez je pense savoir où vous la trouverez. Au sud de ces terres ce trouve une forêt, certes elle ne possède pas de feuille, mais seulement des arbres mort, là-bas vis un alchimiste qui a succomber à la folie, cependant il reste très attirez par les objets précieux et les femmes. Si vous chercher quoi que ce soit qui ait de la valeur, il l'aura. »

En entendant ces mots, l'aventurier se releva accrocha sa gourde et mis son pain dans sa sacoche maintenant recousue. Puis s'inclina devant le gardien, lui promis de le rembourser et se dirigea vers le sud. Le gardien le suivie du regard et dit :

« Faites attention à vous et surtout, ne vous faîte pas tué. La malédiction qui en suivra, vous ne la souhaiterait pas même à vos ennemie ».

Mais l'aventurier était trop loin pour entendre ses derniers mots, et ne reçut à la place qu'une brise d'air venant des tréfonds du sud. Une brise qui aura fait frémir même le plus courageux des guerriers, mais pour notre aventurier ce n'est rien. Car la mort il l'a déjà rencontré, et ce n'est pas elle qui va le faire frémir. Plus il avance plus les terres de vide de ruine et les ronces dévore la route, il en profite pour en collecter le plus grand nombre possible. Il ne sait même plus qu'elle est l'heure, il a oublié si il est ici pendant une heure ou un an, le temps est étrange, il ne s'écoule pas comme à l'extérieur il est plus long et moins évident. Ce qui est le plus étrange est le fait que jusqu'ici aucun monstre ne l'a attaqué, en vérité il n'en a croisé aucun. Ceci reste moins inquiétant que ses réserves de nourriture qui ne cesse de régresser, il oublie quand il a mangé, et ses ressources partent en fumée. Mais, après une durée semblant à l'éternité à marcher, il vit une braise au loin. Dans son esprit, il n'eut qu'une voix qui lui répéter sans cesse un mot « Feux ». Il se mit à se ruée vers la braise en oubliant de sortir son arme, et ce n'est que lorsqu'il entendit un cliquetis d'armure qu'il se souvient d'un dicton :

« Un homme sans arme, et un homme pour qui on verse ses larmes ».

En un instant il se retourne et dégaine son épée, mais derrière lui il n'y a personne. Un long moment de silence, puis une épée se rengaina et la voix d'un homme résonna :

« Par tous les dieux j'aurai pu vous tuez ! Aussi qui aurai l'idée de s'habillée pareilles, on aura jurée voire l'une de ses créatures » s'en suivie un soupir, puis le même cliquetis d'armure résonna, mais cette fois à sa droite. L'aventurier fit face à cette mystérieuse voix en armure, et le regretta aussi tôt, un géant de 2 mètres, au moins, se dresse devant luis, une armure complète parsemé de symbole de lion comme de dragons, et son épée dont la lame fait la taille d'un bras et une gemme rouge orne son sommet, quant au bouclier qui recouvre sa droite lui arrive au coup et une émeraude orne son centre, avec bien sûr des symboles tous aussi indéchiffrable. Voici ce que beaucoup considèrent comme la fierté de l'humanité, un chevalier des Plaines. Des hommes dont la force et la résistance dépassent l'entendement, on raconte que leur armure pourrait à elle seul écraser un monstre, et leurs épées sont si solides, que l'on raconte qu'ils pourraient briser la roche. Des monstres dont l'humanité ne vient que de l'apparence. Et comme beaucoup notre aventurier a entendu parler de ses soldats aussi fort qu'impitoyable, alors s'il souhaite survivre il doit faire attention. Le chevalier est allé s'assoir près du feu et attendit, mais notre aventurier ne s'approcha pas, non par peur mais par crainte. Quand soudain une voix imposante résonne :

« Venez vous asseoir, il n'y a aucune raison d'avoir peur, car si je voulais vous faire du mal, je l'aurai déjà fait. »

Bien que l'aventurier n'est guère confiance en cet inconnue, il ne put que se plié devant une présence aussi écrasante. Lorsque l'aventurier s'approcha, le chevalier dit :

« Dîtes moi, vous ne m'avez par l'air bien préparé, que faites-vous dans une terre aussi dangereuse, et qui plus est vous êtes seul ? ».

L'aventurier entrepris alors de raconter son récit au chevalier. Après avoir fini, s'en suivie un long moment de silence, puis le chevalier eu un rire franc et dit :

« Je ne vous pensez pas si courageux, maintenant je me sens ridicule à côté. Hum, permettez-moi de me présenter, je me nomme Azkhar de Kirmine du royaume nain, je suis un ancien chevalier qui a juré de protéger son peuple et son roi, et vous ? Qui êtes-vous. » L'aventurer lui dit être un simple voyageur qui cherche à accomplir sa vengeance, en mémoire de son amie. Azkhar se contenta de cette réponse et enchaina « Eh bien, je vois que vous avez une raison de vous battre, cela rendra votre séjour ici plus facile. Je vais vous expliquer une chose, cet endroit est maudit depuis plusieurs lustres, si vous mourrez ici votre âme se corrompra et vous vous relèverez en mort-vivant, alors je vous prie éviter de mourir, car à partir de maintenant nous faisons équipe ! »

L'aventurier, surpris, refusa immédiatement l'offre, il est peut-être jeune, mais pas naïf, il sait très bien ce dont les humains son capable. Et en aucun cas il ne fera confiance à un pareil étranger surtout si se dernier a failli le tuez quelques minutes avant. En voyant le refus de l'aventurier le chevalier sortit son épée, ce qui suffit pour faire ravaler sa salive à l'aventurier. Il eut eu alors un moment d'hésitation, puis se souvient que ses capacités de survie seul approche du néant. Alors il dût se rabattre sur cet inconnu qui ne l'est plus. Le chevalier se relève du feu et dit :

« Bien maintenant que nous somme deux nous pourrons plus facilement survivre. Dites mois que pouvez-vous faire qui nous sera utile ? » en signe de réponse l'aventurier agrippa son épée et eu un sourire triomphant. Azkhar inspecta l'équipement de l'aventurier et dit : « nous allons affronter des trolls et des géants la plupart du temp alors j'espère que vous êtes prêt à endurer ce cauchemar. » malgré les dire d'Azkhar cela n'a pas empêché l'aventurier d'accepter de le suivre. Ils marchèrent pendant une durée indéfinie, jusqu'à arriver devant une immense pile de cadavre calcinée au milieu de la route, Azkhar s'attendez à une expression de dégout de la part de l'aventurier, mais ne reçut que de l'indifférence. Certes l'odeur est putride, mais comparer à l'odeur que dégage le sang des monstres ce n'est rien, l'aventurier sourit tristement, et il se dit que en effet, il ne souhaiterait pas se sort, même à son pire ennemi. Ils dépassèrent la pile et ce dirigèrent ver le nord, enfin apparemment, car se dirigé ici, ou tout se ressemble, viens du miracle. Cependant Azkhar n'a étonnamment aucun mal à se diriger malgré les routes qui ne différent en aucun cas des précédentes, c'est à ce moment que l'aventurier cessa de douter de son choix de l'accompagner, s'il était resté seul à l'heure qu'il est, il sera déjà perdu et mort de faim ou de soif. Après une autre éternité à marcher dans ses terres tristes et arides, nos deux compagnons arrivèrent devant un mur de tronc d'arbre déjà bien usé. L'aventurier se souviens alors qu'il devait allez cher le fous de la forêt pour espérer retrouver cette épée. Il s'avança à petit pat, comme attirer par cette forêt qui n'a pourtant à première vue rien à offrir. Lorsqu'il fût à devant un des troncs, il vit devant lui les arbres s'écarter et le laisser passer, un miracle ! Les dieux veulent donc qu'i y rentre, ceci est son destin, mais oui c'est évident, il va rentrer dans cette forêt et récupérer le bien de son camarade déchu. Azkhar est en train de hurler à l'aventurier, mais celui si est déjà devant les troncs, prêts à entrer. Quand soudain il eut un éclair de lucidité, et d'un bond recula en arrière, puis dans un mouvement souple, il sauta ver sa droite en esquivant de justesse l'immense rocher qui lui fût jeter dessus. Ses yeux d'un tain argenter vire au bleu, il sort son épée et fixe droit devant lui l'ombre qui s'approche, mais plus elle approche plus elle grandit, pour finalement devenir immense. Une créature faisant deux fois la taille d'Azkhar, sa peau est d'un gris clair et, ses cheveux sont d'un noir foncé et ses yeux d'un teint argenté, quant à son visage il est d'une extrême laideur, des canines géantes dépasse de sa bouche déjà bien élargie et un gros nez recouvre presque ses yeux. La créature porte sur son dos une énorme massue qui pourrai écraser une dizaine d'homme sans problème et autour de son coud plusieurs crânes humains pour la plupart. Le monstre hurle un cris roc à faire froid dans le dos, il s'avance ver celui qui a osé éviter son coup, mais le monstre fût bloqué par un humain à l'armure brillante, il la voulait, alors le monstre se mit à attaquer Azkhar, il lui jetait des roches plus grosses les unes que les autres, mais rien y faire Azkhar les brisé toutes avec son épée tranchante, furieuse la bête pris sa massue et écrasa le chevalier, mais aucun crack, seulement un bruit de métal résonne dans le Sud. L'aventurier n'en croit pas ses yeux, ce fous d'Azkhar à préférer bloquer l'attaque du monstre plutôt que de l'esquiver, et le monstre lui aussi avait l'air surpris car il ne sut quoi faire et resta planter devant son adversaire, puis de nul par Azkhar hurle :

« Maintenant !!! c'est l'occasion ou jamais de le tuer !!! »

En entendent ses mots l'aventurier se ressaisie et se rua ver le monstre épée à la main, mais la créature a surement ressenti la présence de l'aventurier, car elle abandonna Azkhar et elle aussi se rua ver son adversaire à une vitesse alarmante. Ayant une armure extrêmement lourde, Azkhar ne put poursuivre le monstre et ne put que hurler :

« Attention !!!! »

Mais trop tard, car le monstre prépare déjà sa prochaine attaque et l'aventurier est juste devant lui. En un éclair l'aventurier saute au-dessus du monstre, puis il relève son épée sur la tête de son opposant et l'agrippe à deux mains, le monstre ne réalise pas que son ennemie se trouve juste sur sa tête et continue son mouvement l'air triomphant. Et en même temps les attaques du monstre et de l'aventurier fusèrent en même temps, un cri retentit dans ses terres, et ce n'est pas celui d'un humain, on entend le bruit du cadavre de la bête qui s'effondre. Et dans la fumée, on ne peut qu'apercevoir les yeux bleus de l'aventurier se déplaçant dans l'amas de poussière causée par tout ce grabuge. Lorsque l'aventurier arrive devant Azkhar, ses yeux retournent à l'argenter. Le visage de l'aventurier est recouvert de sang de monstre, ce qui lui décroche une expression de dégout, en voyant ça Azkhar se mit à rire et dans ses larmes de joies il dit :

« Je savais que tu étais fort, mais à ce point-là, je dois bien avouer que je me suis fait du souci pour rien » l'aventurier, d'un air un peu agacé, demanda le nom de cette créature qu'il vient d'affronter.  « Ah ça, eh bien ce que tu viens de tuer est ce que l'on appelle un Troll, et toi, tu viens de le supprimer sans la moindre difficulté » et Azkhar se remit à rire de plus belle, ce qui commença à quelque peux énerver notre aventurier. Mais la mine colérique de l'aventurier n'a fait que rendre le rire d'Azkhar plus bruyant, l'aventurier alors continua la route, et Azkhar le suivi toujours en s'esclaffant, l'aventurier avait beau lui dire de se taire, ça ne fessait qu'empirer, alors il décida de supporter la grosse voix enjailler d'Azkhar durant tout le chemin.

 

Au plus profond de la forêt du sud, une petite maisonnette en bois d'où sort de la fumée.

« U…Une maison ? D…De la fumée ? D…De la vie. Vie, des ê…être Humain. »

Une femme dont les habits en blanc laisse pensée à une prêtresse, sa peau reste blanche, bien qu'elle fût salie par les nombreuses blessures sur tout son corps, et ses cheveux en pagailles sont remplie de morceau de terres, son visage est rempli de blessure lui aussi, mais on peut cependant y décerner quelque trait, ses yeux sont marron et ses joues n'ont aucune couleurs, ses cheveux eux sont noirs, mais les quelques endroit non-toucher par la saleté laisse paraitre une couleur orange, un petit nez se retrouve au milieu. La prêtresse n'a que la peau sur les os, au sens propre comme au sens figuré, elle est gravement affaiblie à un point où même parler lui coûte de l'énergie. Puis soudainement, elle se mit soudainement à pleurer, et ses pleurs devinrent des rires. Quand la porte de la maisonnette s'ouvrit, et d'elle sortit un homme habillé d'une tunique rougeâtre, son visage était sans la moindre cicatrise, ses cheveux étaient d'un teint argenter, tout comme ses yeux, des fioles pendent à sa ceinture ainsi qu'une courte épée dans son fourreau. Il s'approcha de la prêtresse qui désormais gît sur le sol, sa peau est désormais pâle, non qu'elle ait une couleur du tout au début. L'homme sortit son arme alors que la femme se relève, lorsqu'il était prêt à lui trancher la gorge, la femme murmura quelque mot, et ses yeux ne sont ni marron ni noire, mais bien rouge. L'homme s'approcha prudemment de la femme pour entendre ses mots et il entendit :

« Déesse, pardonner mes pêchers, je vous en supplie. Déesse pardonner mes pêchers je vous en supplie… Je jure de ne plus recommencer, je vous en prie. »

La prêtresse répétait sans cesse ses mots. Mais malgré tous ses signes qui hurlent à la mort, l'homme eu quand même le courage de s'approcher. C'est ce qui va lui coûter la vie, car la femme en voyant l'homme s'approcher releva sa tête de ses mains et se jeta sur lui tout en émettant un hurlement horrible, l'homme n'eut guère le temps de lancer ne serait-ce qu'un coup. Il est cuit, mais, étrangement, la créature resta sur lui en l'observant de ses grands yeux rouges, elle n'est pas encore corrompue. Elle sourit et se mit à rire alors que sa peau se mettait à se raidir et vieillir à une vitesse alarmante, l'homme en panique, repoussa la femme et fouilla dans ses poches frénétiquement, puis il en sortit une de ses Ronces Argenté. Puis, il mit la ronce dans la bouche grande ouverte de la femme. Le sinistre rire de la prêtresse s'éteint, et laisse place à des pleurs, puis au silence. La prêtresse s'écroula, elle est fatiguée, blessé, assoiffé et affamé, cet homme est donc sa seule issue. Elle essaya de luis parler mais sa bouche et sa fatigue l'on empêche, mais elle n'eut guère le besoin de dire quoi que ce soit, car l'homme l'a pris dans ses bras et l'emmène dans sa maisonnette, il rentre et ferme la porte derrière lui.

En se réveillant, la prêtresse ne ressentit plus aucune douleur, et sa faim s'est calmée, serte, elle a toujours un horrible mal de tête, mais comparé à ce qu'elle vient d'endurer ce n'est rien. Elle voit au-dessus d'elle un vieux toit en bois, une longue fourrure noire recouvre son corps, et une chaleureuse température envahie la salle où elle se trouve, ce qui lui arracha un bien triste sourire.

« Cela m'étonne que vous soyez toujours vivante » une voix d'homme retentit de l'autre bout de la pièce. La femme se relève brusquement, ce qui traça sur son visage une grimace de douleur. « Si vous tenez à garder votre dos, je vous dé conseils de bouger » L'homme s'approcha et s'assit à côté de sa patiente, il lui tendit un plat avec du pain et une soupe de champignon avec un morceau de viande au milieu. La femme prit le plat, et n'hésita guère à se servir, l'homme continua de l'observer puis dit :

« Je vous ai trouvé il y a quelque temps à l'extérieur, vous étiez blessé et recouvert de boue, je n'ai trouvé aucune ronce dans vos affaires, j'en conclue que vous ne savez pas où vous êtes, n'est-ce pas ? » La femme observa l'homme dans les yeux en ne sachant que dire, elle fit alors un signe de négatif de la tête. « Rassurez-moi, vous savez au moins qui vous êtes »

La femme a alors pris une inspiration pour dire :

« Je suis Elima fille de Marthar et de Scilia, et je viens de la ville sainte Caiténa, je suis en quête du sage dragon écarlate, je ne me souviens guère de ce qui m'a emmené en ses terres » puis sans crier gars, elle sortit du lit et s'inclina « je vous remercie de m'avoir accueilli en votre demeure, je vous suis éternellement reconnaissante » Elle leva la tête pour mieux voir son sauveur, il avait les traits d'un vieil homme, des rides plein le visage et un gros nez se retrouvent entre ses yeux, quant à ses vêtements sont des plus étrange, son accoutrement consiste en une cape rouge avec des motifs bleus et blancs sur le torse, la capuche est quant à elle d'un teint plus bleu que rougeâtre, une ceinture en cuir sépare le haut du bas, et accroché à cette ceinture des fioles et une épée courte dans son fourreau, un pantalon en tissue noire pour le bas et des bottes en cuir orne la fin de ce curieux habit. Puis, elle jeta un bref coup d'œil à la salle, et son regard s'arrêta, une cheminé, dessus une magnifique épée dans son fourreau, elle est ornée d'ors, de saphir et d'argent, la poignée prend la forme d'un sanglier aux yeux d'émeraude, l'épée doit faire la taille d'un bras, elle est retenue pas des morceaux de fer qui l'empêche de tomber. L'homme, n'ayant pas remarqué le regard de la femme sur l'épée, dit :

« Eh bien, je suis, Thisvelt » en entendent ce nom la femme se retourna intriguer, Thisvelt est un nom d'Elfe, et il est interdit aux humains de fréquenter les Elfes, car les uns sont hostiles ver les autres, pour une raison que seul l'histoire et les dieux connaissent. En voyant l'air intrigué de Elima, il dévoila les oreilles pointues derrière sa chevelure, puis continua :

« Je suis en effet un Elfe, et si je ne vous suis pas, tuez…Eh bien… Je n'est aucune raison de le faire. Nous sommes au sud, en ses terres survivre relève du miracle, ceux qui viennent en ses terres, on soit une bonne raison de le faire, soit voulant fuir le monde, moi, je fuis un fou qui essaye de me tuer pour voler mon épée. Je suis alchimiste, et cela fait un nombre indéterminé d'années ou de jours que je suis à la recherche d'un moyen de quitté ses lieux »

En entendant ses mots, l'instinct de prêtresse d'Elima, lui donna de la compassion pour cet Elfe traqué pour son seul et unique bien, elle lui prit la main et le regarda dans ses yeux :

« Je le jure sur ma vie de vous aidais, pour quitter ses lieux maudits et je vous protégerai du mieux que je peux face à quoiqu'onques qui oserai s'en prendre à votre âme » En entendant ses mots, Thisvelt eut un rire et dit :

« Vous êtes bien naïf, faire confiance à un inconnu comme ça, je peux deviner que vous êtes prêtresse. » il eut un rire, puis contempla la jeune femme, un sourire aux lèvres.  

 

Au plus profond des terres du Sud, un Troll gît sur le sol, la créature a fraîchement était tué, mais, sons sang commence déjà à puer. Une vielle femme s'approche de la carcasse, aux cheveux marron et aux yeux rouges, un visage remplie de cicatrice, elle a une assez petite taille, une cape noire la recouvre entièrement. En arrivant au niveau de la bête, elle fronça les sourcils et dit :

« Pas bien ! Vraiment pas bien ! Non, non et non…Pas bien ! Vraiment pas bien ! Non, non et non[U1] …pas bien... » Et pendant qu'elle continue de parler, elle sortit une dague de sa capuche, et la planta dans son bras, ce qui ne luis fît rien. Elle arracha son bras, puis dit d'une voix d'homme :

« Pathétique. Absolument pathétique, même les trolls ne peuvent rien face à lui. » Après avoir fait son constat, la vielle folle versa son sang sur le cadavre du monstre. Et en un instant, la créature se relève, toujours en décomposition, les yeux sortant de leurs orbites, et le sang continu de couler. La vielle folle lui dit alors :

« Fait ce que tu as à faire » Et puis sa voie redevint celle d'une vielle dame elle répéta alors sans cesse :

«Pas bien ! Vraiment pas bien ! Non, non et non… »

Et le monstre se mit à marcher dans la direction opposé.           

 [U1]

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