Le coeur d'un Samouraï

J'avais gardé la clé du jardin ombragé
Pour ne jamais languir la violette sauvage  
Ses parfums d'encens noir et de fleurs d'oranger
Et ses rosées de nuit défloré par l'orage

Comme abdiqua Edouard pour l'Amour de Wallis
J'avais marché pieds nus sur l'herbe encore mouillée
Pour m'imprégner d'espoir et dérober un lys
Au précieux de ce lieu dentelle agenouillée

C'était indescriptible d'entrer dans le sacré
Quand le chant du hibou m'a baigné l'âme entière
J'ai aperçu les cieux de la pourpre clairière

Je n'avais pas rêvé j'ai caché le secret
Où se love l'été l'or bleu de la rivière
Au coeur d'un Samouraï d'un Guerrier de Lumière

Paule
20 Juillet 2024