le Contrôle

elenso

un soir dans le Vingtième, Paris

Il s'immisce comme un étau, il tend l'âme et le corps...

Il s'installe, il fait mal.

Il est une réponse à l'angoisse, l'angoisse de souffrir, d'être mis à distance...

Il s'installe comme une vengeance au passé, celui des humiliations et des trahisons, celui qui, à la place de tendresse n'était qu'un trou béant...

Il noue le temps et l'espace.

Il creuse l'ascendance...

Il fait mal, pour celui qui en est le maître, pour celui qui, aussi accepte ces chaînes invisibles.... l'un sans l'autre, ils ne sont rien.

Il se joue de leur désir, témoin de leurs névroses, pour faire croire à l'amour sans limite...

 

Il fait mal car il est l'artificiel, comme un rempart au risque, au risque d'être soi, enfin.

Il fait mal et pour s'en défaire, il faut oser le soutenable...

 

Alors permets-nous de guérir...

 

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