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Le cri
madamev
Chacun ses limites
Le cri déchira la nuit. L’enfant avait profondément inspiré, pour que ses poumons expulsent la plus grande quantité d’air, avec le niveau sonore le plus élevé possible.
Ce premier cri fut suivi d’autres, qui créèrent le tempo, hurlant la peur d’être seul, dans le noir et le silence. Une sirène implacable, qui claquait dans la nuit, annulait la paix de l’été.
Ca durait, ça durait.
L’enfant était installé dans son cri, jusqu’à la fin des temps.
Puis soudain, plus rien.
Juste un bruit sourd, étouffé, tout en bas des quatre étages.