Le cycle sans pire

Lucas De Bonneval

Lecycle du soupir

 

Je me suis meurtrieaujourd'hui

La souffrance,brute, dont je suis pétrie

Est la seulechose qui me maintienne encore en vie

 

Lorsque l'aiguilledéchire ma chaire

Je retrouve ladouleur familiale, familière,

 

J’oublie mestraumas, mes blessures,

Mais mesouviens au travers de cette fissure

 

Que ma vie s’accroche,dans cet abîme, et survit

S’il y aencore quelqu’un, sachez que je suis en vie.

 

Ma souffrancec’est dire, mon silence c’est pire.

 

 

 

Signaler ce texte