Le défenstré

Refreg Irateur

un homme doute de sa vie et de ses choix et fait le mauvais choix

Chapitre I

L'abandon N○1

L'amertume de la défaite est plus sèche que le sable du Sahara, quand votre vie est une suite de déception, c'est dur d'y trouver un intérêt ou une raison d'être.

Oui, j'ai abandonné ma volonté de puissance, comprenant que ma vie n'avait pas de sens, comprenant que ma destinée était d'échouer.

J'ai démissionné, car j'en ai marre, marre de voir les même visages plein d'artifice, aux intentions caché que je peux aisément distinguer, marre des conventions humains contradictoires qui prône le pseudo-humanisme à travers la décadence et la débauche, marre des gens qui se donne des principes simplement pour se justifier d'exister et de se dire qu'ils ont joué un rôle dans l'absurde pièce qu'est la vie.

Si seulement je pouvais désister, mais la seule chose qui me tient conscient, est le châtiment réservé au déserteur de la vie, je ne vous le conseille pas.

La fenêtre N○2

Je suis perdu et enfermé dans une routine infernale, tous les jours, je regarde la fenêtre à ma gauche, et tous les jours, je me dis pourquoi pas, j'imagine ma chute, je pense à la douleur puis je me ravise.

Mais d'un autre côté, je ressens le vide profond de mon existence, je prends conscience de la futilité de mes buts arbitraires et de mes valeurs flexibles au grès de mes intérêts et je regarde à ma gauche et contemple mon échappatoire.

Pourquoi m'épuiser et me fatiguer pour une existence vaine et attristée, donc je regarde cette fenêtre, et je repense à ce que j'ai à perdre ; ma famille que j'ai déçue à maintes reprises, mon entourage qui me considère comme un idiot rigolo, mes objectifs dont je suis loin d'être à la hauteur, ou à mon âme sœur qui pourrit dans le 7e cercle de l'enfer je l'espère.

En définitive, je n'ai rien à perdre, tout a gagné, je regarde mon portail vers la sérénité tous les jours sans jamais le traverser. Et tous les jours, je regarde cette fenêtre, et je doute de mes choix. Un jour, je ferai un choix que je ne serai plus en mesure de regretter.


Les vérités que vous ne voulez pas entendre N○3

Maudit celui qui croit à l'amour, maudit celui qui croit à l'idéal modèle de société utopique, maudit celui qui se couvre d'illusion dans ce monde imparfait, maudit celui qui rêve dans un cauchemar, maudit celui qui ignore la réalité car il la craint.

Votre vie n'a aucune importance dans l'univers immense, votre vie n'est qu'une quête notoire de plaisir sans queue ni tête, sans fin ni début. Vous n'arriverez jamais à briser le cercle d'illusion qu'est votre conception de l'existence, et maudit soit le premier qu'y sort le légendaire monologue de la beauté humaine, parce que tout n'est que misère dans l'être conscient, de ses valeurs à ses idées, tout est fait pour faire sortir le minable en l'être humain.

Nous évoluons dans un monde où l'on capitalise le malheur et ironiquement, cela est bien malheureux.

Nous vivons dans un monde séparé par des classes populaires bercé par les idées pseudo-humaniste et gouverné par une élite qui inspire à l'existence de la classe moyenne.

Nous vivons dans un monde où l'argent est à la tête de la hiérarchie et où tout le monde vénère la souveraineté de l'or.

Que voulez-vous que je vous dise habitants de la terre, vous serez à jamais coincé sur votre caillou, on dit souvent que l'espace est l'ultime frontière, mais le réel obstacle n'est autre que le narcissisme de l'homme.

Ne le voyez vous donc pas: l'ultime vide que vous ressentez quand vous revenez de l'inconscient chaque matin, votre désir profond de vouloir y retourner vous trahit !

La honte et la gêne que vous ressentez au plus profond de vous, n'est que le vecteur de votre mode de vie contre nature.

Et vous qui vénérez la nature ne plagient allégeance qu'à la science et la logique dans un monde illogique par essence.

Seriez-vous capable de trouver votre bonheur ? Je vous laisse vous y casser les dents, car il n'y a ni bonheurs ni satisfaction, il n'y a que ville plaisirs et profond désir.

Et quand ces derniers vous échappe, vous souffrez ou vous songez comme moi a sauté, mais les plus braves d'entre vous feront face à toute sorte d'adversité, car ils savent que l'intérêt de l'existence est de ressentir la souffrance pour ajouter de la saveur à leur vie monotone, certes le ton est bas, mais qu'un importe, il ne pourra jamais être assez haut.

Vous vous sentirez toujours lésé, car vous aimez ce sentiment, ce sentiment qui anime une chose au fond de vous, cette chose, c'est votre âme.

Souffrire anime votre âme et vous donne un bute qui lui a du poids dans votre vie, car ce but est d'amoindrir ses souffrances en trouvent des solutions à ses problèmes plutôt que de les fuir ou les ignorer ou de les terres sous la dopamine, et puis bien sûr ; maudis celui qui espère s'apaiser en ne faisant rien d'autre que se lamenter.


Épilogue N○4

Je ne sais pas où aller, je suis à la fois perdue et bloquée, je ne pense pas pouvoir subsister, je ne comprends pas comment j'en suis arrivée là, coincée à la croisée des chemins.

Certains dirent que je suis jeune et que j'ai tout une vie devant moi. Mais la vie n'est qu'une suite de déception et d'injustice.

Tous nos malheurs sont dus à l'absurdité de ce monde, rien ne fait sens et en même temps tous nos malheurs y sont liés.

Certains dirent que je suis insensible, voire cynique, mais quand vous êtes exposé a la misère humaine ses durs de ne plus voir l'être humain pour ce qu'il est : une chose insignifiante qui se cause à lui-même des ennuis pour trouver un but dans sa vaine existence.

Dans un sens, mon pessimisme m'aide à trouver un but, m'aide à donner un centre à ma vie.

Honnêtement, pour ce qui ne craignent pas Dieu ou qui ne croit pas, mon conseil est d'abréger vos souffrance, car vous ne trouverez aucun sens à votre Être, pour ceux qui reste, piété et abstinence et la clé de l'existence, suivez les pas de l'ultime prophète et soumisez vous a Dieu.

Dernier regard N○5

En rentrant chez moi, j'ai fixé la fenêtre pendant quelques instant et j'y ai pensé comme à l'accoutumé, je me ravise une fois de plus et par me coucher , mais le sommeil ne me vient pas, donc naturellement je vais prendre l'air et pour se faire je me retrouve devant la fenêtre, je desserre ma cravate et mon colle, j'enlève mes chaussur,je fume une dernière fois avant de me positionnés sur le bord, et je pense une dernière fois avant de me figé, je ne pense plus mes pieds pérenne le relai puis je fais le premier pas vers ma délivrance.

Lors de la chute, je me suis rendu compte de l'erreur commise , malgré mes malheurs. je pense, je suis, je vie et pendant un cours instant je regrette ma décision, car par mon acte, j'ai sombré dans l'état le plus misérable possible, j'ai sombré sous mes souffrances, au lieu de les affronter comme un homme, en faisant ce premiers pas, j'ai vendu ma dignité au diable, j'ai abandonné ma volonté de puissance, je suis devenu la définition du minables en faisant cette act misérable, ce n'est pas la bonne solution a mes problèmes, c'est une solution permanente pour un problème temporaire, avec le temps même les blessures les plus profond finisse par cautérisé. Mourir dans le regret est pire que de vivre dans la misère, mais je ne peux rien y faire, car je suis maintenant soumis à mon poids.

Je reprends conscience dans un lit d'hôpital, pour être exacte je me sens lucide dans l'inconscience. Je suis dans un comas profond mais étonnamment j'entends ce qui est dit a mon sujet,j'entends le bruit des moniteurs faire le même bruit strident et répétitif,j'entends un vieil homme rendre son dernier souffle seul, j'entends un autre qui vomit tous les repas de son existence,puis un autre qui implore son créateur. Oui c'est ici que j'ai atterri, ce qui est bizarre c'est que entre les moment de lucidité je passe par des fase de délire, je suis littéralement réduit à un légume, je regrette amèrement ma décision mais étrangement pour la première fois je suis heureux d'avoir échoué, je me rend compte de la stupidité de mon act.
D'après les docteurs mon état est stable mais personne ne sait jusqu'à quand, au moins je suis toujours conscient.

Chapitre II:

Les conséquences N○6

Moi qui pensais que me jeter allait régler tous mes ennuis, me voilà réduit à un état plus piteux que honteux, j'ai honte de m'avoir mis dans cet état, je suis le seul à blâmer pour ce qui c'est passé.

J'ai choisi de m'infliger ce terrible sort, et j'en suis navré. Dans le but d'échapper à mes tourmentes, je me suis mis dans un état où je ne pourrais plus fuir mes démons.

Je suis prisonnier de mon corps, il ne me reste que mon âme, ma pensée et mes tourmentes pour m'accompagner dans cette obscurité.

Quelle a était mon erreur ? ou me suis-je planté ? je voulais trouver la paix, mais me voilà blâmé par ma propre pensée.

Mon acte était motivé par mon envie d'évasion, car je ne sais pas si je suis apte à vivre en société, devoir toujours respecté les formules de politesse en étant hypocrite me dégoûte, voir des gens défendre des valeurs aussi absurdes que contre nature, devoir écouter les gens qui prônent la débouche et la décadence sous le nom de la modernité, cela me donne la nausée et je ne peux plus le supporter.

Je vous laisse à votre vie de débauche, je vous laisse à votre vie qui dévalorise l'homme et la femme, je vous laisse vos valeurs contradictoires, et je vous laisse se monde nauséabond que vous-même essayé de fuir, vous-vous terrez dans vos plaisirs pour échapper aux malheurs que vous causez.

Je le dis et je te le répète : ta vie n'a plus de but homme contemporain, tu as choisi de te couvrir d'illusion et de défendre des valeurs qui ne sont pas tiennes pour te donner des principes et justifier ton existence injustifiable.

Vous savez ,il faut accepter le fait que ce monde est absurde et que votre existence n'ai pas justifier, vous existé un point c'est tout. Il ne faut pas suivre les influences comme du bétail, il ne faut pas être un autre poids mort de la foule, car la foule n'est autre qu'un troupeau qui se dirige vers l'abattoir.

Je vous le dis, vous devez avoir de l'ambition et vos actions doivent être motivées par vos souffrances, car la souffrance est le moteur des âmes, vous devez diriger toute votre énergie vers votre amour-propre, car si vous ne vous respectez pas vous-même, c'est bien dommage.

Un homme doit être libre de sa pensée, car s'il inspire à être dignes, il doit prendre les responsabilités de ses actes qu'elle soit vertueuses ou vicieuses, et cela marche dans toutes les circonstances, et honte à celui qui cherche un coupable autre que lui-même, car même s'il a été influencé, ça reste de sa faute, car il est le détenteur de la faible personnalité et de l'acte dont il est blâmé.

Quant à moi, j'assume mon état, je fus le seul maître de ma décision, et si je dois vivre tel un légume qu'il en soit ainsi ! J'ai compris que si sauter est si facile et bien comme on dit plus dure sera la chute, et qu'on ne trouve pas la paix en cherchant le bitume.

En attendant, je suis toujours lucide et je remercie Dieu pour m'avoir laissé ma conscience.


La déception N○7

La déception est plus salée que l'océan, nous l'avons tous connu et nous la connaîtrons tous un jour.

Ce sentiment de vide quand la réalité ne correspond pas aux attentes, la déchirure provoquée par un amour à sens unique, ce sentiment de regret presque instantané que l'on ressent quand la déception prend les devant.

Le regret est la gangrène de l'humain, car c'est lui qui tue l'ambition ou la transforme en gourmandise, nous transforment en être obsessif et forcené pour un résultat a jamais insuffisant.

Se dire que c'est dommage se dire que ce n'est pas assez se dire que sait décevant, ne pas atteindre les buts fixés ne pas satisfaire les exigences, c'est un piège qui est assez sévère, car il y a une certaine manière de faire face à la déception.

Affronter la déception avec des lamentations et un abandon, on se disant "à quoi bon ?" C'est tuer sa volonté de puissance et c'est ce qui pousse à la pire décision, c'est-à-dire ce réfugié dans les plaisirs ou songer au suicide comme dans mon cas.

Il faut que la déception soit perçue comme un avertissement et non une damnation, car cela vous poussera vers le chemin de la persévérance et par la suite la prospérité et non la postérité.

Toujours à l'hôpital N○8

L'obscurité infligée par mes paupière est devenue insupportable, je veux voir la personne qui me tient en vie, je veux voir le visage de l'infirmière à la douce voix, je veut voir l'homme qui s'amuse à répéter : "bonjour c'est l'heur de ce lève" tout les matin.

Le plus étrange, c'est que le médecin au service de nuit, quand il finit de m'examiner, il me raconte sa vie, ses problèmes pendant que je délire dans un état de mis sommeil.

Je ne sais pas comment je suis resté sain, j'ai vu des choses dans mon esprit que nul ne pourrait imaginer, je transite entre le lucide, l'inconscient et le délire psychédélique.

Certaines nuits j'ai rêvé (si on peut appelé sa rêvé) du soir ou j'ai pris de l'air on me jetons on l'aire, je me souviens de cette sensation étrange, comme si je n'étais plus maître de mes gestes comme si j'étais soumis au événement, attendant les conséquences en étant prisonnier des circonstances, je ne veux plus jamais vivre ce sentiment.

J'ai reçu de la visite dernièrement, des collègues qui se moquaient de moi en essayant de garder une certaine forme de respect, si seulement je pouvais leur cracher au visage. De la famille qui commentait mon piteux état, il parle d'espoir, de combat, mais en attendant les médecins parle de démence et de coma profond.

Ils me font rire en parlant d'espoir, l'espoir est le fardeau des misérables, l'espoir, c'est ce qui les motive à atteindre le messie de leur problème plutôt que de le devenir. En ce qui me concerne, l'espoir fait vivre en attendant une mort douloureuse au chevet des miséreux.

Je ne veux plus vivre dans cet état végétatif, je ne veux plus être prisonnier de mon corps, je veux la délivrance quelle qu'en soit la forme.

Très honnêtement la seule chose qui me manque, c'est mon chat et je pense que même lui se porte bien sans moi.


Les réalités des valeurs N○9

Dans mon état, je suis en bas de l'échelle sociale, je suis littéralement un parasite pour la société, je ne la serre pas, bien au contraire, c'est elle qui me tient en vie.

Vous savez si l'être contemporain prend part à des débats ou défend des idées ou il n'a pas sa place, c'est à cause de son manque de perception de la société telle qu'elle est.

La société civile et divisée par des classes, chaque classe a une hiérarchie distincte, ces hiérarchies sont composés de groupe et chaque groupe est composé de minimum 30 personnes (30 personnes étant le maximum de gens qu'un homme peut avoir sous sa tutelle et le nombre minimum de gens pour imposer son influence). Ces groupes vont former un modèle pyramidal où les dominants sont à la tête et les stigmatiser à la base.

Ses groupes ont des échanges sociaux réguliers dans le but de déterminer qui sera en haut, et pour ce faire, chaque interaction sociale déterminera le niveau de respect qu'a chacun, et celui qui a le plus de respect et jugé, plus apte a dominé.

Pour pouvoir asseoir son autorité sur l'ensemble de la hiérarchie, le groupe dominant doit à tout prix garder le respect des groupes en dessous et pour ce faire, il peut utiliser les stigmates pour malmener les vaincus de la hiérarchie, il peut former des alliances avec les autres groupes et appuyé son pouvoir sur ces nouveaux liens d'appui (à ses risques et périls).

Pour pouvoir monter dans la hiérarchie, les différents groupes doivent accumuler le respect de la communauté.

Et c'est pour ça qu'il est impératif de préserver son respect et de tout faire pour rester digne, car si vous ne sécurisez pas votre respect, vous êtes un pion pour les autres en quête de pouvoirs.

Et c'est pour ça que les faibles de personnalité vénérée le politiquement correcte, car ils ne sont que des pions à la merci des groupes qui eux utilisent la pitié pour acquérir du respect.

Vous ne le voyez donc pas, vous défendez des valeurs qui ne sont pas votre, je le dis et je le répète ! Car vous avez jeté vos valeurs dans un caniveau !

Respectez vous ! Construisez votre image et votre conscience ! Soyez digne ! Et crée vos propre valeur selon ce qui vous arrange, selon votre propre sens de ce qui est juste (il doit bien sûr être cohérent.), selon votre idéal.

Obéissez à vous-même avant de faire obéir les autres, soyez dignes de vos aînées et de vos pères et s'ils vous considèrent comme un raté prouvé leur le contraire, car vous êtes un raté uniquement si vous avez décidé de l'être en abandonnant votre ambition et votre combat.

Car pour moi, c'est ça la volonté de puissance. C'est le fait de vouloir accomplir, le fait de vouloir rester digne et subsister malgré l'adversité.

C'est de ne pas se résoudre à la pitié pour acquérir votre respect, ne pas fédérer les gens en utilisant la mesquinerie.

Être digne, c'est être fort de soi-même.

La seule dignité que j'ai actuellement, c'est le fait de pouvoir penser.

Révélation salvatrice N●10

Cette nuit, entre deux hallucinations, j'ai cru entendre une voix familière, douce, mais qui me rappelle l'amertume de ma vie, une voix que j'ai aimée, détestée puis regrettée, la voix de mon épouse.

Je ne sais pas si c'est réel ou si je sombre dans la démence. Elle avait juré de ne plus jamais me voir et la voilà à mon chevet. Pitié que quelqu'un m'achève.

Elle me parle de sa nouvelle vie, de ses projets, de notre histoire et de sa fin. Elle me raconte des souvenirs et elle me dit qu'elle va se marier dans un mois.

Pour l'amour de Dieu, débranchez moi ! Je ne peux plus supporter ces niaiseries. Qui vient sur le lit de mort de quelqu'un pour leur dire qu'ils ont réussi et pas eux.

Je préférais avoir le diable à mon chevet parce qu'au moins, ça voulait dire que j'étais enfin mort. Mais avec sa présence je suis mort qu'à l'intérieur !

Puis elle me touche le visage et j'entends des pleurs. Je ne sais plus où me mettre de toute façon, je ne peux pas aller bien loin.

Les pleurs durent depuis quelques minutes maintenant, je ne sais vraiment pas quoi faire, ne vous méprenez pas entendre cette mélodie de tristes me fait mal, mais quesque vous voulez que j'y fasse.

Elle dit que tout est de sa faute et s'excuse de ce qui s'est passé, si seulement je pouvais parler, je lui dirais de ne pas se blâmer pour une décision que j'ai prise de ne pas se faire du souci pour un sort dont elle n'a pas le contrôle.

Elle me dit que les médecins ne peuvent plus me garder en vie indéfiniment et que donc ceci est un adieu.

Je n'ai que faire de la vie, j'ai vécu, c'est horreur et ces péchés, je n'espère qu'une chose, c'est que le grand miséricordieux soit bienveillant envers mon sort.

Je suis prêt à mourir, prêt à abandonner ce monde, car plus rien ne m'y attache.

Les pleurs repartent de plus belle, elle m'embrasse la joue et me révèle en chuchotant à l'oreille qu'elle a une fille en bas âge dont je suis le père.

Cela change tout, je ne veux pas laisser ma fille, je veux la voir, je veux l'entendre, je veux prendre soin d'elle. Je ne veux pas mourir, je veux vivre pour ma fille.

Je veux être présent pour elle. Au diable les malheurs si je ne veux plus vivre pour moi, je dois vivre pour ma fille !

Depuis cette nuit, c'est l'angoisse, tous les jours, je prie Dieu pour me sortir de cet état végétatif, je m'efforce d'ouvrir les yeux.

Une nuit, un docteur s'est approché de mon chevet et m'a demandé :"monsieur, est ce que vous voulez vivre ?".

Je repense à mon avenir, je repense à mes décisions, je repense à ma situation et finalement, je pense à ma vie mais surtout à ma fille et je crie : " OUI, JE VEUX VIVRE !"

Une fois la question posée, j'ai eu une pique'adrénaline et la panique causée par cette question m'a fait ouvrir les yeux.

Le docteur prit peur et tomba au sol en voyant mes yeux grand ouverts.

J'ai failli devenir aveugle acause de la lumière, en ouvrent les yeux j'ai eu l'impression d'avoir un sac de sable versée dans les yeux, il étai sec et collent.
Le docteur se remis de sa chute et a appelé une infirmière, ils ont fait tout un tas de test sur mois pour distingué mon état, ils disent qu'ils n'ont jamais vécu cette situation, que c'est une première, que mon cas relève du miracle, j'ai enfin vu le visage du médecin blagueur qui s'empressa de me baptisé "Jésus", visiblement je vais faire la réputation de mon médecin.
Il mon gardé a l'oeil pour quelques examin puis deux semaines plus tard, je suis de retour dans le monde des vivants.

J'ai passé un mois dans le coma, j'ai vu les pires hallucinations possibles et imaginables, je suis maintenant apte à affronter la vie.

À mon retour chez moi, j'ai retrouvé ma maison dans le même état où je l'ai laissée. Mon chat n'est plus là parcontre, il a dû s'enfuir ou on me l'a volé, peu importe, il s'est envolé.

Fatalement, je me retrouve devant cette fameuse fenêtre, il y a toujours mes chaussures et le mégot de cigarette au sol, je vois mon reflet sur le verre, et je me rappelle de la chute comme un flash traumatique. Je ne réfléchis plus, je casse le verre d'un coup de poind et démente le corps de la fenêtre d'une main ensanglanté.

Le lendemain, je l'ai comblé avec une planche, je ne peux pas vivre ici, trop de mauvais souvenirs, je dois déménager, mais on verra ça plus tard.

Pour la première fois depuis un mois, je fais un rêve normal, c'est assez ennuyeux en fin de compte, mais pouvoir ne plus être lucide est un bonheur absolu.

Au petit matin, je pars travailler, mes collègues sont tous médusés de me voir, mais j'étais venu démissionner.

Ma deuxième destination fut le domicile de mon ex-femme, je pars récupérer ma fille.

Je sonne à la porte et elle m'ouvre en tenant un vase entre les mains, en me voyant vivant et debout elle fait tomber son vase (quelle dramaturge) et fond en larmes, j'essaye d'aller droit au but, mais son fiancé me coupe la parole.

"Qui êtes-vous ?"
" Écoute, je ne veux ni me présenter ni connaître ton nom, je veux juste voir ma fille."
"Quelle fille ?"
" Comment ça quelle fille vous avez un enfant non ?"

Après un entretiens assez douleur avec ma femme dont je vous épargne les détails, je découvre qu'elle ne pouvait pas assumer les besoins de ma fille seul donc elle la a abandonné dans un orphelinat, je me retiens de l'insulter avec les pire injure racial existante et je me contente de me lève et de partir de chez eux.

Je cours vers l'orphelinat pour récupérer ma fille, je demande auprès de l'établissement une certaine Julie qui a 4 ans cheveux Châtains aux yeux verts, on me fait attendre et puis une quinzaine de minutes et sept cigarettes plus tard, je vis la plus grande richesse de ma misère, je vois l'incarnation de l'innocence et de la beauté humain, l'aurore de mes nuits, je vis ma fille.

Il n'y a pas de mots pour décrire la salvation que j'ai ressenti en voyant le visage de l'innocence, pour la première fois depuis bien longtemps j'ai une raison de vivre.

Avec la voix la plus aiguë et innocente elle me dit :" c'est vous mon papa?"
En pleurant les dernières larmes de mon corps je la pris dans mes bras et dit  :" oui mon coeur, c'est moi ton papa."

J'ai retrouvé ma fille et ma raison d'être, je ne serai plus jamais perdue car tout ce que je ferai sera guidé dans l'intérêt de ma fille bien aimée.


Fin

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