Le départ

a-la-claire-fontaine

 Écœurée et aveugle sur le flanc du chemin, 

 Quand l'agonie dévore de ma vie les essences,

 Quand mon corps au brasier s'indigne de ton absence,

 Je contemple la plaie d'un adieu inhumain.

Jadis, j'effeuillais de doux pétales carmins,

 Et L'espoir chaque jour en procurait le sens.

Sans ce cap, à présent je vogue vers la démence,

En de l'ivresse perdue, m'infligeant l'examen. 

De mon propre destin j'entends le chant funeste,

Tandis que tu t'envoles vers des contrées célestes.

Ne t'en déplaise, bouleversant mon existence,

Une sœur fut procurée, à mon âme solitaire.

J'embrasse, en occisant cette furtive accointance,

Mon repos de damné, dans un souffle délétère.

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