LE JOUR DE LA RENTREE

reveur

Différent ou normalité ? A vous de me le dire.

Le jour de la rentrée :


    Je me présente, je m'appelle Nathan, j'ai 19 ans, et aujourd'hui est un jour important pour moi, car c'est mon premier jour en étude supérieur. Ce qui veut dire, nouvelle classe, nouveaux professeurs,  nouveaux amis mais surtout ... nouveaux garçons. C'est vrai, l'un de mes moments préférés, s'est de jeter d'un simple coup d'œil sur les deux parties rondes en général qui ressortent avec la forme du pantalon. Sur ceux, revenons à nos moutons, je suis arrivé devant la grille de mon nouveau bahut. Plusieurs personnes se trouvent au milieu devant la même de cet établissement gigantesque, recouvrant presque la vue du ciel lorsqu'on regarde vers le haut. En tant que célibataire complètement innocent, j'escorte les environs pour voir quel(s) cible(s) sont à ma portée de tir.. ; pour le moment personne ouf enfin, après 10 min d'attente les grilles s'ouvrent une horde de jeunes se rassemblent, formant des petits groupes dans les couloirs. La cloche sonne. Mon sens de l'orientation étant (toujours) aussi faible, j'arrive à me paumé dans ses couloirs sombres et interminables en espérant pouvoir trouver ma salle. Tous le monde avaient déjà rejoint sa salle, tous ? Non ! en avançant tranquillement dans ses foutus couloirs j'arrive au même niveau qu'un jeune homme, ma bonne étoile était, je pense, bien tombée ... .


  Cette bonne étoile s'appelle Lucas , âgé de 18 ans, ses yeux de couleur marron foncé, cheveux bouclé de couleur  châtain foncé, une petite barbe et moustache épaisse, de taille équivalente à la mienne (1m75). Arrivé à son niveau, je l'interpella, il me regarda droit dans les yeux (comment se concentrer en cour après ça dès le premier jour), et me guida vers la salle B1. En marchant tout au long de ses couloirs, j'avais pris à en savoir plus sur lui, ses passions, son habitat, ce qu'il aimerai faire plus tard, etc ... mais j'ai surtout retenu qu'il était également en première année mais dans une filière différente. Arrivé devant ma salle, il me serra la main pour me dire "à plus vieux ! " , ne voulant pas se laisser s'échapper comme ça, je l'attrapas par le bras, et lui demanda si il serai d'accord pour qu'on puisse rentrer à nos domiciles ensemble. Il accepta sans hésitation puis je rejoignis ma nouvelle classe... .


  Yes ! La cloche de fin sonna. Je sortis du bahut tout en attendant Lucas à qui j'avais  promis de l'attendre.  Une vingtaine de minutes s'écoula sans l'apercevoir "Hallejuah !" Dieu m'a entendu, il arriva accompagné de (je pense) deux nouveaux amis de sa classe. Il me rejoigna devant l'établissement avec un long sourire. Nous partons direction l'une des lignes de tram qui traversent ma ville natale : Bordeaux ! Arrivé à l'arrêt le plus proche, nous nous asseyons pour attendre le transport en commun, pendant ce temps il commença à se rouler une clope. Personnellement je suis non fumeur, mais bon pour lui je ferai une exception, il m'en proposa une, j'accepta. On fuma notre arme à poumon, avec comme temps le soleil qui arriva à son crépuscule, reflétant la lueur de ses yeux qui lui donna un regard charmeur. J'étais à la fois dans une mer de bonheur où je nageais avec plaisir, mais en même temps un sentiment de gêne, après tout cela ne faisait que quelques heures qu'on se connaissait mais bon c est toujours bon de rêver nan ? Le tramway arriva. Nous montâmes tous les deux dans l'une des rames de ce transport, regroupant plusieurs personnes sortant du travail, une odeur nauséabonde se faisait ressentir pour moi c'était un mélange de transpiration, de vieille haleine du matin, au pire à chacun sa recette. Arrivé dans la ville voisine nous descendîmes tous deux au même arrêt. Au moment de nous séparer, il me demanda si il  pouvait m'accompagner,  je répondis OUI avec un long sourire un peu con !  Il m'accompagna donc jusqu'à mon domicile, mais mon étonnement ne  s'arrêta pas la.


   En effet, la surprise ne s'arrêta là, alors que je commençai à me diriger vers la porte de mon domicile et je tournais ma tête et ma sensation de surprise continua à me chatouiller le ventre, oui car mon skateur rebelle habité juste à la maison voisine de la mienne ! Avec un air amou... (nan vous y avais cru hein ?) rempli de gaieté je rentrais chez moi. Montant l'étage de mon domicile, je balance mon sac sur mon pieu, je prends m'allonge sur mon lit, téléphone en main, écouteurs branchés, musique à gogo, après ce jour remplit d'émotions je décide de « bader » un peu en écoutant la belle musique de la saga Twilight « River flows in you », tout en pensant à mon étoile qui a réussi à éblouir, les portails rouillés de mes émotions de mon organe interne, où presque la moitié des gens ne savent pas si il se trouve à gauche ou bien à droite de la poitrine. Au même moment, ma mère monta les escaliers, frappa à ma porte de chambre, entra, me voyant « bader », s'assit près de moi et bien sûr comme chaque maman poule, me demanda ce qu'il n'allait pas. Je n'étais pas du genre à me confier du moins ouvertement même auprès de mes parents, en même temps qui voudrait un fils aimant les verges fermes au point d'en trouver son plaisir ?? J'ai du lui inventer un mensonge en disant que mes anciens amis du lycée, me manquait atrocement. Elle y crut. Ma mère sortit de ma chambre. 22H ( le temps passe vite dans cette histoire), après avoir fais les préparatifs pour le lendemain, je me mis en condition pour dormir : caleçon laissant dépasser légèrement une partie d'une de mes couilles fraîchement rasées, sans t shirt. Je remis mes écouteurs, m'endormais, avec des étoiles pleins les yeux en pensant à « lui ».


   6h15, mon réveil sonna, je me réveilla avec au niveau de ma queue, une gaule assez impressionnante, je m'habille, et je descends prendre mon petit dej'. Arrivé en bas, je disais bonjour à tous le monde. 6H45, déjà l'heure de partir je pris mes affaires et tout en fermant la porte, je regardais la maison voisine bien sûr, celle de Lucas, j'attendais devant chez lui pour lui faire la surprise du matin, au bout de 5-10 min ça y est la porte s'ouvrit, laissant place au magnifique skateur habillé aujourd'hui, d'une chemise à carreaux noirs et blancs, d'un pantalon slim noir, et des chaussure style un peu chaussures de ville. Nous allâmes donc à l'arrêt de tram. Pas besoin d'attendre à la station, le tram arriva de si tôt. Nous descendîmes à l'arrêt « Stalingrad », un arrêt donnant sur un pont fait entièrement de pierres datant du XV° siècle, où en dessous le serpent de la Garonne traversé . Nous partons donc pour notre bahut, pas un mot en route. Arrivant au bahut nous partons chacun de notre côté, lui retrouvant des potes de sa classe et moi de même. La sonnerie retentit. Chacun alla en cour.


    Vous pensiez peut être que je vais vous raconter la même chose tout le long de l'histoire... Non rassurez vous ! Mais pour vous faire un petit résumé, toute la semaine ça était la routine.


    Vendredi soir en sortant des cours, la routine donc mais cette fois-ci tout aller changer. Nous arrivons donc, comme le veut la routine, à l'arrêt de tram mais cette fois au lieu d'attendre le tram, N., écouteurs aux oreilles, rejoignit des amis qu'il appelé de l'autre côté du quais, je décidai donc de l'attendre. Mais, la scène tourna autrement. Valsé à plus de 2km du quais, crâne fracturé, bras cassé, perte de connaissance, vous l'aurez compris Lucas s'est fait percuter par un tram ; n'entendit pas le tram à cause de ses écouteurs, il traversa au même moment. Dans un mélange de colère; d'inquiétude, et de tristesse j'allai rejoindre le corps de mon étoile « filante ». je retournai le corps, mes mains pleines de son sang, ne le voyant pas bougé à mes appels, je me suis mis à être paralysé de la tête au pied. Un passant appela le 15 à ma place, les secours arrivèrent de suite, ils nous emmenèrent N et moi direction le CHU de Bordeaux...



THE END.. ?

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