Le Journal du Diable
Dominique Capo
Le hasard fait parfois bien les choses. Tout le monde le sait parmi les hommes et les femmes qui me suivent ici et ailleurs depuis des mois ou davantage, je suis actuellement en train de rédiger un ouvrage sur les origines occultes du Nazisme. En passant, son titre a encore évolué. Il s'intitulera : « les Arcanes noires de l'Hitlérisme ».
Actuellement, j'en ai écrit près de 110 pages, et j'ai loin d'en avoir terminé avec ce manuscrit. Sans compter qu'ensuite, il faudra que je me relise au minimum une dizaine de fois pour en retirer toutes les coquilles, les fautes d'orthographe, de grammaire, les répétitions. Afin de réarranger certaines phrases pour en éliminer les lourdeurs, les imprécisions, etc. Donc, encore plusieurs mois de travail intense, de concentration, de réflexion, de recherches, d'analyse de mes notes – issues de mes années d'investigation à la Bibliothèque Nationale de France ou d'ailleurs - ou d'autres sources, en perspective.
C'est un travail extrêmement long, extrêmement prenant. Il exige patience, précautions, attention. Chaque phrase inscrite doit être pesée, vérifiée, analysée. J'avance lentement, mais c'est une nécessité. Lorsque je m'engage dans une œuvre de cette ampleur, je me dois d'être des plus sérieux ; bien plus qu'avec les nombreux autres textes divers et variés que j'ai déjà publié ici ou ailleurs plus ou moins récemment. Astreignant, c'est évident. Rude, épuisant physiquement, nerveusement, psychologiquement, etc., cela va sans dire.
Les personnes qui me suivent depuis assez longtemps se demandent pourquoi je ne sors que si peu de mon « antre ». L'une de ces nombreuses raisons – outre, celles plus personnelles que j'ai déjà évoquées – est le fait que je m'investis énormément dans l'écriture de ce livre. Moi qui suis un passionné d'Histoire depuis ma plus tendre enfance – l'une des rares choses positives que m'ait légué mon père – est cet aspect de ma personnalité ; qui, au fil du temps, s'est profondément ancré en moi, et qui est devenu bien plus qu'un simple centre d'intérêt. Il s'est transformé en véritable vocation qui a pris une énorme place dans mon existence.
De fait, lorsqu'il y a quelques jours, ma mère m'a dit – après avoir visionné un reportage à ce sujet à la télévision – qu'un livre sur les mémoires retrouvées récemment d'Alfred Rosenberg – l'idéologue du parti Nazi, et surtout d'Hitler – venait d'être publié, je l'ai évidemment acheté. Déjà, parce qu'il suscite ma curiosité intellectuelle insatiable. Parce qu'il va me permettre d'appréhender de nouveaux aspects de cette période que je n'ai pas forcément étudié. Mais aussi, afin de venir alimenter par des faits et des informations inédites mon propre ouvrage. Il va enrichir ma réflexion et mes investigations personnelles sur ce thème. Et j'avoue que ce heureux hasard tombe à point nommé. Ainsi donc, comme vous le voyez sur l'image ci-jointe, il m'est parvenu ce matin même par courrier postal, après l'avoir commandé à la FNAC. Et je vais en entamé sa lecture ce soir. Je suis certain que j'en ai beaucoup de choses à apprendre.