Le passé d'un futur assouvi
Julien Vdv
L'Amour pour moi est une grande inconnue. Je suis tapi dans l'ombre d'un doute. La Majorité des personnes ont eu à maintes reprises l'occasion de pouvoir gouter à ses joies et à ses déceptions. Moi pas. Je ne m'en plains pas car cela me préserve de cette souffrance qui nous ronge de l'intérieur, de cette torture à feu doux à l'idée de perdre quelqu'un. Par contre, un sentiment d'ignorance et de rejet grandit en moi. Belle désillusion de ne pas savoir ce que cela fait de ne pas se sentir aimé. Suis-je un être abjecte pour endurer cela ou bien est-ce la vie qui veut encore une fois de plus pourrir un peu plus mon existence ? La vie… Je suis un incompris de la vie. Comme si elle allait me mettre à genoux et implorer mon pardon devant sa magnificence. La vie fait de nous ce que nous sommes et elle pense me mener par le bout du nez ??? Je décide moi-même de ce qu'est ma vie. Malgré les bâtons dans les roues qu'elle m'afflige, je me relèverai toujours bien plus fort et plus fier. Il n'y a qu'une seule chose dans mon existence pour laquelle j'ai un faible et c'est toi. Toi qui embellis mes craintes et mes nuits. Toi qui adoucie mon cœur de ta gentillesse. Toi qui mets en chaleur mon âme dépourvue d'émotions. Même si je sais que tu ne vois qu'en moi une épaule sur laquelle tu aimes te reposer ; une oreille à laquelle tu aimes te confier ; un souvenir que tu aimerais garder en mémoire. J'aimerai tant que tu m'aides à combler ce vide qui sévit en moi. Tu es pour moi la plus belle des choses pour laquelle un homme se doit de se battre. Mais impossible pour moi de rivaliser avec ces dépendants arrogants de l'Amour. Ceux qui me surpassent en éclat et en richesse. Malgré cela, j'essaye de faire en sorte que tu veuilles de moi. L'Amour ne se cultive-t-il pas ? O toi jolie fleur aux pétales dorés. J'avais envie de décrire ce que je ressentais au plus profond de moi. Je le sais que tu fais partie de moi, que tu n'existes que dans mes rêves. Pourtant, je ne peux m'empêché de me dire que tu existes bel et bien. Sinon à quoi bon être là. Sommes-nous faits pour vivre seul, ignorer de la passion de l'amour ? Si aimer, c'est souffrir un jour ou l'autre, j'ai envie de devenir un invalide de cette maladie. Si un jour tu me donnes ma chance, je serai là dans l'ombre de tes convictions. Et si jamais tu m'aperçois dans la pénombre de la solitude et que tu daignes me faire confiance, je ferai tout mon possible pour faire de toi ce pourquoi tu dois être : la plus heureuse de toute les femmes, je t'en fais la promesse.
Bien à toi
Julien