Le pic-nique.

Hier après-midi, mon école pittoresque a voulu se faire connaître aux yeux des jeunes enfants du villages qui sont à la recherche d'écoles secondaires. Pour se faire,  elle a organisé un pic-nique sur une vaste plaine, au bord d'un étang. Le seul fait qui me faisait apprécier cette idée, c'est de penser qu'à la place de m'ennuyer à observer le mouvement des feuilles envolées par le vent pendant le cours d'histoire, je serais en train de m'allonger seule sur une herbe humide et fraîche. Pendant que nous marchions en direction du lieu, j'ai vu que Maxime me regardait. Il est dans ma classe, ses yeux bleus, penchant légèrement vers le vert, me font craquer. Sa chevelure noire qui retombe légèrement sur son front tacheté, brille. Je m'empourpre, souris timidement et continue d'avancer. Dès que nous sommes arrivés là-bas, je me suis assise en tailleur aux côtés de deux superbes amies. Puis nous avons dégusté des sandwichs préparés au préalable. C'était si bon ! Tout est devenu si drôle quand Auguste a jeté une gouttelette d'eau vers le visage de Maxime. Il s'est alors levé d'un bond, riant et se secouant la tête. Prenant sa gourde emplie à ras-bord, il lui a couru après aux quatre coins de l'étendue naturellement grande. Ensuite, il ne nous a fallut que quelques minutes pour se ranger et s'allier à Maxime ou Auguste. Bien sûr, mes jambes s'étaient dirigées immédiatement vers Maxime, il m'a sourit tendrement quand je m'étais approchée de lui. Ensuite, une énorme bataille d'eau s'est abattue sur toute la classe de première. De grandes flaques d'eau se formaient sur le sol et des gouttelettes froides nous rafraîchissaient peu à peu. Quand nous étions bien trempés, les professeurs ont jugés bon que nous rentrions à l'école. Alors je suis repartie aux côtés de Maxime et j'ai passé un superbe après-midi.