Le remède.

Louis

Les fines gouttes d'absinthe 

Que j'absorbe semble m'égorger,

Où est l'absurde, où est la plainte ?

Le nectar flue dans mon gosier.


L'absence de trouble est élégante 

Et me conforte dans mon ego 

Elle aime m'absoudre de mon dégoût 

Et, dans ma gourde, est apaisante.


La confection de mon remède 

S'élabore tard pendant la nuit

Mes confessions, ce qui m'obsède 

Je les dépeint dans mon registre.

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