Le tournant, une journée pas comme les autres
mille-vatz
Le mois d’août à Paris, c’est très calme, tout le monde le sait (surtout les parisiens).
À 25 ans, je travaille dans une petite société de 80 personnes. Commerciale, je dois contacter des fournisseurs toute la journée, gérer des mails, bref le train-train quotidien de ce genre de métier. On est en pleine crise, le textile ne se porte pas au mieux en ce moment, donc l’ambiance n’est pas au beau fixe.
La chaleur dans les pièces de cet immeuble aux portes de Neuilly est immense. On atteint facilement les 30°, et dans ce climat, difficile de travailler comme il faut. On s’habille donc légèrement mais avec classe. Tailleur, jupe jusqu’aux genoux, sandales (j’ai mes talons dans mon sac à main au cas où j’aie un rendez-vous), et chemisier blanc, un peu entrouvert pour avoir le plus d’air possible. Mon soutien-gorge blanc est en adéquation avec mon tailleur, donc rien de bien sexy. De toutes manières avec mon 85A, il n’y pas matière à rendre fou un homme marié (ou pas d’ailleurs).
Mon boss est un beau jeune homme de 32 ans, et il vient juste de passer me demander de venir en fin de matinée dans son bureau. J’y vais donc vers 11 h 30.
Je le vois à l’aise, au téléphone. Il m’invite à m’asseoir en face de lui, et me laisse un peu confuse, assister aux derniers instants de son appel. J’en profite pour satisfaire ma curiosité, je regarde à droite à gauche, tombe sur une photo de lui avec une charmante brune à ses côtés et je me dis qu’il a réussi à trouver une fille à la hauteur de son charme et sa beauté. Je suis contente autant que jalouse, n’ayant jamais réussi à trouver une personne dont je serais assez fière pour en afficher une photo au travail.
— Ok, j’ai fini avec ce coup de fil. On a encore perdu un client.
— Ah bon ? Mais je croyais que notre société arrivait à passer au travers ?
— Eh non, c’est bien ça le problème, on est peu nombreux, on ne gagne que peu de nouveaux contrats et pourtant on a pas mal de commerciaux, je me demande bien pourquoi on n’arrive pas à décoller.
— Je peux vous dire que pourtant on ne compte pas nos heures. Bien sûr, on a nos vies privées, mais personnellement je reste souvent tard au travail, et je commence vraiment à avoir du mal avec cette chaleur.
— Ah bon. Vous savez, avec ces difficultés, j’ai récemment demandé un compte-rendu détaillé des activités de chacun, précis, avec un rapport sur les connexions internet.
— Vous avez le droit ?
— Que j’en aie le droit ou pas, je m’en fous. Tant que la société fonctionne, les contrats arrivent, je ne m’occupe pas en détail du personnel, je laisse libre court à ce que vous voulez… En ce moment cela va assez mal, donc je commence à faire des enquêtes, cela vous pose problème ?
— Non c’est juste que…
— Juste que vous passez des heures au bureau certes, mais je vous rappelle que vous n’avez pas un seul nouveau contrat depuis une semaine, vos connexions internet sont énormes. Et les sites fréquentés n’ont pas lieu d’être au travail.
— …
— Meetic, Adopteunmec et ce genre de choses, c’est un nouveau créneau pour le textile ?
— … Je suis désolée, mais j’ai eu une rupture assez mouvementée récemment, je cherche un équilibre dans ma vie privée, l’été est dur…
— Je comprends bien. Mais vous êtes jolie, vous avez vraiment besoin de ce genre de site de rencontres ?
— On doit parler de ça avec son boss ? On n’est pas censés parler boulot ?
— Comme vous voulez, je ne cherche qu’à comprendre et aider mes salariés.
— Ok, en fait pour tout vous dire, je cherche à sortir de mon cercle d’amis standard. Disons que je n’ai personne qui m’intéresse, des amis très sympas et gentils, mais j’ai envie de connaître de nouvelles personnes.
— Je vois. Vous savez, je connais bien quelques garçons à qui vous plairiez énormément, d’ailleurs moi-même si… non rien.
— Si quoi ?
— Non, enfin j’ai un frère plus jeune, ou bien un ami de province bientôt en visite à Paris, qui seraient ravis de vous inviter à dîner.
— Ah…
— Je ne vais pas vous forcer, mais juste… N’hésitez pas à me demander de passer le message, et je serais ravi de pouvoir vous aider, vous et un de ces deux amis.
— Ok, je note, mais pour le moment, merci ça ira.
— Bon, je vous fais confiance, arrêtez ces sites de rencontre, il n’y a que des fous ou des pervers…
— Oui, je ne vous le fais pas dire.
— Ah, vous avez des anecdotes là-dessus ?
— Oui, mais je n’en parlerai pas. Enfin, pas ici, ni maintenant, et puis vous êtes mon boss…
— Ok, je note aussi. Bonne journée
— Bonne journée, merci pour votre compréhension.
Cette entrevue m’avait frustrée. Voilà que mon boss m’engueule, je me confie à lui, il veut faire l’intermédiaire pour ses amis, et je n’ai pas compris son hésitation « d’ailleurs moi-même si… » Mais si quoi ? Si cette jolie brune n’était pas là ? S’il n’était pas fidèle ?
Vexée, je vais déjeuner toute seule, résolue à changer : faire de moi une travailleuse sans reproche, mais aussi à me faire de nouveaux amis… Tout l’après-midi je le consacre à mon travail, évitant mes mails persos, les sites de rencontre et autres.
La tête dans un étau, à 16 heures il fait si chaud que j’en sens une goutte de sueur tomber de ma nuque sur mon dos. Lentement. Avec la surprise de sentir cette goutte chaude, je fixe mon écran d’ordinateur dans le vague, et ne bouge pas, laissant tous mes sens travailler pour sentir cette goutte, essayer d’y trouver un quelconque rafraîchissement, aussi minime soit-il. Au lieu de ça, je sens cette goutte glisser, collante, lente, sur ma colonne vertébrale. Elle passe dans le creux du dos, donc en dessous du soutien-gorge, et cela est assez excitant.
La goutte continue son chemin, je commence à aimer cette infime caresse, et je crois que mes seins ont ressenti cette sensation. Je sens mes tétons grossir et devenir ultra sensibles. La goutte est descendue, passe par mes reins et meurt sur ma jupe. J’aurai bien aimé qu’elle continue son chemin…
Après quelques autres secondes, je me rassieds dans mon fauteuil et mes tétons ont frotté mon chemisier. Même à travers ce soutien-gorge, cela me fait une sensation bien agréable.
La chaleur me fait tourner les esprits. Ok, on est mercredi, mais ce n’est pas une raison, ce soir je sors…
18 heures s’affichent sur l’horloge du bureau, la température est descendue de 2°, les ventilos tournent à fond. Mon client est encore en train de me raconter sa vie, pffff. Dès qu’il raccroche, je regarde enfin mes mails et je rentre à la maison me changer.
18 h 30, la porte de l’ascenseur se ferme, je suis à cinq mètres de la sortie, franchis le tourniquet et soudain, un mur de chaleur s’abat sur moi. Les gens sont léthargiques, ils ne cherchent que les coins d’ombres, beaucoup vont dans les bars tenter de se rafraîchir. J’ai dix minutes de marche pour rentrer dans mon petit studio cosy.
Arrivée, je jette ma sacoche, j’enlève ma jupe et mon chemisier. J’ai oublié de fermer mes stores avant de partir, le soleil entre dans la pièce. Je veux aller les fermer et voir si cela sert à quelque chose d’ouvrir la fenêtre lorsque je vois un voisin en face, deux étages plus haut, fumer une cigarette et regarder vers moi avec un sourire, petit mais bien visible. Je suis en sous-vêtements et pas vraiment exhibitionniste à cet instant. Je ferme juste les stores et m’en vais prendre une douche.
Que c’est bon de sentir une eau tempérée couler sur son corps. Je me sèche et je commence à me chercher des vêtements légers. Que prendre ? Je ne sors que pour boire un verre, donc il fera encore chaud quand je rentrerai. Je choisis un tanga noir en dentelle, cadeau d’un de mes ex. Et un soutien-gorge un peu renforcé, histoire de « gonfler » mon 85A. Noir également. Petit top bleu marine, il laisse à peine deviner ce que j’ai en dessous, mais c’est parfait, magnifique ainsi. Petite jupe mi-cuisse, noire, avec plein de plis, c’est classe, gentiment sexy, bien habillé, bref idéal.
Je me décide à aller au bord du canal Saint-Martin boire un verre comme beaucoup de jeunes le printemps et l’été à Paris. J’appelle ma meilleure amie et confidente, Coryne, pour que l’on se retrouve au métro là-bas.
Depuis longtemps le sexe est pour moi quelque chose que je ne comprends pas. Tous mes amis sont pour moi à moitié pervers, ils me racontent des histoires quand on est ensemble quelque part, cela déviant souvent vers le sexe, ils ont tous une connaissance accrue des films pornos. Mes amies quant à elles, sont bien évidemment plus timides, elles n’en parlent presque pas ou rougissent beaucoup lorsque les garçons sont présents. Certaines sont un peu plus téméraires, ont eu quelques expériences intéressantes, mais on n’en parle qu’en comité réduit. Et très peu finalement.
Je suis d’origine chinoise, et dans ma communauté, il est vrai que c’est encore plus tabou que pour les français. Heureusement j’ai des amis de tous les horizons, et j’adore sortir entre filles pour pouvoir discuter de toutes sortes de choses, mais j’aime entendre parler des expériences des autres. Coryne est ce genre d’amie. On se dit tout, on parle des détails, on se conseille. Rien n’est vraiment secret entre nous, et pourtant on est complètement différentes. Elle a eu pas mal d’aventures, vit sa vie au jour le jour, moi je suis plutôt casanière et c’est plutôt l’absence de mec intéressant qui fait qu’il m’est dur de me fixer avec un homme pour plus de quelques mois.
J’ai bien eu quelques copains, mais aucun qui n’ait tenu le cap d’un an. Je n’ai pas envie de dire que je n’aimerais pas avoir une vie rangée avec un homme qui m’aime, mais en même temps j’ai envie de découvertes, rencontrer des gens, de tous les âges pour apprendre des choses, ouvrir mon esprit. Ma pseudo-réticence au sexe est plutôt liée au fait que je vois les choses de manière assez classique. J’ai eu des copains de ma communauté chinoise, mais cela a toujours été assez décevant et il faut bien dire qu’à côté des Français, ils ne sont pas vraiment très beaux.
19 h 30, à la sortie du métro, Coryne est là, pimpante, jolie, ses rondeurs sont chez elle un atout que les hommes savent reconnaître et apprécier. Attention, elle n’est pas grosse, mais il est vrai qu’elle a quelques kilos en trop, et cela lui donne un corps tout en courbes. De belles fesses, des seins assez gros, mis parfaitement en valeur, elle croque la vie à pleines dents, et le top c’est qu’on peut vraiment parler de tout, directement, sans chichi.
On trouve une superette, une bouteille de rosé quasi fraîche (il ne faut pas être difficile), des verres et des petits biscuits apéros pour accompagner ce pique-nique typiquement parisien. Pour trouver une place sur le bord du canal, c’est loin d’être évident, il faut bien l’avouer, mais deux charmantes filles n’ont pas trop de mal, même si la timidité est mon vilain défaut.
Un groupe de trois garçons est proche du seul coin ombragé par un arbre à trois mètres. Je regarde Coryne et elle me fait un clin d’œil. En s’approchant d’eux, je vois qu’on attire l’attention, et c’est presque naturellement qu’ils nous accueillent à côté d’eux, sans essayer de faire les lourds comme c’est trop souvent le cas. Installées, on commence à piocher dans les biscuits, on a faim. Au moment d’ouvrir la bouteille, on se rend compte qu’on n’est pas outillées. Ma douce amie entame la conversation avec les jeunes hommes :
— Excusez-moi, vous auriez un tire-bouchon ?
— Ah non, désolé, mais donnez-moi la bouteille…
Avec un couteau, il enfonce le bouchon directement dans la bouteille, eh oui c’est vrai, on peut maintenant se servir du rosé… bon ce n’est pas une bouteille à 20 € non plus, tant pis pour le bouchon à l’intérieur.
— Merci beaucoup ! Au fait, moi c’est Coryne.
— Enchanté, Sylvain.
— Salut, Jacques.
— Salut, Jean.
— Et je vous présente la timide Yuan, qui ne dirait rien si je ne la présentais pas…
Toute rouge, je leur serre la main. Lorsque je salue Jean, je remarque une main douce, mais surtout de beaux yeux marrons perçants, et un sourire timide mais super charmant.
— Eh bien, je vois que Yuan aime les beaux bruns.
— Arrête avec ça !
Je rougis encore plus et me rassieds.
— Tout le plaisir était pour moi, répond Jean.
Je continue une conversation anodine avec Coryne, et je vois Jean qui me jette quelques regards. Les deux autres garçons nous regardent aussi en détail. Sylvain bien attiré par le décolleté magnifique de Coryne et ses jambes un peu dénudées (l’avantage de s’asseoir en faisant semblant de rien quand la jupe remonte). J’avoue tout bas à mon amie que j’en ai marre du célibat, et j’avoue ce qui m’est arrivé au travail avec mon boss et cette sensation étrange en milieu d’après-midi. Elle me dit qu’il faut que je commence à lâcher du lest. Trois mois après la séparation avec ce mec en qui je portais de doux espoirs, j’ai toujours du mal à trouver un garçon. Elle me demande de me lâcher un peu.
— Mais je ne PEUX pas. Tu vois, je rougis quand il arrive quelque chose de sympa, je ne fais jamais le premier pas et cela m’intimide.
— Tu veux quoi ? Qu’est-ce qui te passe par la tête, là ?
— Non mais, il y a des gens autour ! J’en parle pas, et puis ce serait censuré tiens…
— Ah ok… bon j’ai bien saisi tout à l’heure ? Le brun ?
— Euh… Oui il est mignon, mais je ne peux pas l’aborder comme ça.
— Tu me suis ? T’es ok ?
— …
— On ne vit qu’une fois, t’inquiète tu ne te jettes pas à l’eau, t’auras l’occasion de lui échapper au cas où…
— Ok.
Coryne se lève et se rapproche des garçons.
— Je peux vous offrir un verre ? Une bouteille à deux ça fait beaucoup.
— Ok, volontiers.
— Désolé, mais je dois partir, répond Jacques, un entraînement et un match à 22 h, n’importe quoi ! Mais il faut y être, désolé, j’aurais bien fait votre connaissance.
— Merci, bon courage.
Coryne sert les verres et j’en profite pour rapprocher nos affaires et m’asseoir pour former un cercle avec eux. On discute un peu, finalement ils sont très gentils. Sylvain a vraiment l’air attiré par Coryne qui n’en laisse pas échapper une miette. Leurs gestes se touchent parfois, ils ont l’air tactile.
Quant à moi, je discute tranquillement avec Jean, et il a une voix sensuelle, calme qui me met à l’aise rapidement. Son regard pétille, je comprends que je ne le laisse pas insensible. J’ai envie de le provoquer un peu, gentiment. On est assis presque en face l’un de l’autre, je ramène mes jambes pour m’asseoir en tailleur, mais inévitablement, le regard de Jean se perd sur mes cuisses assez blanches. Ma jupe reste un peu coincée, et il a dû voir mon tanga. Je la réajuste et essaie de rattraper son regard, un peu rouge par cet acte téméraire.
— J’aime beaucoup les tangas. Je suis désolé, tu as de belles jambes, j’étais obligé de regarder.
— Merci.
Je rougis, alors que j’ai obtenu ce que j’espérais, et apprécie beaucoup sa franchise. L’alcool m’aide à me libérer, d’autant qu’avec la vexation du matin, et ma copine m’encourageant d’un clin d’œil appuyé, je n’y vais pas par quatre chemins, je continue en disant :
— Et j’ai l’impression que cela t’a plu.
Je regarde un peu plus bas vers son entrejambe qui montre une moyenne bosse.
— Euhhhhh… oui, en effet, dit-il en appuyant dessus pour la mettre dans une posture différente, mais cela ne change rien.
À ce moment-là, je vois que cela grossit à vue d’œil, il se sent un peu gêné, me sourit en me regardant dans les yeux.
— Ne t’inquiète pas, c’est normal, nous ce n’est pas visible… Mais je t’assure que cela me plait de voir ça, dis-je en continuant de regarder sa bosse.
À ce moment-là, je me dis que j’aimerais le provoquer et aller plus loin, se laisser porter, mais on est au milieu de tout le monde, sous une chaleur étouffante… Sans prévenir, il se rapproche de moi comme il peut (il ne peut pas se lever). Arrivé proche de moi, il approche son visage pour me regarder dans les yeux. Coryne et Sylvain se sont tus, ils sourient et Coryne lance un :
— Oh, la petite veinarde.
Jean dit :
— Si je m’écoutais, je…
À ce moment-là, je n’en peux plus, je sens son haleine parfaite, son corps m’attire, j’ai envie de me jeter sur lui, ce que je fais en passant ma main derrière sa tête, en l’attirant à moi et l’embrassant à pleine bouche. Coryne :
— Eh bé, elle s’enhardit.
— Ah bah ouais, pas si timide la Chinoise, je suis jaloux, dit Sylvain.
— Hein ?
Coryne comprend et se met à califourchon sur lui, prends sa tête entre ses deux mains, et l’embrasse goulûment aussi. Sylvain sent les seins massifs de sa nouvelle conquête contre son torse, et après quelques secondes pose les mains sur ses fesses, mais au-dessus de la jupe.
Coryne va se rasseoir normalement :
— Bon, ça a l’air sympa tout ça, mais j’ai chaud et on est en public. Ça vous dirait de tous boire un verre chez moi ? Je suis à deux stations de métro, j’ai une terrasse assez « fraîche » le soir.
Tout le monde est ok, malgré le caractère un peu « précipité » de l’invitation. Cela fait bizarre de se lever, ranger les affaires et finir le vin presque cul sec, avec deux mecs, inconnus il y a une heure, qui nous inspirent quand même confiance et que Coryne n’hésite pas à inviter chez elle. Elle a un peu l’habitude de faire des choses folles, mais là on est deux et ce sont des agneaux. Quand on se dirige vers le métro, Coryne vient me parler en privé :
— Alors Yuan, contente ?
— Oui, assez, il est top. Je sors pour me rafraîchir les idées, je tombe sur un mec trop mignon, franc et qui a l’air sympa. Bref pour le moment c’est parfait. Ça a l’air d’aller pour toi non ?
— Ouais, pas mal. J’avoue que j’ai eu un peu de mal, mais je voulais jouer avec lui, alors je l’ai provoqué, et je pense qu’il était excité à mort et n’osait pas, mais on leur a montré que les filles savent y faire… mais… tu me disais que tu ne faisais jamais le premier pas ?
— Oui, mais là, je n’avais que dix centimètres à franchir pour atteindre sa bouche, et j’étais un peu en feu si tu veux savoir.
— Quoi ? Tu veux dire que ta minette était à point ?
— Oui (je rougis), j’avoue que j’ai même eu peur qu’une goutte tombe sur le sol et que cela se voie. Quand je bougeais mes fesses, je sentais mon tanga me gratter et j’aurais pu me laisser aller à des folies si je n’avais été qu’avec lui.
— Ah bah, je n’aurais pas été contre te voir.
— Non, ce n’est pas mon truc, tu sais.
— Mais j’insiste, j’aimerais regarder, et faire l’amour à quatre, mais attention, chacun son partenaire. Ce serait du sexe et du voyeurisme en même temps, excitant non ?
— Ah… écoute je ne suis pas à l’aise…
— Non, mais t’inquiète je ne te propose pas ça là tout de suite. Mais attention, je les ramène chez moi, on franchit un pas, n’oublie pas que tu fais ce que tu veux, rentre chez toi, jette-le si t’en as envie ! Ne te sens pas obligée.
— Non, non, j’ai envie de tendresse, d’amour, de câlins, on verra ensuite.
Lorsqu’on est arrivés chez Coryne, au dernier étage de l’immeuble, on a traversé son petit 32 m² pour aller sur la terrasse au-dessus de son appartement, environ 40 m² pour elle toute seule. Et avec cette météo parfaite, la table et une chaise longue étaient là.
Quelques minutes plus tard, elle a ramené quatre poufs et tout un service apéritif avec glaçons. Jean s’est rapproché de moi et m’a embrassée d’une manière magnifique, j’en avais les sens émoustillés, j’avais du mal à me retenir. Mais j’ai voulu jouer avec lui et je lui ai retiré son t-shirt.
— N’aie pas peur, je ne vais pas te sauter dessus.
— Mouais…
Je le mets en position presque allongée, attrape un glaçon, le mets dans ma bouche et je parcours son torse légèrement poilu en lui donnant des bisous. La fraîcheur du glaçon sur son corps le transcende, il a bien l’air d’apprécier énormément. Il tente de poser ses mains sur moi mais je ne le laisse pas faire, je veux lui faire un petit plaisir sensuel. Je le retourne et j’ai son dos nu pour moi. Je continue et j’ai le salé de la sueur de ce corps qui a été au soleil quelques heures, sa chaleur, avec la fraîcheur du glaçon… C’est tout simplement intense et divin.
Je change de glaçon rapidement, et lorsque j’arrive au bas du dos, je vois le haut de son boxer. Je descends un peu son jean, son boxer est noir, je ne le touche pas avec mes mains, mais fais juste des bisous glacés sur les fesses. Il se retourne, attrape un verre de tequila-orange et me le fait boire. Je ne finis pas, il s’occupe du reste. Je le repousse pour qu’il s’allonge, je descends le devant du jean et je vois que ses 16 cm sont érigés à ma gloire et qu’ils aimeraient beaucoup m’honorer.
Je reprends un glaçon et fais des bisous sur ses cuisses, son pantalon est presque sur ses chevilles. Je remonte sur le boxer, il sent bon. Un mélange de produit lessive et d’odeur de sexe male. J’avoue que s’il y a bien quelque chose que j’adore, ce sont tous ces moments, cette odeur, cela me met vraiment dans des états de chaleur.
Je vois que de l’autre côté de la table à trois mètres de nous, Coryne est sur le sol, embrassant Sylvain qui a une main sur son sein gauche presque dénudé, et une main caressant sa jambe.
— Euh, Coryne, je peux t’emprunter ton appart ?
— Non, Yuan, reste là, on y va… mais restez là, vous ne craignez pas grand-chose.
Effectivement, le soleil commence doucement à descendre, il y a bien quelques fenêtres d’appartements qui peuvent nous voir mais il faut vraiment qu’ils le veuillent, il y a quelques plantes qui protègent la vue, et puis… il faut bien s’amuser, non ?
Coryne se lève, réajuste sa jupe, je vois que son top a vécu mais résisté aux assauts de Sylvain, ils redescendent à l’appartement, et elle ferme l’accès en disant :
— Je ne ferme pas à clé, donc frappez avant de venir… ou si quelqu’un veut commencer du voyeurisme, c’est open-bar dans les deux sens.
Je ne réponds pas, j’avoue que je suis dans un état sensuel, érotique extrême. Pas couché avec un homme depuis quatre mois (le dernier mois avec mon mec était affreux et platonique). Étant donné qu’en plus, j’ai du mal avec la masturbation, seule face à moi-même, cela ne m’intéresse pas, j’ai donc un grand manque à combler.
Je nous ressers un verre, et l’alcool me rend détendue, j’ai envie de bonheur, je suis heureuse, relax, cette douce fin de soirée, ces bisous qui me font chavirer sont ravissants et je sais que ce n’est qu’un début car je sais que je vais me laisser faire, ou plutôt provoquer ce dont j’ai envie.
— Yuan, je ne sais pas comment te dire…
— Bah ne dis rien, laisse-toi aller. J’avoue que c’est bizarre pour moi, on ne se connaissait pas il y a quelques heures.
— Exactement, c’est pareil pour moi. Je ne suis pas un mec « basique », j’aime les sentiments, ne pas jouer avec eux, et faire les choses comme il faut.
— Je suis d’accord. Ceci dit, je ne veux pas me caser…
— Ah mais non, je ne parle pas de ça non plus. Je dis juste que j’aime quand il y a un déclic. Et là, je vois comment tu es belle, sensuelle, attirante, et vu le truc que j’ai ressenti entre nous lorsque l’on a discuté, je me dis que je n’ai pas envie de me griller même si cela voulait dire de s’arrêter maintenant.
— Eh bien oui, tu dois avoir une belle mentalité, vu l’érection que tu as sous ton boxer… cela ne doit pas être facile de dire ça. D’ailleurs ça me donne envie de voir ce qu’il y a en dessous.
— Laisse-moi finir avant. Je te dis que tu ne me laisses pas indifférent, je ne suis pas un joli-cœur qui se tape tous les mannequins.
— Eh bien… C’est pour moi que tu dis ça ?
— Oui, tu es très jolie, j’aime tes cheveux bruns longs mais pas trop, très fins, qui glissent dans les doigts lorsqu’on les caresse. Ta peau douce, légèrement bronzée sur le bras et les visages. Je m’arrête là, je veux en garder pour plus tard… mais tes yeux bridés, marrons clairs pétillants comme du champagne, ta petite bouche souriante me font vraiment chavirer…
— Je ne te ferai pas de déclaration aussi intense, j’ai beaucoup aimé ceci dit, merci. Je te trouve très attirant, mais je vais plutôt te le faire comprendre.
Je ne sais pas pourquoi, mais surtout comment j’ai réussi à lui dire ça. Je suis aux anges. Moi qui ne croyais plus aux mecs, plus à la sexualité, malgré mes recherches vaines sur les sites de rencontre, je me retrouve avec un mec parfait pour moi, dingue de moi, et j’ai envie de me lancer dans quelque chose que je n’ai jamais osé faire ainsi… Je m’approche donc de lui, l’embrasse, le caresse. Je sens sa main sur mes fesses, et même à travers ma jupe et mon tanga, cela me donne des frissons. J’ai envie de le contrôler alors je lui demande de retirer ses mains et de fermer les yeux. Je reprends un glaçon (avec une telle météo, il faut se laisser aller), me relève un peu. Je le trempe dans le verre de tequila, lui fais lécher, il sourit. Je caresse ce torse un peu musclé, parfait, avec un léger ventre mais tellement croquant que je ne pouvais demander mieux. Le glaçon m’échappe. Je continue à le caresser avec mes mains et je descends. Si je m’écoutais j’irai directement où il faut, je suis en rut depuis une heure déjà… mais je veux le faire tenir et voir combien moi-même j’arrive à tenir encore.
Il est allongé sur le pouf, les fesses presque en dehors, je touche le boxer tout doux, passe mes mains sur ses fesses. Je vois son érection énorme, et il y a une grosse goutte mouillée pas loin du gland. C’est son liquide, tellement il est excité, je pose un bisou sur ce bâton tout dur, il réagit un peu et me laisse faire, les yeux toujours fermés. Je lèche sa petite tache de mouille, un petit goût que j’apprécie.
Je malaxe ses fesses, il doit être sportif car elles sont fermes, un peu rondes mais parfaites. Ma tête est au-dessus de son érection sous le slip, et je prends son boxer entre les dents pour le soulever. Je sens son sexe, cela me donne encore des frissons. Je sens une goutte sortir de mon tanga et glisser lentement sur ma jambe… décidemment les gouttes veulent m’exciter aujourd’hui. Je descends le boxer et découvre ce sexe. Pas super grand, mais loin d’être petit. Je sens instantanément que cette taille sera parfaite. Le gland est magnifique, et le prépuce prononcé du gland me fait dire qu’il va me donner quelques sensations. Avec mes mains, je lui enlève son boxer en dessous des fesses, je retire le pantalon resté à ses pieds, le boxer et il est donc tout nu à ma merci.
— Tu peux ouvrir les yeux.
— Tes caresses sont divines, jamais je n’aurais pu croire avoir ça ce soir… voire même un jour.
— Oulà, mais qui te dit que j’en ai fini avec toi ?
— J’ai déjà envie de te dire : je t’…
— Tais-toi et regarde.
À ce moment-là, j’enlève mon top bleu. Il découvre ainsi mon ventre de sportive, pas très bronzé. Il regarde mes seins et veut les toucher.
— Non, tu vas devoir patienter, et je vais te faire attendre bien mieux qu’un SAV.
— T’as le sens de la formule, dis-donc.
Je lui demande de refermer les yeux et il me dit :
— Écoute, je n’avais pas prévu une rencontre ce soir. Ni même… en fait…
— Quoi qu’est-ce qu’il se passe ?
Il rougit.
— Eh bien ça doit être important si tu rougis.
— En fait il faut que je t’avoue quelque chose.
— Oui ?
— Je… j’ai… 21 ans et je n’ai jamais fait l’amour à une femme…
— Un mec comme toi ? Arrête, tu me fais marcher, attention je peux m’énerver si on joue avec moi tu sais… ?
— Je te jure. J’ai attendu… j’ai été amoureux d’une de mes supers amies, elle avait un mec, j’espérais tout le temps que cela casse entre eux et depuis quelques mois j’ai pris conscience que cela ne se ferait jamais… au moment où ils ont emménagés ensemble. Pourtant elle me provoquait un peu et connaissait mon amour pour elle.
— Ah merde…
— Et je n’ai pas de capotes.
— Ah merde…
Bon, je ne sais pas quoi faire, mais en même temps faut-il croire un inconnu ? Vu qu’il a l’air clean, ses amis aussi, je ne m’inquiète pas trop. Je suis en chaleur, je n’en peux plus.
— Écoute, moi, cela fait quelques mois que je n’ai pas eu de relation. J’avais fait des tests il y a six mois lors d’un contrôle, et je ne suis pas une folle de sexe en général. Ma santé est parfaite.
— Ah ok… une divinité comme toi, qui reste célibataire quelques mois ?
— Oui bah voilà. N’en rajoute pas. Donc je ne te forcerai pas la main… le sujet est important même si j’aimerais qu’on se décide rapidement…
— Je suis ok à 200%, je ne considère même pas ça comme un risque, mais… tu prends la pilule ?
— Bah oui, on est au 21ème siècle, j’ai 25 ans, on a notre indépendance maintenant et quoiqu’il arrive, je ne veux pas être maman maintenant.
— Ok.
Je prends donc ça comme un accord signé, lui fais fermer les yeux et lui embrasse les cuisses en lui caressant le torse. Son pénis est érigé, et sa virginité m’excite. Étonnant, ce sont les mecs qui cherchent ça d’habitude. Mais je n’ai jamais été la première pour un garçon, et pour cet Apollon, cela me rendrait folle de savoir qu’il me gardera dans sa mémoire à vie.
Je caresse son pénis avec ma joue. De bas en haut. Il n’a pas beaucoup de poils. Il doit s’en raser une partie pour ne pas en avoir trop. Juste assez. En tous cas c’est doux. Arrivée en haut, je donne un infime coup de langue sur son prépuce, et je vois son pénis faire un soubresaut. Apparemment il aime ça ? Il va donc adorer la suite. Je renifle son gland, l’odeur m’enivre. Je prends le verre, fais boire Jean, les yeux fermés, et je bois la moitié du verre cul sec. Je donne ensuite un bisou sur son gland, les bras de Jean sont derrière sa tête. Je parcours le côté de son pénis en faisant de multiples bisous. À la base j’embrasse ses poils doux, bruns. J’en tire quelques-uns avec les dents pour l’exciter avec une mini douleur, il réagit. J’écarte un peu ses deux jambes pour avoir un « full-access » comme on dit dans le milieu du spectacle. Ses deux cuisses sont un peu poilues mais douces. Je suis à genoux, lui sur le pouf, et la peau de ma taille va caresser ses cuisses lorsque je me rapproche complètement. C’est doux, divin.
Je n’en peux plus, je prends son gland dans ma bouche et il soupire de bonheur. Je ressors, ma langue joue avec son pénis, et je le reprends en bouche en allant plus loin. Il est aux anges. L’avantage d’un pénis pas trop grand est que je peux le prendre entièrement en bouche, et je n’attends pas longtemps avant d’arriver à la base. Mais je le branle uniquement avec ma bouche, quelques secondes et à ce moment-là, Jean se crispe un peu. Je le laisse tranquille, et lui dis :
— Écoute, je veux te faire du bien, alors ne dis rien et laisse-moi faire, ok ? Relax, quoi qu’il arrive.
— Ok.
Je le reprends dans ma bouche, non sans avoir fini mon verre de tequila avant. Tequila-Pénis, voici le goût divin que j’ai dans ma bouche, mon entrejambe frémit d’impatience, j’ai chaud, je suis ultra-sensible partout sur mon corps, je sais que la soirée ne fait que commencer, j’en ai presque les larmes aux yeux. Avec un doigt je caresse son périnée (j’ai appris le nom récemment), l’endroit entre la base du pénis et l’anus, et la queue que j’ai en bouche commence à se contracter, je sens que c’est bientôt l’extase chez Jean. Je ne relâche pas ce membre vierge, divin et qui appellera quelques-uns de mes orgasmes, du moins je l’espère.
Une première giclée arrive au fond de ma gorge, tiède, salée. Je ne suis pas très fan de ce goût, mais sa connotation sexuelle me fait faire cela, et j’arrive à y prendre plaisir quand j’imagine que tous les mecs adorent ça, donc ça doit être la même chose pour lui. Cinq ou six autres saccades me remplissent la bouche, Jean lâche quelques râlements de bonheur :
— Yuan… Yuan… oh ouiii.
J’avale ce liquide séminal sans me faire prier, une goutte (encore !) s’échappe de la commissure d’un côté de mes lèvres. Je ressors le pénis, attrape cette goutte avec l’index et le remets dans ma bouche « Va avec tes frères ».
Je nettoie le gland avec ma langue… remonte le corps de mon homme « MON HOMME » jusqu’à sa bouche pour l’embrasser. Il ne rechigne pas, il doit ainsi sentir le goût de son sperme…
— Tu…
— Chuuuuuut… à toi de travailler.
Il se lève et je prends timidement sa place, assise, il m’embrasse tendrement. Il est encore tout nu, son sexe mi-dur devant moi, j’avoue aimer la situation. Voir ce sexe qui n’a pas encore connu la chaleur et la douceur d’un vagin, cela est rare dans la vie d’une femme, et c’est d’une beauté exceptionnelle. Jean est un peu maladroit, je sens qu’il se demande comment procéder…
— Jean, ne sois pas timide, n’aie pas peur, tu ne me feras pas mal, et je vais te guider si besoin.
— Mais…
— Je ne suis pas une experte de sexe.
— Eh bien pourtant tu as fait une fellation exceptionnelle, je ne sais pas si toutes les femmes sont ainsi, mais j’avoue qu’on n’a pas vécu tant qu’on n’a pas senti tes douces lèvres sur son sexe.
— Et pourtant je n’en fais que très peu… je n’aime pas ça habituellement, mais j’ai eu envie et ai encore envie de te manger.
— Mais c’est moi maintenant, j’ai envie de te remercier.
Il s’agenouille devant moi pour être à ma hauteur, m’embrasse le cou en passant une main sous mon t-shirt pour me caresser le dos. Quelle douceur ! Je tremble avec un frisson qui me parcourt l’échine, Jean le sens bien qu’il me fait de l’effet. Il me regarde et pose une main tendre sur mon sein gauche, le parcourt maladroitement, on voit qu’il n’a pas l’habitude, mais la paume de sa main est si douce qu’on lui pardonne tout sans problème. Son autre main est sur ma taille, il parcourt le côté de mon corps et passe derrière, au-dessus de ma jupe. Il commence à être plus téméraire en mettant sa main sous la jupe, en haut de mes fesses. Je me penche vers lui pour libérer un peu mes fesses et qu’il me caresse mieux mon sein. Je sens sa main sur mon tanga, il joue avec et me prend la fesse à pleine main. J’ai un petit cul, je le sais bien, et les mecs adorent pouvoir sentir toute une fesse dans une main, c’est étrange, mais cela me plait en tous cas. Il essaye de dégrafer mon soutien-gorge, vu l’excitation du moment, je peux comprendre qu’il ait du mal. Je l’enlève à sa place et il reste interloqué devant mes deux seins face à lui, tétons archi-pointés vers lui ne demandant que de doux sévices.
— Tes seins ont l’air un peu plus petits.
— Ah oui, j’ai un soutif un peu rembourré pour remplir un peu mon t-shirt et être plus jolie.
— Mais… tu n’as pas du tout besoin de ça. J’adore les petits seins, je ne sais pas pourquoi les mecs cherchent des gros mamelons, mais là, cela me ravit de voir ça. Tes tétons sont magnifiques, je ne sais pas quoi dire, c’est une merveille.
— Alors, honore-les comme il se doit.
Il s’avance alors et pose un doux baiser sur le sein droit. Pose sa main complète et recouvre son alter ego. Une caresse douce d’un côté, des bisous de l’autre, il va me faire chavirer complètement. Il prend le téton entre ses dents et je ne peux pas me retenir de lâcher un « hmmmm » de plaisir. Il continue d’embrasser et titiller mon téton, allant ensuite sur l’autre sein et repasse une main dans mon dos pour descendre et caresser toute la longueur de ma colonne vertébrale. Encore une fois, un énorme frisson mêlé à une excitation intense me fait vibrer, j’ai mes jambes toutes molles, heureusement que je suis assise.
Il passe en bas de la colonne, sous la jupe, téton entre ses dents qui mordillent, et passe sous mon tanga pour caresser le haut de ma fesse et le début de ma raie. Quel merveilleux moment, qu’il ne fait durer que quelques secondes car il retire sa main et me pousse pour que je m’allonge sur le pouf. Toujours agenouillé, il redouble de caresses sur mon ventre ultra-tendu (et assez musclé, vive le badminton), et passe sur mes seins. Ma jupe est un peu relevée, il en profite pour regarder avec envie mes jambes et plus haut.
Sa bouche se pose sur un genou et après quelques bisous en remontant, il est sur ma cuisse, en haut, la jupe l’empêchant d’avancer. Il descend donc vers l’intérieur et la sensation en est toute incroyable. Ces lèvres humides qui embrassent ma cuisse… Sa main prend la jupe, et la retire tout doucement, pendant que l’autre main est sur mon dos et me relève pour laisser passer la jupe facilement. Il fait cela avec une aisance toute particulière, on s’abandonnerait dans ses bras sans crier gare.
Mon tanga est le seul rempart vers mon minou tout humide qui hurle d’envie. Jean passe une main sur la cuisse, va sous le tanga et remonte vers le bas-ventre. Il sent ainsi mes quelques poils, très précautionneusement rasés à la brésilienne. Il descend jusqu’à ma chatte trempée et je sens qu’il est surpris de sentir autant de mouille.
— Tu m’as excitée comme une folle tu sais.
— Je vois ça, je ne savais pas que c’était à ce point-là, et cette texture… j’aime.
— Continue, ne t’arrête pas.
Il descend, caresse mes lèvres gonflées de plaisir et d’envie, passe au-dessus de l’entrée de cette caverne accueillante pour descendre encore un peu plus à l’entame du périnée. Avec son autre main il entreprend d’enlever mon tanga. Et voir ainsi pour la première fois mon intimité. Il la contemple quelques secondes et je le comprends. Pour avoir voulu me connaître, j’ai une fois utilisé un miroir et j’ai été bien surprise de voir un petit minou tout charmant, cela m’avait perturbée et excitée à la fois. C’est une de mes rares masturbations, et celle-ci avait été avec le miroir pour constater les caresses différemment. J’avais réussi à m’auto-exciter… mais ceci est une autre histoire.
Il s’avance, son nez est à deux centimètres, je sens qu’il respire pour attraper mon odeur… il me fait languir, je n’en peux plus. Lorsqu’un bisou effleure mon pubis, je me cambre de bonheur. Deux secondes plus tard il y a va d’un doux coup de langue de bas en haut et un timide et long « ouiiiiiiii » sort de ma bouche. Je n’ai que rarement aimé le cunnilingus mais ce soir, je suis si excitée que tout est possible. Sa langue parcours mon vagin, chatouille mon entrée avec insistance et il la fourre doucement, recueillant par-là ma mouille en quantité. Je sens son nez sur mon clito, il ne le sait peut-être pas vu son expérience… il continue à me lécher, ce n’est pas au top techniquement, mais j’en suis folle de bonheur tout de même. Sa main est repartie sur mon ventre jouer avec mon nombril, je sens son sexe dur comme du fer parfois taper sur un de mes mollets. Je défaille, son autre main est repartie sur un sein et je sens une vibration au fond de moi, qui arrive doucement.
— Ne t’arrête pas, continue comme ça.
En quelques secondes mon corps se met à trembler, je ne sais pas trop ce qui m’arrive, je suis obligée de me mordre la lèvre inférieure pendant que Jean me savoure les autres lèvres. Un soubresaut, je ne vois plus rien, le regard dans le vide, je ne peux me retenir…
— Hmmmmm, hmmmmm…
On est sur la terrasse, je ne peux pas faire de bruit… lorsqu’un terrible orgasme me fait chavirer totalement.
— Hmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm
Je tremble de partout, je ne peux plus, c’est trop, j’essaie de lui retirer la tête de mon entrejambe mais il insiste encore quelques secondes, sa langue allant profondément dans mon minou, cela m’électrise au maximum.
Il s’arrête enfin et c’est un relâchement de se dire qu’on peut se laisser aller, j’ai l’impression d’être épuisée. Il vient à côté de moi et m’embrasse, je sens mon odeur et j’en profite pour cette première fois.
— Comment as-tu aimé ? Qu’est-ce que cela t’a fait ?
— Eh bien, tu manques d’expérience, j’ai des choses à t’apprendre mais… J’en tremble encore de bonheur. Et j’espère que tu ne comptes pas t’arrêter là ?
— Non, non, ma bite est au maximum, elle me fait mal tellement je suis excité.
— Ok, fais-moi boire quelque chose, tu m’as donné soif.
— Il reste un fond de verre, on n’a plus rien ici…
— Bon ok, tu restes là, et je vais chercher une bouteille. Alcool fort ou vin ?
— Vin, ok.
Je me lève, l’embrasse, le regarde avec admiration et me dirige vers la porte de l’appartement, que je soulève et je descends les quelques marches silencieusement, me doutant que le scénario doit être à peu près identique ici-bas. Effectivement, sur le canapé je vois Coryne allongée, jambes écartés et la tête de Sylvain entre ses jambes. Je reste silencieusement quelques secondes et Coryne me voit, ne dit rien, sourit et me fait un clin d’œil comme pour dire :
— Rince-toi l’œil, ma grande, vu ta tenue je pense que tu passes aussi un bon moment.
Je lui souris, lève un pouce pour lui faire comprendre que tout est parfait, et fais le geste « à boire » pour qu’elle comprenne que je suis venu me ravitailler. Elle me montre la cuisine et le bas, donc j’entre dans la mini cuisine et trouve des bouteilles dans une glacière, je prends le vin blanc moelleux, parfait. Pas très frais mais vu la température, je ne ferai pas la fine bouche.
Je retourne dans la pièce principale, m’approche doucement du couple, Sylvain nu comme un ver, ne me voit pas et Coryne me regarde dans les yeux. Elle a quelques rondeurs, des petits bourrelets, mais elle est si jolie, et cela lui va si bien qu’on ne peut pas lui reprocher…
Elle a quelques petites taches blanches sur le bas du ventre et sur le haut de son cou. Apparemment Sylvain a déjà beaucoup aimé, et vu comment il s’attelle à son travail de broute-minou, on voit qu’il est aux anges, il ne m’a même pas remarquée. Il soulève Coryne, un peu surprise, et continue de lécher, je vois la chatte de Coryne, avec plus de poils que moi, mais l’épilation bien travaillée. Je suppose donc que Sylvain lèche la caverne interdite. Je le regarde, sa main est proche de sa bouche, il doit donc jouer avec ses doigts, et Coryne me regarde, un sourire, mordant sa lèvre avec de gros yeux de satisfaction. Eh bien, je ne savais pas que cela la tentait et la faisait réagir à ce point. Je fais un clin d’œil à Coryne (qui me voit totalement nue pour la première fois, décidemment ce soir est à marquer dans les annales), lui faisant comprendre que l’on a encore des choses à faire, lui envoie un bisou virtuel et remonte l’escalier. Je sens son regard s’attarder sur mes jambes et j’ai comme l’impression qu’elle aurait aimé voir l’interdit.
— T’en as mis du temps.
— Oui j’avais du mal à trouver l’ouvre-bouteille, je ne fais pas l’erreur deux fois dans la même soirée.
— Cool, il fait encore super chaud.
— Oui, et ce sera bien pire après…
— Après quoi ?
— Tu verras.
J’ouvre la bouteille, nous sers deux verres, et on trinque à cet instant magique qui vient de se passer. Je vois que Jean s’est un peu calmé, je le pousse sur le sol, prends la bouteille et reverse un peu de vin sur son torse que je m’empresse de venir lécher. Je recommence, et bien sûr, je m’arrange pour qu’un filet aille vers son sexe.
Je regoûte encore ce vin, décidemment idéal. Je suis au nombril et le sexe s’est dressé presque d’un seul coup. Du nombril jusqu’au haut du gland, j’y vais avec la langue en léchant bien sur le passage, et je reprends ce sexe à pleine bouche. Jean me prend la cuisse et me place les fesses au-dessus de sa tête. Je suis beaucoup plus petite que lui – 1,55 m pour 1,87 m – mais il arrive à venir me lécher l’entrejambe sans aucun problème. Sa main est sur mon dos, descend jusqu’à mes fesses et je sens qu’il s’attarde à les caresser.
Je le suce doucement, ma main caressant sa cuisse revient vers son corps, s’attarde sur ses bourses que je prends avec mes petites mains. Elles sont rasées, je les sens tendues, encore pleines de semence. Je m’imagine ses spermatozoïdes bloqués, que le sexe fera s’échapper et qui finiront quelque part sur ou dans mon corps…
Sa main sur mon coccyx, il descend et arrive à mon anus, vierge de toute pénétration, mais ne cherche pas non plus à le faire, il caresse juste ce petit bouton interdit. Je me surprends également à ressentir quelque chose d’inédit. Il descend et met directement deux doigts dans ma chatte et cela me fait bondir d’envie.
Je me lève, me retourne, et m’assieds sur lui, son sexe érigé à quelques centimètres de mon entrée ne demande qu’à me pénétrer. Je m’applique pour descendre mes fesses, et caresser sa verge avec mon pubis complètement trempé de mouille et de salive. Je l’embrasse en même temps. Il me prend les deux seins, et cela m’électrise à tel point que je suis obligée d’arrêter le jeu que je voulais faire durer. Je mets la main sous mon ventre, attrape son sexe et place le gland sur mon entrée.
Je le regarde l’embrasse, et l’envie. Une première fois, dans ces conditions, j’en ai rêvé, toutes les filles en rêvent, et pourtant peu se réjouissent de cette fameuse « première fois ».
Je descends mes fesses et sens sa queue toute chaude envahir mon intimité humide comme jamais. Je n’ai aucun problème pour tout accueillir dès la première entrée, tellement on a fait durer les préliminaires. J’embrasse Jean, il me titille les tétons et je lève la tête en serrant les dents, de petits bruits s’échappant involontairement de ma bouche.
Sentir ce sexe chaud, moite, et la peau de sa verge dans l’intérieur de mon vagin est génial. Cela fait longtemps que je n’avais pas eu de relation sans protection, et là, rien que cela, vaut tous les trésors du monde. Il commence le va-et-vient, doucement, tendrement. Il me tient les fesses et remonte le buste pour être assis avec moi. Il n’a aucun mal à me soulever, il le fait donc assez pour que ma chatte laisse presque échapper ce pénis tant attendu, et il me relâche presque violemment, je me laisse faire quelques longues secondes ainsi.
Mais je sais que mon deuxième orgasme n’est pas loin mais qu’il faut le provoquer un peu plus violemment, je le pousse donc pour qu’il se rallonge sur le sol, je viens vers lui pour lui tenir la tête entre mes mains et l’embrasser partout dans le cou, sur sa bouche… et mes fesses commencent un va-et-vient assez rapide, mon clitoris est en feu. Jean a une de mes fesses en main, maintient le rythme avec moi et son autre main se dirige vers ma chatte, il veut sentir sa bite entrer dans mon antre, je le comprends. J’aimerais tellement VOIR ce spectacle pendant que je le ressens. Il va vers mon clitoris, il en trouve naturellement le chemin, le titille quelques secondes, assez pour que je sente mon orgasme pointer. Il met ses deux mains sur mes seins et je l’entends gémir des « ohh ohhhh » plus rapprochés les uns des autres, je me doute ainsi que son orgasme sera avant le mien. Je ne peux lui en vouloir pour sa toute première fois… il a été assez performant. Je m’applique donc à garder le rythme, reste collée à lui, ma chatte aspirant sa bite et voulant récupérer sa semence. Jean lâche donc son dernier cri, pas trop fort, mais juste avant que je sente le sperme envahir mon vagin, ce qui m’excite d’autant plus. Quelques jets, et il se relaxe quelques secondes, je l’embrasse et recommence à accélérer le va-et-vient de mes fesses, sa verge est encore toute dure, je sens le sperme en moi, quelques gouttes s’en échappant.
Mon orgasme arrive au galop, Jean me mordille les seins et je ne m’y attendais pas, cela déclenche mes cris que je ne peux pas retenir… un orgasme qui me parcourt tout le corps, mon corps est au top de sa sensibilité, la moindre caresse de Jean me la fait ressentir partout dans le corps. Je bloque mes fesses lorsque j’ai la verge de Jean au plus profond, l’orgasme me fait contracter le vagin, et rester dans cette position me fait éclater, je suis presque en sanglots, tellement la sensation est intense. Je recommence doucement les va-et-vient avec mes fesses, profitant de cette queue de bonheur. Au bout de quelques minutes, je me retire doucement, et j’entends :
— Eh bé !
Et la porte de séparation terrasse/appartement se referme avec le son d’un petit rire féminin que je connais très bien.
— Tu l’avais vue ?
— Non pas du tout, j’étais accaparé avec autre chose tu as dû t’en rendre compte.
— Oui.
Le sperme s’échappe de ma vulve, dégoulinant sur le haut de son ventre. Je regarde ça, repensant aux bourses et à mes pensées d’il y a quelques minutes. Je me recule et donne un coup de langue sur la masse blanche sur sa cuisse, juste pour faire ma coquine, et dans un geste que je ne comprends pas encore vraiment. Je me ré-avance, la verge est encore bien dure, j’ai juste envie de m’amuser, je m’assieds dessus, mon vagin la laisse passer, juste pour la ressentir une dernière fois avant de ressortir…
— Ahhh, je pense que je vais avoir du mal à m’en passer, tiens !
— J’y compte bien.
— Alors ça fait quoi, cette première fois ?
— Je suis le plus heureux des hommes. J’avais rêvé et m’étais masturbé sur des centaines de scénarios (et avec l’amie dont je te parlais tout à l’heure), mais là c’était bien intense, plus que ce que je ne pouvais imaginer du sexe.
— Vivement que l’on remette ça.
— Ouais… la vie est drôle… il y a quatre heures je pleurais encore de solitude comme un misérable.
— Tu ne vas pas te retrouver tout seul tout de suite, ne t’inquiète pas. Enfin si, ce soir, il va falloir décamper, on a un boulot toutes les deux, et il faut qu’on range l’appartement.
Après s’être relaxés dans les bras l’un de l’autre, nettoyés, embrassés de nombreuses fois, puis finalement rhabillés, on redescend dans l’appartement où l’on trouve Coryne en train de faire un café pour tout le monde.
— Écoutez les gars, j’ai passé un super moment, vu le sourire ravi de Yuan, vous aussi, mais je dois me coucher pas trop tard, donc Yuan tu peux rester, mais je vais vous demander de ne pas traîner.
— Ok, on comprend parfaitement.
— Mais vous pouvez boire votre café tranquillement, hein !
Après ce café bien chaud sous cette chaleur intense, les sens en mode ultra éveillés, je descends raccompagner les garçons au bout de la rue. Jean m’embrasse, passionnément, et je vois dans son regard une admiration, un merci et un bonheur immense. Cela me réconforte, ce n’est pas la dernière fois que je le vois.
— Je t’appelle demain, si t’as pas de news avant.
— Merci, cela a été magique et je suis fière d’avoir été « l’élue » dont le souvenir ne pourra pas t’échapper, à vie.
— Ça c’est sûr, rien que d’y penser…
Effectivement, je voyais son sexe déformer à nouveau son pantalon.
— Bon, faut que tu te calmes hein ?
— Ok, bonne nuit et merci.
— Oh, mais ce fut un plaisir.
Après quelques échanges de regards coquins, amusés et complices, je remonte à l’appartement où Coryne a déjà presque tout nettoyé et rangé.
— Bah, moi qui comptais te donner un coup de main.
— T’inquiète, j’aime faire ça toute seule.
— Bon, je vais pouvoir rentrer aussi alors.
— Tu rigoles ? Non, non, on va sur le canapé et on va se raconter notre version de la soirée. Je veux TOUT savoir, oui TOUT.
— Je m’en doutais à vrai dire. Bon, je ferai un saut par chez moi demain matin avant le travail.
Mon portable sonne brièvement pour accueillir le premier SMS d’une longue série cette nuit.
— Coryne, ce soir j’ai vécu quelque chose d’intense que je pensais ne vivre qu’avec un mec que j’aime depuis plusieurs mois…
— Ah bah oui, je vois, j’ai vu deux ou trois minutes, quand je suis montée voir où vous en étiez, et j’avoue que je n’ai jamais rien vu d’aussi beau. Ton corps magnifique chevauchant ce jeune garçon. Mais… Vous n’étiez pas protégés ?
— Euh… c’est une autre histoire… Je vais te raconter.
— Ah ma coquine, bien sûr que je te garde à côté de moi cette nuit.
La nuit fut courte de sommeil et longue d’histoires avec Coryne et de SMS échangés avec Jean… Mais tout ceci est une autre histoire… pour plus tard ?